Huummm. Je levais ma tête vers le ciel, d’après la position du soleil, je pouvais en déduire qu’on était surement en avant-midi. Oui. Le soleil était la seule façon que je connaissais pour savoir plus ou moins à quel moment de la journée, on était. Certes, le moment m’importait peu à la fin. Quelques doux nuages blancs voguaient paisiblement dans cette mer lointaine qui régnait au-dessus de la tête de tout. Yulind était sur ma tête, regardant les alentours paisiblement. Disons qu’elle n’avait pas eu envie de marcher, donc avait trouvée la meilleure place pour réaliser son désir… À la base, Luzrov squattait mes bras, mais à force de se faire embêter par celle qui était sur ma tête en ce moment, il avait fini par aller rejoindre Fethmus, Wirukun et Muse au sol.

J’étais comme toujours simplement vêtu de mon genre de poncho bien usé avec le temps. Certes, le manteau que m’avait laissé Duncan était bien mieux, puisqu’il était en bon état, mais en plein jour sous le soleil ambiant, j’avais que trop chaud avec… Du coup, je l’avais simplement laissée à un endroit en particulier dans la forêt. Arrêtant un instant pour simplement placer ma main droite devant mes yeux.

- Liii évoo, évoli ? (Le soleil, encore… ?) Lançât Fethmus en posant son regard inquiet vers moi. – Évolii évo évooli. (Tu devrais aller un peu à l’ombre.)

Retirant ma main droite d’où elle était, pour hocher simplement ma tête légèrement de manière positive, tout en me rendant simplement sous un arbre rougeâtre, comme tout le reste de la végétation qui se trouvait dans ce vaste lieu. Arf… Que je n’aimais pas le soleil parfois, mwa… Enfin, je suppose que cela était un des malus quand on était albinos. Fixant le ciel lointain à travers les branches des arbres, tout en m’assoyant paisiblement. Muse était restée au soleil, allonger dans l’herbe avec Wirukun qui lui tournait autour. Yulind se prenait toujours pour la reine de tous toujours bien placer sur son trône qui n’était nul autre que ma tête, alors que les deux autres fennecs s’étaient simplement assis à ma gauche. Restant ainsi paisiblement, jusqu’à ce que le jeune Luzrov me sorte de ma transe. Celui-ci s’était placé sur ces quatre pattes en mode alerté.

- Volii évoli évoo évoli… (Je crois qu’il y a quelqu’un dans les parages…)

Aux dires de ce dernier, je me levais directement, tout en suivant mon "petit frère", pour finir par effectivement apercevoir une jeune femme plus loin, filant rapidement me cacher derrière l’arbre le plus près de moi, sortant que ma tête de derrière l'arbre, curieuse. Fethmus m’avait suivi, y’avait que Wirukun et Muse qui étaient resté un peu à l’écart, profitant du beau temps.

HRP:

Il était encore relativement tôt lorsque Pandore s'était embarqué sur le ferry pour rejoindre l'île centrale de leur archipel. Elle avait pensé à emporter avec elle des vêtements plus légers que ceux qu'elle avait l'habitude de porter à Miyerkules, afin de faire face au climat plus clément qu'il y avait là-bas.
Elle avait laissé son café aux bon soin de son assistante, secondée par Lore et Hilda. Avec elle, Faust et Walter, le premier l'accompagnant directement, le deuxième dans sa pokéball : l'Amonita n'aimait pas se déplacer, encore moins dans la foule, encore moins en milieu inconnu, et cela, Pandore le respectait. L'Hélionceau en revanche, appréciait particulièrement ces balades imprévues.
La Nautilienne était donc resté quelques jours à la Capitale, avant de s'embarquer vers son véritable objectif : le bois d'Hiiaka !
La forêt pourpre en toutes saisons recelait – disait-on – nombres de plantes rares et de baies qui intéressaient grandement la jeune femme. Grâce aux plantes et aux fruits qu'elle avait fait pousser chez elle, elle avait réussi à élaborer de nouveaux thés, mais également, de nouvelles pâtisseries. De plus, ces baies lui permettait une assurance pour la santé de ses pokemons. C'était donc le cœur déterminé qu'elle s'était aventuré dans le bosquet.
Elle avait prit tout de même soin de s'équiper d'une carte et d'une boussole, mais prenez garde à ne pas trop s'éloigner du sentier. Faust, lui, se contentait de surveiller que sa maîtresse était toujours derrière lui avant de continuer à gambader un peu partout dans les fourrées, et à s'amuser à attraper toutes les feuilles qui pouvaient passer sous ses pattes de félin.
Finalement, après quelques courtes heures de marche, elle tomba sur ce qu'elle cherchait avec tant d'ardeur. Il y avait non loin d'elle un buisson de baies qu'elle s'empressa de rejoindre en quelques pas.
Faust, quant à lui, remarqua la pause de Pandore et se rapprocha d'elle pour ne pas la perdre... Ce serait ballot tout de même. La Nautilienne examinait les baies avec un œil d'expert ( ce qu'elle n'était pas ), hésitant à les arracher ou pas. Il fallait choisir avec soin, et laisser le reste pour les pokemons de la forêt, elle ne se permettrait pas de les dépouiller. Elle resta donc de longs instants à étudier le buisson, cherchant dans sa mémoire les informations qu'elle avait lu dans un guide de jardinage.
C'est alors qu'entre deux marmonnements indistincts de Pandore, l'Hélionceau, qui avait finit par s'allonger, se redressa d'un sursaut et huma l'air, inquiet. Dans les premiers instants, la jeune femme n'y prêta guère attention. En réalité, elle réalisa que son pokemon avait sentit quelque chose que lorsque celui-ci émit un feulement étouffé avant de se jeter dans un buisson derrière elle.
Paniquée, sa première réaction fut de se relever d'un bond et de reculer. Là, elle manqua de trébucher mais réussit à se rattraper à la dernière seconde avant de comprendre enfin que Faust venait de sauter sur... Sur une petite fille ?!

-Faust ! Arrête ! Stop !

… Autant parler à un poteau que ça aurait plus d'effet. Le comprenant alors que les mots s'échappaient plus par reflexe que par réel espoir qu'ils aient un quelconque point, Pandore s'était déjà élancé vers son pokemon pour l'empêcher de continuer.
Elle aurait put sortir sa pokéball.. Mais elle n'y avait tout simplement pas songé, et elle bataillait désormais à récupérer et calme l'Hélionceau. Dans la mêlée elle repéra un bon nombre d'Evolis et rendit compte qu'au niveau du nombre, éterniser le conflit ne serait pas à leur avantage. Elle parvint donc finalement à récupérer Faust par la peau du coup, après avoir été griffée par elle ne savait pas trop qui ou quoi, et se recula vivement pour tenter de signifier qu'elle levait le drapeau blanc. D'un regard, elle fusilla son pokemon du regard, ce qui, par chance, le ramena à la réalité et le calma rapidement, puis, après l'avoir reposé à terre, s'agenouilla à son tour pour faire face à ce qu'elle avait bien identifié comme une petite fille, vêtue d'un large pancho relativement... Vieux.

-Ca va ? Il ne t'a pas fait trop mal ?

Questionna t-elle doucement, tentant de se faire le moins menaçante possible alors que Faust étudiait désormais ce qu'il avait débusqué.

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[Hrp : Voilà :,D J'espère que ça te convient, je voulais aller un peu plus loin, mais contextuellement, j'en ai déjà fait beaucoup. S'il y a quoi que ce soit qui te dérange ou te chiffonne, n'hésite pas, je peux changer à la demande :v]

Alors que curieusement, je continuais de regarder l’inconnu au loin… Enfin, je ne pouvais pas dire que je l’avais regardé bien longtemps, bien vite un petit lion, c’était approcher d’où j’étais. Avant même que j’ai le temps de réaliser qu'il était là, celui-ci s’était balancer sur moi, me fessant tomber à la renverse, j’avais seulement eu le temps de placer mon bras droit devant mon vissage au cas où. Yulind sur la tête, avait eu le temps de sauter par terre avant que je ne touche complètement le sol, s’assoyant simplement en regardant la scène d’un drôle d’air. Commençant à me débattre en panique totale. Luzrov et Fethmus c’étaient rapidement placés en position défensive. Disons, que si personne ne faisait rien, le lionceau allait surement se prendre deux fennecs en pleine poire.

- Liii ! Év'li, évoli év ? Lii ! Voli évoli év, lii ! (Hooo ! C’qui, qui va gagner ? Oh ! Je parie sur le lion, mwa !)
- Évoli, v'li év'li… Vooo. Évolii. (Yulind, c’pas l’moment… Rhaa. Laisse faire.) Grognant Luzrov envers sa sœur, pour reporter son attention sur le félin.

À peine, la dame eut-elle attrapé celui sur moi, que je m’étais relevée, restant plus ou moins à quatre pattes, en fait, j’étais plus accroupi, mais bon. Grognant envers le l'Helionceau. Drôle de réaction direz-vous ? Peut-être, mais pour moi, cela m’était simplement venu naturellement. Tandis que les Évolis n’avaient point bougés de leur position. Sauf, pour Wirukun qui était arrivé avec Muse à cause de l’énervement présent, ne comprenant guère la situation, les deux arrivants, c’étaient contenter de regarder calmement. De toute façon, quelle que soit la situation, la Germignon bleutée allait rester en dehors de tout cela, puisqu’elle n’aimait guère se battre.

Aux dires de la jeune femme, ma position ne changeait guère, mais par contre, j’arrêtais mes grognements inutiles. Un peu de sang coulait de mon bras droit. Une morsure ou peut-être une griffure de la part du lion ? Je n’en savais rien, disons que je n’avais guère porté attention sur le coup. Passant d’un état plutôt agressif à de la peur… J’avais peur… ? Peur de quoi exactement ? Je ne savais guère au final. Surement pas parce que je saignais un peu. En fait, je ne savais pas… Légèrement prit de panique sur comment réagir face à tout cela, je ne répondis guère à la dame, mais me laissais tomber à genoux, enfin pas vraiment tomber puisque avec ma position actuelle, ils étaient déjà très près du sol. Pour commencer a pleurée simplement sous la panique… Certes, cela n’était guère une réaction très utilise de ma part, mais bon…

Yulind soupira des plus belles en me voyant faire, alors que Wirukun se contentait de pencher légèrement la tête sur le côté gauche, tentant de comprendre quoique ce soit. Muse était simplement près de Wirukun ne savant guère comment réagir. Il n’eut que Luzrov et Fethmus qui était venu s’asseoir à côté de moi, d’un air plutôt inquiet.

Surprise ? Oui, c'était le moins que l'on pouvait dire quant à l'état d'esprit présent de Pandore. En face d'elle, la jeune fille avait finit par arrêter de grogner envers Faust, qui, en réponse, lui lançait un regard curieux et fasciné. Son comportement était pour le moins étrange, voir même sauvage et primitif, ce qui, en soit, fit se poser plusieurs questions à la jeune femme. Cependant, elle n'eut pas le loisir de les développer, car un filet de sang coulait le long du bras de la petite fille, et ce détail alarma Pandore. Etait-ce Faust qui avait causé  cette plaie ? Ou ses débattements frénétiques lors du combats ? Peu importait, car dans tous les cas, Pandore en était la responsable indirecte.
Inquiète, elle commença à fouiller dans l'une des poches de sa jupe – cousue à la main pour plus de commodités – pour tenter de trouver un mouchoir, quelque chose qui puisse l'aider à nettoyer la plaie de la jeune fille. Or, pendant ce court instant, alors qu'elle mettait enfin la main sur ce qu'elle cherchait, un bruit et un mouvement attirèrent à nouveau son attention.
Devant elle, la petite fille était passée d'accroupie à, à genoux, et désormais, son visage rond était baigné par des larmes. Prise au dépourvue, Pandore resta quelques secondes figées alors que Faust se rapprochait en reniflant avec curiosité. Son absence passée, l'adepte d'Helix se reprit en secouant vivement la tête et en esquissant un mouvement vers la jeune fille.
Avec toute la douceur dont elle était capable, Pandore posa ses mains sur les épaules de la jeune fille pour tenter de la rassurer. Elle esquissa également un sourire maternelle, mais elle n'était pas sûre qu'il soit vu. Doucement, elle prit la parole, presque en murmurant.

-Là, là, ne pleure pas, c'est finit... Faust n'est pas méchant... Pendant qu'elle parlait, ses mains frictionnait doucement les épaules de la petite fille pour la calmer. Il s'excuse, regarde...

Et alors qu'elle parlait, elle dirigea son regard vers l'Helionceau qui ronronnait déjà quelques excuses dans son langage. Satisfaite, Pandore finit par glisser ses bras dans le dos de la jeune fille, dans un geste protecteur et presque maternel.

-Shh, c'est finit, ça va aller, ne t'inquiète pas...

Elle la garda contre elle encore quelques instants avant de la libérer et de la tenir à bout de bras. Son sourire était toujours là, tentant de la faire sourire à son tour. Doucement, elle récupéra son mouchoir dans une main pour l'approcher de la blessure de la petite fille. Elle n'avait pas l'air bien grave, mais dans le doute, elle préféra s'annoncer.

-Doucement, laisse moi regarder... Il faut nettoyer ça...

Avec grande précaution, elle attrapa le bras de la petite fille, ignorant que le sien avait plus ou moins subit le même traitement, et commença à étudier les dégats. Ce n'était pas grave, elle nettoya rapidement la plaie comme elle pouvait, puis attacha son mouchoir pour empêcher une quelconque saleté d'entrer. Son œuvre achevée, elle se redressa quelques peu pour étudier la jeune fille avec un sourire bienveillant, le même qui l'accompagnait à chaque fois qu'elle faisait une nouvelle rencontre. Il était désormais temps, à ses yeux, d'en savoir un peu plus sur cette jeune inconnue.

-Dis moi... Qui es-tu ? Tu es perdue ? Où est ton papa ? Ou ta maman ? Que fais-tu dans ces bois ?

A mesure que les questions filaient dans la bouche de Pandore, elle se rendait réellement compte que cette rencontre n'avait rien d'anodin, et peu à peu, son imagination lui rendait compte des pires scénarios. Rapidement, elle se dit qu'il fallait qu'elle protège cette fragile petite chose !

Faust, quand à lui, continua de renifler l'humaine avant de se glisser sur le côté et gargouiller d'autres excuses maladroites : il avait rarement eut l'occasion de s'adresser à d'autres pokemons que ceux de Pandore...

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[Hrp : Oh geez... Désolée pour le temps de réponse ;n; J'espère que ça te convient tout de même, et si quoique ce soit te dérange, n'hésite pas à me le dire, je changerai o/]

Lorsque le lionceau se rapprochait de moi pour me sentir, Luzrov ne plus s’empêcher de poser son regard sérieux sur ce dernier. Voulant un peu dire que s’il tentait quoique ce soit de nouveau, il n’allait surement pas rester paisible bien longtemps. Le même regard fut adressé à la jeune femme lorsqu’elle bougeait. Quant à moi, je ne réagissais point lorsque le Hélionceau c’était approcher trop prise avec moi-même et mes pleurs du simplement à la panique. De même que lorsque la femme s’approchait, j’avais réalisée qu’elle avait bougé seulement lorsque je sentis les mains de cette dernière sur mes épaules. Je portais mon attention, malgré mes larmes, sur elle sérieusement seulement à ces dires. Dire qui me calmait un peu, sans pour autant arrêter complètement mes larmes. Par contre, lorsqu’elle me serrait dans ces bras, peu à peu sans vraiment comprendre pourquoi, j’avais arrêtée de pleurer. Drôlement, je n’essayais point de me débattre ou autre, non, je restais ainsi à me calmer peu à peu.

Lorsqu’elle me laissait plus ou moins aller, enfin, elle me tenait toujours, mais à bout de bras, j’avais arrêtée de pleurer, souriant légèrement à son sourire. Disons, que le fait que j’étais légèrement blessé et le fait que cette humaine m’était inconnue, je n’arrivais guère à sourire davantage. J’étais un peu craintive envers la façon de faire de la jeune femme, mais je la laissais faire tout de même, elle n’avait pas l’air bien méchant.

Maintenant plus calme, je restais assise par terre, mes yeux poser sur la jeune femme. Restant silencieux en premier temps a simplement me répéter inutilement la plupart des questions de celle en face de moi dans ma tête. Ce fut les ronronnements d’excuse du lionceau qui me fit sortir de ma transe. Adressant un léger sourire à ce dernier, pour ensuite porter mon regard vers la jeune femme.

- Hum. Elysia. Papa, maman ? Huumm. Quelque part dans bois, je suppose. Moi, vie ici. Lançais-je d’un timbre plutôt naïf comme si cela était tout à fait normal. - Aah ! Toi, blesser aussi ? Terminais-je sous le même timbre naïf.

Pendant ce temps, Wirukun et Muse s’étaient rapprochés de l’Hélionceau un air plutôt enjoué et amical. Luzrov avait préféré rester assis près de moi. Tandis que Fethmus était allée rejoindre Yulind qui s’était un peu mise à l’écart, paisiblement.