PV : Un Pijako

 Un ver avec un oiseau ? Pourquoi pas ?   

♦ Finalement, après de nombreuses tentatives, j'ai fini par atteindre un nouveau port, depuis plusieurs jours, j'essaie de changer de paysage, mais depuis tout le temps, je me suis perdue dans la ville que les humains appellent Centralis. Ce n'est pas que j'aime pas cette ville, mais je l'ai déjà visité de fond en comble et seuls les ports me sont inconnus, donc, depuis des jours, profitant de nombreuses cachettes et de quelques boîtes de pokéblocs laisser ouverts ici et là pour me restaurer et dormir, histoire de récupérer un peu. Je n'ai pas trouver de baies pour soigner mon empoisonnement, et je n'ai pas vraiment envie d'utiliser le Glas de Soin, de peur de me faire repérer, du coup, j'ai errer est ayant des illusions pleins les yeux, une fièvre insupportable, m'empêchant de dormir, et quelques évanouissements temporaire, heureusement à l'abri des regards humains. Je suis restée invisible, je ne veut plus voir d'humains, en tout cas, pas maintenant, ce combat m'a un peu dégoûtée de leur présence. Cependant, j'ignore si c'est le poison ou cette solitude qui me pèse depuis quelques jours, mais j'ai l'impression de perdre la raison, de plonger dans la folie.

Je repense à Unys, entourée de ma famille, une troupe de Meloetta, mâle et femelle, avec chacun leurs arts préférés, leurs danses favorites, leurs peintures les plus belles, même si nous avions un but qui reste le même, découvrir de nouveaux arts et s’épanouir librement dans ce monde, nos différences de goût créé parfois quelques tension. Moi, j'étais petite, je ne suis jamais allez en dehors de notre troupe, j'étais timide à l'époque, mais surtout très impressionnable. J'étais toujours en train d'écouter les récits des plus vieux de notre troupe, je rêvais du monde extérieur depuis longtemps, et mon rêve s'est réalisé, mais ces humains, qui étaient d'abord de notre côté, sont un obstacle difficile à franchir, mais je réussirais, j'essaierais de devenir assez forte pour le surmonter. Je veux continuer de découvrir de nouveaux arts, de nouvelles musiques, de nouvelles danses, de nouvelles cultures. Une façon de penser différente de celle d'Unys, une manière de voir les choses avec des yeux qui ne sont pas ceux que vous connaissez, une ...

- Allez la marmaille piiiii ! Pas le temps de roupiller marin d'eau douce piiii !

Je soulève les paupière, le bras contre mon front. Je viens juste de vaincre naturellement le poison, mais la fièvre a perdurer longtemps, sans doute sis-je tombé vraiment malade. Je me souviens, j'ai fini par rejoindre un port où beaucoup d'humains ayant un teint plus sombre que ceux de Centralis, un teint plus mat, plus brun. Je me suis aussi fait agressée par un Snubull mécontent, pour quelle raison, je ne sais pas, sans doute parce que j'ai dû m'endormir dans son lit naturel. La première chose que je vois est ce Pijako, celui qui m'a sauvé du pokémon rose bonbon. Il semble bien maîtriser le Babil, de plus, il est plus expérimenté au cmbat que moi, la preuve, le Snubull n'a pas tenu deux secondes face à lui, sa voix a battu le pokémon si facilement ... Au final, il s'est pris d'affection avec moi, donnant des coups de becs pour m'encourager à me lever. Il connaît bien la région d'après ce qu'il m'avait dit avant de m'emmener dans un vieux bateau abandonné du port. Avant de m'évanouir une nouvelle fois, j'ai eu une bref discussion avec lui : ce Pijako est très vieux, facilement un siècle, il aurait appartenu à un pirate qui n'est plus de ce monde, qu'il repose en paix. Il m'a raconter une partie de ses aventures avec lui, ses récits étaient si détaillés que j'aurais cru avoir affaire à un vrai humain, de plus, il savait bien parler leur langue, enfin, presque bien, mais surtout, il connaît cette région comme sa poche, et ça, c'est bénéfique pour moi, je lui ai donc demandé d'être on guide, même si dans la tête du pokémon bavard, ça sonne comme "capitaine" ou "maître", il a donc accepté, puis, il a veillé sur moi.

- Allez en route piiiii ! On ne risquera pas de découvrir de nouveaux trésors en restant ici piiii !

Il m'aide donc avec son bec à m'installer sur son dos, puis, il prit son envol tandis que moi, le serrant dans mes bras, ses douces plumes me chatouillant le visage, me mis à sourire, finalement, même si c'est pas un artiste, il commence à me plaire ce Pijako. Enfin bref, je le laisse m'emporter, lui faisant pleinement confiance, heureuse d'avoir un vrai compagnon de voyage.