Encore une ville, c'est pas possible....

Je me demande quand même ce que je fais là, après quinze minute dans cette ville, ce port Nau... J'ai jamais eu le sens de l'orientation en ville, en forêt je dis pas, on voie la différences entre les arbres mais là, entre deux appartements et les magasins, impossible... D'autant plus que les gens ne semblent pas très aimables par ici, à chaque fois que je demande mon chemin, on m'indique vaguement au loin, signifiant que j'ai l'air de leur faire perdre du temps. Encore un défaut de cette ville, on ne peux pas se déplacer sans pousser des dizaines de personnes, je me sens serré là dedans...

Bon, j'en ai marre !

Je grommelle encore un moment puis siffle un coup,Brasier, mon simiabraz descend des toits, je l'ai libérer depuis quelques jours mais il fait une sortie avec moi, la dernière... Il tombe du toit, faisant une dizaine de centimètres de moins de moi, rougeoyant et émettant de la chaleur autour de moi. Sa crinière de flamme et ses poings dégage une chaleur forte. Chaleur qui ne me dérange pas, mais qui écarte immédiatement la foule prêt de moi. Je marche ainsi tranquillement pendant quelques minutes, vu que tout le monde s'écarte devant moi et Brasier. Je respire enfin un bon coup mais j'entends une femme crier :

AU VOLEUR !!!!! On m'a volée, au secours !

Aaah, mais je déteste vraiment cet endroit.... Bon, Brasier, on y va aller....

J'avance en marchant vers ce qui semble être le voleur, fendant la foule, accompagné de Brasier, qui écarte du bras les personnes qui ne nous voient pas, les poussant négligemment sur le coté.

J'me baladais au port Nau, après avoir soigné mon Skélénox. A un moment, je m'étais arrêté à un marché pour acheter un melon et quelques pommes, sans tentative de vol, quand j'entendis une jeune femme hurler :

« AU VOLEUR ! On m'a volée, au secours ! »

Je n'avais volé personne, du coup je m'éloignais quand  j'avais vu un homme costaud avec un Simiabraz s'avancer vers moi. Il avait l'air déterminé et avait l'air de vouloir ma peau. Je m'en suis donc gentiment allé, en bousculant la foule gigantesque composée à quatre-vingts-cinq pourcents de touristes qui venaient d'arriver au port. J'ai couru sans m'arrêter pour m'échapper de ce mec, qui avait l'air assez vieux, quand j'y pensais. Il avait une sacrée cicatrice sur le front et au niveau du nez, ça me faisait frissonner de peur. Quand j'ai regardé à gauche et à droite pour voir s'il n'y avait pas une cachette, en profitant de la foule qui était devant le personnage menaçant. J'ai vu, à ma droite, pendant que je courais, des caisses me permettant de monter jusqu'au toit d'une petite maison pas trop grande, sur lequel je suis monté et là où je me suis allongé pour être un peu plus discret. J'ai regardé l'homme qui me suivait de loin, puisqu'il était encore assez loin, je ne risquais pas de me faire avoir, normalement, là où j'étais, et, vu la distance qui nous séparait, il n'entendrais pas si je me mettais à courir sur les tuiles. Je me suis mis à courir vers l'arrière de la maison, je suis descendu, puis j'allais à contresens du personnage jusqu'à l'entrevoir en me penchant vers la gauche à un endroit où il y avait une sortie de la ruelle. Je le regardis, en espérant ne pas me faire chopper. Je pense qu'il m'arriverait un mauvais truc. Et, à un moment, je ne le vis plus, la foule le cachait. Y avait tellement de foule, on aurait dit que le mec, c'était une star. Je vis, parmi la foule, juste devant moi, une personne habillée comme un riche. J'en ai profité pour lui soutirer son portefeuille, profitant de son attention pour le personnage. Il y avait une centaine de Yens, la personne n'avait pas froid aux yeux, de prendre autant d'argent sur lui avant de sortir dans la rue. Puis je me mis à rentrer dans la foule, pour me dissimuler parmi elle, en prenant bien sûr les précautions de me tenir derrière lui, et pas devant. J'étais tout à l'avant, il y avait un trou où il n'y avait pas de foule autour de lui, j'en ai profité pour l'observer, de la tête au pied, et je pensais à ce que je pouvais lui voler quelque chose, puis j'anéantis cette idée quand je vis son Simiabraz plutôt vénère. Je marchais en même temps que la foule, tout en faisant mon métier. J'avais réussi à soutirer quelques Yens dans des poches autour de moi, sans me faire repérer. Je me demandais qui pouvait être l'auteur de ce vol. Je m'installais sur un banc et réfléchis. J'étais dissimulé, puis je sortis mon téléphone et jouais avec, comme une personne lambda le ferait.

Je l'ai perdu, je déteste perdre quoi que se soit.... Surtout un voleur, le jeune homme est partit en courant à travers la foule, me perdant de vue encore une fois. Je rage intérieurement donnant rageusement un coup de pied dans le vent. Brasier le remarque et m'interroge du regard. Je lui répond d'une voix radoucie :

Ne t'inquiète pas, on va le trouver, où qu'il soit dans la ville...

Nous continuons de marcher lentement, scrutant chaque visage, puis soudain une idée me vient :

Brasier, grimpe sur les toit et regarde si tu peux le voir d'en haut !

Il hoche la tête puis escalade un mur à grande vitesse. Tandis que je fend la foule pour ne pas le perdre. Au bout d'un moment il redescend, tout penaud de n'avoir rien trouver. Je continue de marcher encore un moment, puis me décide à sortir de la ville, tant pis, le voleur sera tranquille, je n'ai plus envie de la traquer.

Excuser moi monsieur ?

Je me retourne pour voir qui à dit cela, un passant, un gars normal mais bien habillé, me demande de sa voix grassouillette :

Vous n'auriez pas entr'aperçu un pickpocket par hasard, on vient juste de me voler mon portefeuille alors que je ne regarder pas. Et... Comme vous semblez important je me demande si....

Je soupire un grand coup, je suis pas important pourtant on dirait que toute l'île me connaît déjà... Je lui dit :

D'accord mon gars, je vais le chopper, il doit pas être loin si c'est celui que je pense...

Je le repousse gentiment puis demande à Brasier de continuer de fendre la foule, comme si j'avais que ça à faire, chasser des pickpocket imaginaire, le gros à sûrement dû faire tomber son porte monnaie...

Mais je l'aperçois, le jeune homme dont j'ai vu la chevelure dans la foule, après que la personne aie crier au vol tout à l'heure, serait ce lui le voleur mystère ? Il est assis nonchalamment sur le banc, au moins si c'est le voleur il semble avoir l'esprit tranquille. Je m'approche de lui et m'assois sur le banc, à coté de lui, tendis que Brasier se perche à un lampadaire, directement au dessus de lui... Il aime bien faire le mariole et intimider les gens, je vais pas lui en empêcher quand même....

Bonjour petit, belle journée n'est ce pas ? Je pourrais te poser quelques questions ?

Je lui offre mon plus beau sourire, signifiant qu'il n'y a rien à craindre, même si je n'est guère l'habitude de sourire, j'espère que je sais encore le faire....

Commençons par nous dire nos prénoms, d'accord ?

J'avançais en me fondant dans la foule, quand j'aperçus un banc. Je me suis installé dessus, puis je me suis mis à compter mon argent.Quand je vis une jeune femme lui parler. Je suis resté sur mon banc, tout en essayant d'écouter un peu la conversation. J'avais assez peur de me faire chopper par le personnage, qui était menaçant, voire même effrayant, quand je pense à ce qu'il pouvait me faire avec l'aide de la police. Remarque, j'étais innocent dans cette histoire, et même si j'ai volé un portefeuille, il n'a aucune preuve contre moi. Tiens, d'ailleurs, la personne qui a parlé au personnage était celle à qui j'avais volé le portefeuille d'une centaine de Yens  Quand je vis le personnage assez menaçant s'approcher de moi.
Je pense qu'il va me mettre à l'interrogatoire, puis me mettre en prison pendant quelques mois. Je n'avais pas très envie de dire mon prénom et mon nom. C'est une information essentielle, il me mettrait en garde à vue, voire même en prison. Je pensais qu'il allait commencer par la manière forte avec moi, mais je le vis s'asseoir à ma droite. Il m'avait demandé mon nom, prénom. Je n'avais pas forcément envie de le lui donner, mais je peux très bien utiliser les faux papiers que j'avais acquis pour m'acheter un appartement. Mais je peux aussi lui donner mon vrai prénom et mon nom pour être plus crédible, et puis il me croira certainement quand je lui dirais que je suis innocent si je reste calme et que je lui donne mon nom. Je vais faire ça. Je réfléchissais, quand il me dit ça :

« Bonjour petit, belle journée n'est ce pas ? Je pourrais te poser quelques questions ? »

« Bien sûr monsieur, allez-y. »

« Commençons par nous dire nos prénoms, d'accord ? »

« D'accord monsieur. Je m'appelle Sylph Sense Tyum, mais vous pouvez m'appeller Sylph. »



Je regardais en haut, je vis son Simiabraz accroché à un lampadaire au dessus de moi. J'avais un peu peur, je ne le cache pas. J'ai tendu la main vers lui, en tentant de lui faire comprendre que je voulais lui serrer la main.

« Moi aussi, on m'a volé quelque chose. Je suis innocent. »

Je lui souris gentiment.. Que c'est naïf un voleur tout de même... Je sers la main qu'il me tends, assez fort pour lui faire comprendre que c'est moi qui dirige ici, mais pas trop pour ne pas lui broyer les doigts non plus.. Puis je farfouille dans ma poche et sors un cigarillo, je ne fume que rarement mais cela me détends... Et la je dois être calme pour ne pas sauter à la gorge du jeune homme, l'énervement de la ville m'atteignant directement dans les neurones.. Je tire une bouffé et lui propose du regard, avant d'ajouter :

Tu sais mon petit, je suis pas de la police, mais je sais quand quelqu'un ment... Et tu ne ment pas, enfin pas trop, et mal en plus. Je n'ai aucune preuve de ta culpabilité,t'inquiète, mais quand même, tu trouve ça normal toi, un gars s'assoit près de toi, il te demande ton nom et tu lui répond directement « je suis innocent » ? Je te connaît pas gamin, et sincèrement j'ai pas envie de courir derrière toi pendant toute la journée.

Je repris une bouffé du cigarillo et souffla la fumée vers le ciel, tandis que Simiabraz s'assoie près de Sylph, juste pour le faire flipper...

Donc, on va faire simple, tu rend simplement ce que tu viens de voler, comme au p'tit gros là bas, et je te cherche plus des noises... Ou alors tu as autre chose à proposer, peut être ?
Je lui souris, mais cette fois c'est un sourire carnassier, dévoilant toute mes dents blanches et pointues, digne de la dentition d'un Sharpedo.

Il m'avait souri. Il me faisait peur, son sourire était niais, affreusement niais. Je le trouvais flippant. Je commençais même à le détester. Ça s'explique, hein, par exemple, je lui avais serré la main, amicalement, et lui, il serre tellement fort que j'en aurais peur qu'il me casse les os. Je regardais le sol, quand je l'entendis sortir un cigarillo. Pfff... Qu'est-ce qu'il a, lui ? J'ai rien volé, on m'a confondu avec un autre voleur. Enfin non, avec un voleur. Ça m'énerve. J'ai bien plus de niveau qu'un autre voleur qui se fait chopper en train de voler quelque chose. Pfff... Bon, il se mit à tirer une bouffée du cigar qu'il avait dans la main. Puis il se mit à me parler.

« Tu sais mon petit, je suis pas de la police, mais je sais quand quelqu'un ment... Et tu ne ment pas, enfin pas trop, et mal en plus. Je n'ai aucune preuve de ta culpabilité,t'inquiète, mais quand même, tu trouve ça normal toi, un gars s'assoit près de toi, il te demande ton nom et tu lui répond directement « je suis innocent » ? Je te connaît pas gamin, et sincèrement j'ai pas envie de courir derrière toi pendant toute la journée. »

« Je sais que t'es pas de la police. T'as pas l'uniforme bleu, que les policiers ont bien généralement. Et non, je ne te ments pas. Franchement, crois-moi ! Je suis innocent. Si un type menaçant s'approche de moi, je flippe, logique. Et comme je sais que quelques personnes se sont faits voler des chose, je préfère sortir les défenses cachées dans ma langue, en disant que je suis bel et bie ninnocent. Et si t'as pas envie de courir après moi pendant toute la journée, pourquoi tu le fais en ce moment même. Bon. Bref, j'y vais, moi, j'ai des trucs à faire... »

Je me suis levé. Je me tournais quand il me disait ceci :

« Donc, on va faire simple, tu rend simplement ce que tu viens de voler, comme au p'tit gros là bas, et je te cherche plus des noises... Ou alors tu as autre chose à proposer, peut être ? »

« J'ai rien volé, pas besoin de me suivre comme ça. On dirait un psychopathe qui suit sa cible. Ça fait peur ! Et la chose que j'ai à proposer c'est que je me barre tranquille et que tu admets que je suis innocent. Merci. Et maintenant, laisse moi partir »

Après avoir dit ça, je le regardais et il me faisait un sourire carnassier. Il avait la dentition d'un Carvanha. Pff... Je faisais semblant de flipper, mais en réalité, il n'avait pas l'air effrayant. Il était même moins effrayant qu'avant. Pff... Je m'en suis allé vers le Quartier des habitations, là où j'habite.

Le jeune homme, ce Sylph Sense me semble bien bizarre quand même, il est suspect, terriblement suspect, pourtant je n'ai aucune preuve tangible, juste la couleur de cheveux, et ce n'est pas si rare les cheveux blanc, j'en suis la preuve vivante.... Finalement dit à Simiabraz de rentrer, que c'était certainement la dernière sortie que je lui demande. Il part, très certainement au manoir, tout joyeux de n'avoir plus d'obligation envers moi. Je soupire un coup et sors Hécatte, ma mushana de sa pokéball. Elle apparaît toute ensommeillée, comme à son habitude, la fumée verte s'élevant doucement en l'air, puis je ferme les yeux, me laissant dans les bras de Morphée, ou plutôt dans l'hypnose que Hécatte me lance. Qund je suis profondément endormi je me concentre du mieux que je peux pour visualiser le jeune homme, sa tête apparaissant clairement, les moindres détails de son visage se matérialisant... Et je me réveille en sursaut, comme à mon habitude, ma tâche étant accomplie. Je la regarde et elle daigne ouvrir un peu les yeux, signifiant qu'elle est complètement réveillée et apte à m'écouter.

Je me lève et retourne voir le petit gros, qui s'est assis sur un banc plus loin, ses mains trifouillant dans ses poches. Quand il me voie il se lève et dit d'une voix tremblotante :

C'est bon, vous avez récupérez mon argent ?

Non, pas encore, j'ai besoin d'une dernière chose de votre part, c'était lui le voleur ?

Je montre mushana dont la fumée ce change petit à petit en visage, prenant la forme de la tête de Sylph, que j'ai rêvé quelques instants plus tôt. Le petit gros hoche la tête et je n'en attend pas plus, j'avais raison, le gamin et le voleur. Je n'ai plus le temps de fendre la foule, surtout sans brise glace devant moi... Je fais revenir Hécatte et sort une autre pokéball, libérant cette fois Alexandre, mon massif Mastouffe, atteint de gigantisme depuis la naissance, ce qui fait qu'il est.... Grand... Il fait plus d'un mètre 60 pour une centaine de kilos, donc je ne le fais sortir que très rarement en intérieur... Il aboit joyeusement, avant que je lui saute dessus et de dire d'un voix forte :

Police, écartez vous !!

D'un seul coup, comme mus par un grand patriotisme, ou la peur d'être écrasé, tout les passants se stoppent et se recule sur les bords de la rue me laissant libre champs, je ne voie plus le jeune homme mais lance Mastouffe à pleine vitesse droit devant, le chevauchant tel un galopa, tandis qu'il file vers le quartier des habitations.

La foule s'écarte dès que j'arrive se qui me laisse une vision panoramique, jaugeant chaque personnes avant de le repérer plus loin. Je fonce vers lui, Mastouffe aboyant vers lui tandis que je dis d'un voix grave et forte :

Sylph Sens Tyum, vous êtes en état d'arrestation pour vol à la tire, arrêtez vous !

Je continue à m'avancer à une vitesse vertigineuse vers lui, mais il à encore le temps de s'enfuir, c'est les petites ruelles qui manque par ici.... Il n'aura pas le culot de faire ça !

Ahah, je m'en étais bien sorti. Ah, ils sont idiots, ces flics. Vachement idiots même, non ? J'étais sur un toit au dessus du policier possible, et le grassouillet à qui j'avais volé de l'argent lui demandait s'il avait récupéré son argent. Son Mushana visualisait ma tête, mais avec un détail de trop. Quand j'ai regardé autour de moi pour faire un tour d'horizon, je vis quelqu'un qui était exactement comme moi, en regardant de derrière. C'est fou, quand même, la vie humaine. On est tous différents mais il y a des personnes qui nous ressemblent de toutes pièces. Hum... Je vis le « flic » s'approcher de cette personne, de mon sosie, et moi, j'en ai profité pour m'en aller, le portefeuille plein. Je suis descendu dans une ruelle où il y avait des cartons pour monter sur le toit d'à côté. Je descendais du toit et je montais sur les cartons, visiblements bien rempli,puisque je pouvais mettre mon pied dessus sans me vautrer au sol. Une fois sur le deuxième toit, je cours dessus et je saute sur le troisième. En l'air, mon cœur s'est mis à battre. Certes, c'est des petites maisons, et pas des grandes, mais je n'aimerais pas tomber quand même. J'ai failli tomber, mais j'ai réussi à attraper le bout de la maison, et je me suis remonté. J'avais peur que celui aux cheveux blancs me voie m'enfuir. Je me suis mis à courir, puis je suis descendu et je me suis frayé un chemin parmi les ruelles. J'ai vu des caisses en bois qui me permettraient de monter sur un toit et, sans réfléchir, je suis monté. Je courais à mon maximum, et je me suis vautré au sol, je n'avais pas vu la corniche qui allait me faire trébucher et tomber au sol.

Il n'essaie même pas de s'échapper, c'est presque trop simple, le jeune homme est soit un inconscient, soit il est sûr de sa victoire, donc un inconscient aussi.. Je fais sauter mastouffe sur lui, le plaquant au sol avant de descendre et de le retourner et lui dit d'une voix forte :

Jeune homme vous êteeeeesssss... Pas le bon.... Alexandre, lâche le..

Le jeune homme a un regard terrifié tandis que je lui tends la main pour le relever, avant de me mettre à rouspéter, il m'a échappé le petit con... Je l'aurais.... Je regarde autour de moi tandis que le jeune homme s'enfuit en courant, apeuré par mon action, puis me mets à réfléchir, comment pourrais-je le retrouver, il a du s'enfuit depuis longtemps... Ou alors... Ou alors, comme on dis, on ne change pas les habitudes qui gagnent, il me semble que c'est ça le proverbe... Bref, je lève les yeux vers les toits, scrutant chaque parcelle potentiellement utilisable, puis ressors la pokéball d'Hécatte, la libérant dans la rue, avant de lui demander :

Ma chère, transporte moi la haut s'il te plaît !

Bien sûr mon cher Linus

Je souris et révoque Alexandre tandis qu'une aura violette m'entoure, me transportant sur le toit d'un petit immeuble, puis je me remet à regarder partout, puis je crois voir une silhouette courant plus loin. Un sourire carnassier se dessine sur mon visage et je me mets à courir, suivis de près par Mushana qui me transporte au dessus d'une rue quand je ne peux traverser ailleurs. Je m'approche de plus en plus, étant peut être à quelques dizaines de mètres de lui avant de me ramasser sur le sol, m’étalant comme une bouse sur un toit, avant de me relever, de m’épousseter et de pester contre ce caillou multicolore que je viens de me taper et qui m'a fait tomber, je le prends dans ma main, il est parfaitement rond et me fait penser à quelque chose de familier...
Je le glisse dans ma poche puis regarde Sylph pour ne pas le perdre de vue puis me remet à courir et finalement je l'atteins presque, mais c'est lui qui chute au bord du toit, directement dans le vide. Mon cœur rate un battement et je me jette au sol, lançant ma main vers lui, agrippant au dernier moment sa manche. Le gamin est lourd, mais je peux le remonter, ça va... Quoique... Je souris et lui dit, tandis qu'il pend dans le vide, retenu par ma seule main :

Alors mon grand, tu veux que je te remonte ? Si tu promet de ne plus faire de vol à la tire, je veux bien t'éviter la chute disons.... Dix mètres plus bas ? Alors, ta réponse ?

J'attends qu'il me réponde puis envoie un puissant ordre mental, avant de lâcher sa main et de le laisser tomber. Puis je saute à sa suite, rigolant presque...

Finalement, Sylph est arrêter à un mètre du sol, retenu par le psyko de mushana, tandis que je descend lentement jusqu'au sol, mon manteau brun flottant dans l'air, retenu par le psyko de mushana qu'il à déclencher après avoir retenu Sylph. Je croise les bras tandis que mes pieds touchent doucement le sol.

Alors mon grand, tu as compris la leçon, on reste ami ?

Je lui tends ma main et le relève en souriant, gentiment cette fois, puis l'approche de moi et lui glisse à l'oreille :

Soit plus discret au moins la prochaine fois, tu sais, on apprend pas au vieux singe à faire la grimace...

« Dégage. J'ai pas besoin de toi, j'peux descendre seul. »

A ces mots, l'autre idiot m'a laissé tomber. Oh, je vole. Il a un pokémon Psy lui. J'ai failli tomber, et il me laisse pas en paix. La police, c'est idiot. Et celui là remporte la palme de l'idiotie. Je ne pus m'empêcher d'applaudir lorsque j'entendis :

« Alors mon grand, tu as compris la leçon, on reste ami ? »

Là, j'ai ri. Beaucoup trop ri. Moi, devenir ami avec un policier ?Hein ? Il a dit « Reste ami » ? Autant faire semblant d'être d'accord. Alors, je fis semblant d'être apeuré en disant : 

« Oh, oui ! Oui, oui, oui ! J'ai tout compris ! Vite, lâche moi ! »

Je ne pus m'empêcher de mentir :

« Une personne me recherche ! On veut me tuer ! Vite, lâche moi, sinon j'vais me faire étriper ! C'est pour ça que je fuis ! Je n'ai jamais rien volé ! Laisse moi ! J'dois rentrer chez moi ! »

Je me débattais. Je voulais toucher le sol.

« Laisse moi, je t'ai dit ! Je veux pas me faire tuer ! Allez ! Dépêche ! J'attends ! Vite ! »

Il approchait sa main de moi pour me relever en souriant, puis me chuchota :

« Soit plus discret au moins la prochaine fois, tu sais, on apprend pas au vieux singe à faire la grimace... »

« Bon, j'avoue, tu m'as chopé. J'ferais plus ça. Mais là, c'est vrai, quelqu'un veut ma peau, alors si tu veux pas avoir la mort d'un adolescent à priori innocent sur la conscience, je te conseille de me lâcher gentiment et de me laisser fuir en paix. Et là, tu vas me proposer ton aide. Mais je répondrais non, car je sais me débrouiller et suis assez intelligent pour me servir du décor. Bon, au revoir, j'dois fuir moi. A plus. On se reverra sûrement assez tôt. »