L’heure était venue, 19h, l’heure de plier les stands. C’est avec un peu de deception que j’avais plié et ranger mes affaires. Je n’avais quasiment rien vendu, j’étais un peu triste, mais qu’importe, ce n’était pas grave je trouverais des familles pour ces petits bonhomme, je l’espérais. Après quelques seconde, je réunis mes Pokémons, puis allais déposer les trépied et la planche dans un local qu’on avait mis a notre disposition. Une fois rangé, je regardais l’heure 19h30… Je souris, un peu triste, puis me dirigeais vers le restaurant ou Linus m’attendait. En chemin, je fis revenir tout mon monde, puis après quelques minutes, me présentais devant le restaurant. Je faisais un peu plouc devant un tel établissement, et l’espace de quelques minutes, j’hésitais a ne pas venir. Après tout, ce n’était pas la première fois que je me défillais…
Après quelque sseconde, et une grande bouffée d’air, je pénétrais dans le restaurant, et m’approchais de l’accueil. L’homme me considéra de haut en bas et de bas en haut, avant de m’écouter. Je vis dans son regard de dédain, qu’il ne ferait rien pour m’aider. Je lui demandais donc courtoisement de me guider jusqu’à la table de Linus. L’homme regarda longtemps dans son registre, avant de lever un sourcil :

-Vous êtes monsieur Zwei ?

J’acquésciais. L’homme m’apprit que quelqu’un, sans avoir donné de nom, avait déposé quelque chose pour moi, et il me confia un paquet d’une certaine taille. Je pris quelques seconde pour soupeser le tout, et au poids, je su immédiatement qu’il s’agissait d’un œuf. J’ouvris dans les yeux : ce n’était pas possible. J’ouvris le paquet rapidement, et reconnu l’une de mes vieille cloche de verre, avec, a l’intérieur, un œuf de Kraknoix. De grand yeux surpris, avant que je ne regarde la carte accrochée dessus :

« -Voici un cadeau de votre vieil ami. J’espère avoir bientôt le plaisir de refaire affaire avec vous, monsieur Zwei ! -Un vieil ami de Kanto »

Je ne reconnaissais ni l’écriture, et je ne connaissais aucune personne dans mon entourage qui avait un Libegon apte a faire des œufs… Ce mystère m’intriguais, mais la voix dédaigneuse de l’homme me ramena a la réalité. Il me demanda de le suivre, et j’empoignais la hanse de la cloche, et le suivit tranquillement. Il m’amena jusqu’à un coin tranquille, ou le repas était déjà servis, et ou le vin coulait déjà. Il me tira ma chaise, et m’assis, puis parti. Moi je posais mon sac et mon œuf a coté de ma chaise, avant de regarder Linus :

-Tu as sorti le grand jeu, ma parole. J’ai bien cru qu’ils allaient me refuser a l’entrée, haha.

Parfait, le restaurant, bien que je m'en doutais, était à la hauteur de mes attentes, le service étant superbe, le menu bien fourni, aussi bien que la cartes des vins, parfait pour ainsi dire, il ne manque plus que la pièce maîtresse de cette soirée, le beau et grand Rodrigue. Je souris en pensant cela, le revoir seul à seul me fera du bien, nous pourrons parler de tant de choses intéressantes !
En tout cas, le vin est à table, depuis maintenant cinq minutes, et je fais des allers retours nerveux dans la pièce que nous occupons, à l'écart de la salle de restaurant, comme quoi, payer une des suites les plus luxueuse de l'hôtel fourni quelques menus avantages... En même temps, au prix que ça coûte, encore heureux, j'ai faillit faire un infarctus en voyant la note, mais pour Rodrigue, je suis prêt à quelques sacrifices.

Bon, messieurs, servez le repas, puis laissez moi, mon compagnon de repas ne devrais plus tarder...

Les deux serveurs présent hochent la tête tandis qu'ils déposent dans les assiettes des splendides entrées aux truffes et au foie gras, accompagné de salades et autres verdures, puis verse une belle cuvée Bastiques dans nos verres.

Puis enfin je le voie dans l'entrée, en train de parler avec le personnel gérant l'entrée, qui le laisse difficilement entrée. Sans qu'il me voie, je me met à table, pour éviter de paraître que je l'attendais impatiemment depuis au moins une demie heure puis admire mon verre de vin, jusqu'à ce qu'il arrive, que le serveur l'assois et que nous nous retrouvons donc seul dans la pièce éclairée par de faibles lumières sur les murs, les serveurs ayant visiblement décidé qu'un repas à la bougie était à privilégié, pourquoi pas après tout....
Quant Rodrigue me dit qu'il a sortit le grand jeu, je sourit gentiment :

Bien sûr, pour les grandes occasions, on sort le grand jeu ! Et nous sommes dans les périodes de Noël, alors, je me suis dit pourquoi pas ! Et puis, une si belle occasion de te revoir, ça ne se refuse pas !

Je regarde un peu la table, sa nappe de soie rouge, les couverts en argent, avec les habituels deux couteaux et deux fourchettes, en plus des deux cuillères et des deux assiettes bien sûr. J'attrape mon verre de vin et le fais tournoyer dans ma main, d'un geste machinal, puis lui dit d'une voix calme :

Alors, comment vas tu ? Maintenant nous pouvons parler tranquillement, en détails, sans que personne ne vienne nous déranger...

Je lui sourit une nouvelle fois puis lui indique son assiette :

Et sers toi au fait, la nourriture est faites pour manger, et nous pouvons très bien discuter en mangeant.

Finalement installés dans uen pièce a part, dans une ambiance des plus cosy, le décor des plus somptueux. Je n’avais pas l’habitude de ce genre d’établissement. Même a l’épouqe ou je faisais fortune je n’avais jamais utilisé cet argent dans les restaurants, je préférais plutôt privilégier l’entrainement de mes Pokémons plutôt que mon propre plaisir, de ce fait j’étais un peu dépaysé. Je lancais une phrase pour détendre l’atmosphère, et le jeune homme répliqué qu’il s’agissait d’une grande occasion, en mettant en avant Noel. C’est vrai, oui, j’avais fais quoi moi a Noel ? Je l’avais passé dans le desert, les pieds dans le sable. Bah, je m’en fichais un peu. Mais oui, c’était Noel, et a Noel on offrait des cadeaux aux gens qu’on aimait et j’avais justement pris son cadeau. Oui j’y avais pensé.
Pendant que le jeune homme regarde l’environs, moi je plongeais mon regard dans mon assiete, c’était vraiment appetissant, et fort agréable a sentir, et cela me donnait l’eau a la bouche. Il avait vraiment mis le paquet, et j’avais un peu de mal a ne pas être reconnaissant, tout en éprouvant des remords. Maintenant que ma vie était stable, je pense que… Que… Peut être. Je verrais encore un peu plus tard, mais je me promis de lui dire. Il me demanda a nouveau comment j’allais, et je me perdis dans ses yeux, plus profond que les lacs les plus calmes, puis il enchaina sur le festin devant moi, oh ne t’inquiète pas, je ne vais pas faire que regarder.

-J’ai… Quelque chose pour toi. Je voulais te l’offrir avant, mais on ne s’est pas croisé

Je me penchais sur mon sac, et en sortit une petite boite enrubannée grossièrement de papier. Avec l’argent que j’avais récuperer grâce a mon boulot, j’avais pu me permettre cette folie, bien que ce soit peu de chose. Donc la boite était de taille moyenne, plus large que longue, le ruban sur le sommet était volumineux, mais pas trop, et « Linus » était écris a la main de ma part sur une petite carte pendante.

-Ouvre le, s’il te plait.

J’étais un peu géné, et le rouge monté a mes joues me trahissait somptueusement. A l’intérieur, il y avait un écrin de velour bleu, dans lequel il y avait deux objets inscrusté dedans. La première était une Mega-gemme X. Vu que j’en avais largement plus que nécessaire je pouvais m’en séparer sans problème, et a coté, il y avait une pokéball, avec un petit cœur au dessus. Une simple gommette achetée 30 yens aux marché du coin, mais j’avais trouvé que cela faisait bien. A l’intérieur, ce qu’elle contenait ? Un Baggaid shiney. Le jeune homme avait montré son intérêt vis-à-vis de ce Pokémon, et j’avais trouvé toutes les excuses possibles pour ne pas le lui donner, justement parce que je comptais le lui donner aujourd’hui.
Je passais ma main dans mes cheveux, détournant mon regard embarassé de mon vis-à-vis, avant de dire, un petit sourire sur les traits :

-Joyeux Noel, Linus.

Puis l’assiette devant moi sembla bien plus intéressant, je commencais donc tranquillement, piquant dans la salade tranquillement, et je fus surpris de manger une telle salade, même elle était délicieuse et croquante a souhait.

Je regarde Rodrigue avec un sourire béa sur ma tête, il m'offrait un cadeau, alors que je le savais en manquer d'argent, il m'offrait un cadeau, à moi... Si j’étais sentimental, j'écraserai une larme, et en plus aurais l'air ridicule, heureusement que je ne le suis pas alors, je peux me permettre de simplement rougir un peu tandis que j'ouvre le paquet, révélant une pokéball, contenant d'après les dires de Rodrigue, un baggaid... Et une méga gemme X... Je ne sais pas quoi faire, du coup, je prend la pokéball délicatement, comme s'il s'agissait d'un nouveau né, et la pose près de mon assiette, pour l'examiner plus attentivement, avant de la glisser dans la poche de mon manteau, pour m'assurer qu'elle reste en sécurité et ne bouge pas avant longtemps.
Je ne sais quoi dire non plus, restant devant ça, comme un idiot certainement, puis me reprend et dit d'une voix un peu chamboulée par l'émotion :

Je... Euh... Rod... Je ne... Merci... Merci de tout cœur.....

Je rougit légèrement avant de me mettre une claque mentale et de me dire en bredouillant de trac:

Je...Je crois avoir quelque chose moi aussi...

Je me lève, et attrape de la poche de mon manteau posée sur ma chaise un petit paquet, plus petit que le sien, en forme de carré parfait, emballé avec du papier doré et un ruban couleur argent et une petite étiquette « Rodrigue Zwei » accrochée dessus. Je lui pose devant son assiette, n'osant pas lui remettre en main propre et lui dit :

Je... Joyeux Noël Rodrigue...

Et dedans, sur un petit coussin noir de jais, se trouve une Luxe ball renfermant un métalosse, que j'ai attrapé dans la mine quelques jours auparavant, et dont j'avais compris que Rodrigue les appréciés, me gardant bien de lui dire que j'en avais un pour luiet avec ça, une méga gemme Y, glissé juste devant la pokéball. De plus, j'avais glissé dans la boîte un Sucre d'orge en forme d'étoile, et à l'intérieur de celui ci, un plus petit en forme de Coeur.

Je manque presque de rigoler de nervosité mais sourit simplement, avant de réajuster mes lunettes et de me concentrer sur mon foie gras, qui semble être la seule chose à regarder pour ne pas que je rougisse.

Alors que je pensais que le jeune homme soit pris au dépourvu, qu’il se retrouve beta devant ce cadeau. Mais visiblement les grands esprit se rencontrent, ce que je ne manquais pas de lui dire, et le jeune homme sortit une boite, plus petite que la mienne, en or et argent. Je me retrouvais a sourire une fois de plus, grand débile que j’étais, et pris la boite qui était sagement posée a coté de mon assiete, et l’ouvrit, les mains tremblantes. Un écrin similaire au mien, sauf dans la couleur se qui se dépareillait de la mienne. Son contenu, agencé autrement, mais similèrement le même, le me sourire :

-Les grands esprits se rencontrent vraiment, a ce que je vois.

Je pris la pierre, sensiblement la même a celle que j’avais donnée a Linus, mais elle était légèrement différente. Dans la pokéball, un Metalosse shiney m’attendait. J’étais curieux de voir la tête qu’il avait, vu la Bête qu’il s’agissait, enfin je pris le scre d’orge, et le regardait en souriant : c’était la petite attention mignonne. Je repris la boite, la refmerma délicatement, et la pris contre mon cœur, avant de voir que Linus adoptait la même attitude que moi tout a l’heure. Après le câlin a la boite, je la rangeais avec précaution dans mon sac, puis je laissais un temps a Linus et a moi-même, pour digerer le bonheur qui nous traversait tout les deux… Et pour profiter de nos assiete respective.
Une fois avoir entame un peu mon assiette, je me mis en quête d’un sujet de conversation, finalement, le seul que je trouvais, le seul potable, étai celui-ci :

-Juste avant de quitter le désert, j’ai capturer un deuxième absol. Ducoup je me suis retrouvé embêté, parce que « Absol, attaque machin » ça marchait plus. DUcoup je leur ai trouvé des surnoms : Apollon et Artemis. Et presque juste après ça, j’ai croisé deux droles de type dans le combat. Je l’ai ai provoqué en duel, et ils ont eut beaucoup de mal face a Sans… Que tu ne connais pas. Tu sais, le Ningale, que tu as combattu ? Eh bien il a évolué, il y a un moment maintenant, et j’ai surnommé Munja, Sans. Qui, en méga-évoluant est juste une tuerie… Mais si tu as combattu contre, oui je m’en souviens, ton Gallame et son Eclat magik !

Je souris, avant de me taire a nouveau : mes propos étaient d’une futilité monstre et j’avais presque honte d’en avoir parlé avec tant d’entrain. Mais si on ne parlait pas de nos aventures respectives, on allait bien se faire chier durant ce repas ! Finalement je goutais ce fameux vin, et je le trouvais très bon, je n’avais pas gouter d’aussi bon vin que… Que… Que depuis longtemps en fait.

Je souris en repensant à l'anecdote de Rodrigue avec son Munja, même son méga munja, bien difficile à battre tant qu'on ne sait pas de quel type il est, et même quand on l'apprend, seule une attaque fée peut nous sauver... Ce qui est plutôt réduit comme option, j'avais moi même eu beaucoup de mal à l'époque de notre bataille, dans ce désert bien trop chaud pour être accueillant, enfin, c'est un désert, en même temps, c'est plutôt logique.... Je souris en repensant à notre combat  et me demande ce que cela donnerai si nous en refaisions un maintenant, avec nos équipes actuelles... Je me ferais sûrement battre à plates coutures, Rodrigue à toujours était bon au combat, moi beaucoup moins....
J'attrape mon verre de vin et bois une gorgée en ajoutant dans l'histoire de Rodrigue :

Apollon et Artémis... Dieu du soleil et déesse de la lune, les jumeaux sacré, la chasseresse et le musiciens, maîtres des arts.... Bon choix, je ne savais pas que tu t'intéresser à la mythologie grecque ? Enfin...

Je reprend une gorgée et ajoute mon histoire à la discussion :

Oui, tu sais, mon équipe de pokémon combat à était malheureusement disloquée, maintenant, ils prennent une retraite bien méritée dans mon manoir, travaillant en faisant des travaux d'entretien et m'aidant à tenir le domaine, c'est un bon moyen pour eux de se reposer, de rester près de moi, et de m'aider en même temps, tandis que mon équipe actuelle convient bien mieux à mon travail de policier.

Une ombre de regret passe sur moi visage en disant cela, mon travail de policier.... Surtout ma chasse effrénée des champions de cette maudite ligue clandestine.... Si seulement j'arrivai à en attraper ne serais-ce qu'un seul.... J'efface ces idées noires pour me concentrer sur la joyeuse soirée en prévision, je ne vais pas me gâcher cette magnifique opportunité de profiter un peu de Rodrigue avec une stupide idée fixe.
Je regarde Rodrigue boire le vin et l'apprécier, et ça, j'en suis heureux, qu'il est appréciable de le voir sourire à nouveau....

Et bien mon cher, je voie que tu l'aime bien ce grand cru ! J'en suis heureux ! Mais je crains de ne pas avoir tant d'histoire que ça pour ma part... Alors... Voyons... Ah si, je me suis perdu dans Kanaloa pendant deux jours, deux jours à être poursuivi par des pokémons spectre, j'ai capturé de multiple pokémons et à part ça, mon boulot d'inspecteur me prend quasiment tout mon temps, surtout que la scientifique de La Centrale, même si on est plusieurs chefs et que nous avons pléthores d'aides c'est... Compliqué....

Je regarde mon assiette est découvre... Qu'elle est déjà vide ? Et bien, je mange comme un morfale, où alors le temps passe à une vitesse prodigieuse avec mon cher Rodrigue. Je me penche un peu en avant, regardant si Rodrigue lui aussi à fini de manger. Bon, si c'est le cas, je vais peut être appeler la suite, que nous n'allons pas rester devant des assiettes vides pendant deux heures non plus !

Je racontais donc mon histoire tranquillement, tout en écoutant les commentaires de Linus. Je souris quand il découvris mon « amour » pour la mythologie grecque. Il énuméra les caractéristique des deux dieux que j’avais choisis afin de donneur leurs noms a mes compagnons. Je souris : même si’l avait l’important de leurs caractéritique, il passait a coté du plus important :

-Réputés aussi bien pour leur beauté que leurs jumellage. Je n’ai pas choisis ces deux noms au hasard, c’était bel et bien pour leurs beauté respective que j’ai choisis d’appeler mes Absols ainsi. Et oui, disons que je suis croyant, et que cette mythologie… Eh bien j’y crois, haha. Je sais que mon Pokémon gardien est Celebi.

L’espace de quelque seconde, je me revis dans son temple, en compagnie d’Aku, et si la vision avait duré plus longtemps que quelque seconde, je suis sur que j’aurai pu essentir a nouveau ma cheville cassée, mais là n’était pas le sujet, d’un revers de main je chassais cette vision et écoutais ce que le jeune homme répliquais a mon anecdote des plus mièvres. Il m’explique que les Pokémons que je connaissais étaient en train de prendre du repos chez lui, après tout ça. Je me demandais ce qui avait bien pu le pousser a subitement changer alors que son équipe était arrivée a ce stade d’excellence, mais je me doutais qu’il devait y avoir une histoire un peu sombre derrière, et je n’avais pas envie de pourrir la soirée a ça, donc je pris le parti de ne rien dire, et de le laisser terminer de parler tranquillement.
Il termina en parlant de son visage de policier, et je vis une ombre passer dans ses yeux, et je compris que j’avais eu raison de ne pas rembrayer sur cette histoire d’abandon, si je pouvais l’appeler ainsi. Voyant qu’il y avait un blanc dans la conversation, j’attrapais d’un geste machinal mon badge dans le revers de mon manteau posé sur la chaise, et le lui montrait fièrement en disant :

-Je ne suis pas sur de te l’avoir dis : mais j’ai été pris moi aussi dans les forces de l’ordre ! J’ai eu un Caninos plutôt spécial, mais adorable. J’espère avoir l’occasion de te le montrer lors d’un duel, car je compte bien te montrer les progrès de mon équipe !

Finalement, l’entrain retomba un peu et je me réfugiais dans mon verre, et visiblement ma satisfaction se laissa voir sur mes traits, car mon vis-à-vis en profita pour repartir avec. Il embraya enfin en m’expliqua qu’il avait eut des ennuis avec des Pokémons spectres, et qu’il était mon supérieur hierarchique a la Centrale. Heureusement que je dépendais de Miyerkule, mais quand même. JE souris, sachant exactement de quoi il parlait : au final les différents bureaux étaient tous les mêmes, tous surbookés et tous incapables de se débrouiller. Mais ce n’était pas grave, ce soir, c’était sûrement amusant.
Pendant que le jeune homme finissait de parler, j’étais en train de finir mon assiette, et je découvris avec stupeur que mon vis-à-vis m’avait précédé mais… Ou avait-il trouvé le temps de mangé ? Cela m’amusa, et termina rapidement mon assiette, et utilisa ce délicieux vin pour aider a faire passer les derniers bout de pain/foie gras. Puis après quelques seconde je regardais mon amis, que je trouvais très séduisant sous cette lumière. Ma main se leva toute seule, traversa toute seule la table, et le bout de mes doigts échouèrent sur la joue de Linus, qu’ils caressèrent doucement un moment, mes yeux plongés, rêveur, dans les siens. Quand je revins sur terre, je sursautais, avant de ramener ma main contre moi, tout en tournant le regard et en rougissant

Je souris encore une fois quand Rodrigue me parle d'un futur défi avec son équipe et ses nouveaux pokémons, évidemment que je ne refuserai pas, jamais, une si belle occasion de tester nos forces commune, je suis certain que cela pourrai porter ses fruits !

Évidemment ! Et je compte bien les voir, c'est que cette fois, tu n'arriveras pas à mettre un seul de mes pokémons Ko ! Je compte bien la dessus mon grand !

Je rigole un peu en disant cela et le regarde, le détaille, ses longs cheveux noirs, ses habits, pas très classes, mais allant tellement bien sûr lui que je l'imaginerai difficilement avec autre chose, et puis ce regard... Ce regard qui ferai tomber amoureux un mort de la beauté et de la gentillesse du garçon... Je pense machinalement au badge de police dans la poche de mon manteau, à Alexandre, mon Mastouffe, que j'ai eu encore tout petit en ponchien quand je suis entré dans la police de La Centrale, tout un tas de bons souvenirs, qui eux, me font sentir bien, en plus de la présence apaisante de Rodrigue, qui pourrait me calmer dans toutes situations, tellement ses yeux sont profonds....

Et c'est là que le déclic arriva, sans m'en rendre compte, en fixant Rodrigue dans les yeux, celui ci bouge lentement sa main sur la joue, et la caresse doucement, tandis que je passe d'une couleur de peau normale à celle d'une tomate bien mûre. Je le laisse faire, n'osant pas briser ce moment d'intimité mais celui ci semble se rendre compte de son geste, et se retire, tout gêné, prenant sa main contre lui. Je reste comme ça un moment, ne sachant que faire et puis... Oh ! Au diable les convenance, putain, il me plaît !

Et en pensant cela je me lève de ma chaise et en me penchant vers lui l'embrasse tendrement, pendant au moins trente secondes, sans briser ce moment délicieux de silence de d'amour.... JE finis par me rasseoir et attrape la main de Rodrigue, la caressant doucement de mes doigts, comme l'objet le plus précieux du monde, et dit d'une voix basse :

Rodrigue... Je.. Je t'aime, nom d'arceus... J'espère ne pas aller trop vite pour toi, mais Arceus que je t'aime....

Le jeune homem répondit a mon invitation de combat avec entrain, en me disant que je n’arriverais pas a mettre un seul de se spokemons KO. J’étais bien curieux de voir cela, et je lui glissais avec un sourire en coin et un petit air canaille sur les traits :

-Ne soit pas trop sur de toi, bonhomme. Je te signale qu’on s’est entrainé pendant quatre moi dans un desert, hein.

Oui, ce n’était pas rien quand même, nous avions entrainer nos corps et nos esprits dans le même pendant, pendant que monsieur était en train de moisir dans le fond de son bureau a Central, haha. Finalement, le premier contact de ce soir se passa, et le jeune homme réagis mieux que ce a quoi je pensais : il rougit énormément, avant de se lever et de m’embrasser. Je répondit avec amour au baiser, tranquillement, puis finalement, il me fit une déclaration a laquelle je ne savais que répondre. Voila la question qui me tourmentait depuis tout ce temps, et si je m’étais échappé ce matin là dans le desert, ce n’était pour aucune autre raison que de la couardise. Je ne savais pas que penser, et je n’avais fais que repousser le moment ou j’allais devoir mettre mon cœur a nu.
Je rougis, détournais le regard, avant de réfléchir quelque seconde. Après avoir regardé ma main bandée, je redressais les yeux, sans pour autant regarder Linus, et lui dis, aussi honnêtement que ma voix tremblante me permettait :

-E-ecoute Li-Linus… Je-euh… Je ne dis pas que je ne t’aime pas, non au contraire. Je t’apprécie… Enormément. Je… J’ai envie de te rendre heureux… Tu es plus qu’un ami… Je… Je ne sais pas. Je ne sais pas si ton amour est réciproque, Linus, mais sache que tu ne me laisses pas indifférent et que tu es plus qu’un ami pour moi.

Je rebaissais le regard, j’avais peur de mettre la soirée par terre, lui qui s’était donné tant de mal pour tout mettre sur pied, et moi je foutais tout en l’air avec mes doutes. Après quelques seconde, je ne tardais pas a me rendre compte que j’étais tout bonnement incapable de dire ces mots. Et je ne tardais pas a l’ajouter, un peu précipitemment, a mon vis-à-vis :

-Je ne peux pas… Je crois que c’est trop pour moi, de te faire de telle déclaration… S’il te plait, ne m’en veut pas… Je… Je… Je… Je peux pas… Pardonne moi…

C’était pathétique, et mon regard était maintenant perdu dans le fond de mon verre de vin, qui restait abandonné dans son verre. Mes mains, crispées sur mes genou et mon regard fuyant me donnait une image pathétique que je ne pensais pas avoir avant longtemps. Comme quoi, tout les cœurs tombent devant l’être apprécié…

Cette fois, je ne sais pas quoi dire pour le coup, je reste comme un crétin, sans aucune émotion sur le visage, ni de la joie, ni de la tristesse, encore moins de la douleur ou de la compassion pour Rodrigue... Pourtant, le jeune homme vient de me dire que je ne le laissais pas indifférent, et que j'étais plus qu'un ami, mais de l'autre coté il n'arrive pas à articuler trois mots, un simple « je t'aime » m'aurait transporter d'extase, je me serais contentais de ces trois mots, même à peine soufflés, juste soupirés, peut être même écrit, mais non, rien de tout cela... Mais pourtant, je n'arrive pas à être en colère face à lui, face à ce crétin si intelligent, ce bel homme totalement mal habillé, sa chevelure si mal soignée et tellement attirante, alors je me contente de laisser partir mon regard dans le vague, mon attention étant soudainement partie pour un magnifique pot de fleur prêt de lui... Je reste comme ça sans parler durant quelques instants, puis soupire longuement avant d'attraper une petite clochette dorée près de moi, qui je secoue mollement. Un serveur arrive donc, avec un « messieurs » comme salut et je lui dit d'une voix où on peux sentir poindre une petite pointe de déception :

Rodrigue, inutile de rester ici, nous allons finir cette discussion dans la suite, nous serons plus à l'aise pour parler... Monsieur le serveur, faites monter la suite dans la chambre s'il vous plaît.

Il hoche la tête et s'éloigne après une petite révérence, tandis que je me lève, attrapant mon manteau et le posant sur mon bras. Je regarde Rodrigue et lui dit d'une voix posée :

Tu sais Rodrigue, je dois être soit très amoureux, soit complément con pour penser que tu es simplement trop blessé au fond de toi pour ne pouvoir me dire ces trois petits mots... Mais ce n'est pas grave, aller viens, montons dans la suite...

Je lui tends la main pour le lever tandis que j'entends le « tint » de l'ascenseur qui arrive, avec personne dedans, et personne à par nous qui monte, parfait.... Nous grimpons tout les deux dans la cabine, silencieuse, et j'appuie sur le dernier étage, tandis que le ronronnement de l'ascenseur et le seul bruit que nous pouvons entendre ici..

Il l’avait mal pris… IL l’avait complètement mal pris… Je soupirais, un peu déçu que le jeune homme n’ai pas compris la teneur exact de mes propos. D’un autre coté je n’avais pas été particulièrement délicat non plus dans ma manière de les avancer, mais je ne voulais pas dans un autre temps qu’il se méprenne. Mais ce n’était pas grave, il n’était pas encore parti en courant, alors je supposais qu’il n’était pas encore totalement en colère contre moi. Le silence s’installe alors que plus personne n’ose dire quoi que ce soit : moi sûrement par peur de m’enfoncer dans ma couardise, et l’aute sûrement parce qu’il avait peur de tenir des propos blessant a mon égard… AU final je n’en savais rien. Il finit par rompre le silence d’un teintemen de clochette, et de briser notre silence mal a l’aise par l’incongrue présence d’un serveur.
IL reprit la parole, en m’invitant a aller dans la chambre, j’avais l’impression qu’il m’invitait juste parce qu’il avait payé la chambre, et sans plus autre chose en tête. Mais je me levais, ramenais doucement ma chaise contre la table, avant de ramasser mes affaires, pendant que l’autre me fait quelques reproche. Je me sentis blessé : alors c’était ça : il ne pouvait pas comprendre que j’avais perdu mon cœur quelque part au fond d’un brasier. Pour lui tout le monde devait être heureux, même après ce que j’ai vécu. Tsss. Même si je rangeais ma rancœur au fond de moi, elle serait là. Je lui en voulait de ne pas comprendre ce par quoi j’étais passé.
Il finit par me tendre sa main, et je glissais la main dedans, après avoir passé une hanse de mon sac autour de mon coude pour pouvoir le balader. Une fois dans l’ascenseur je restais nerveusement a coté de lui : j’avais l’impression que ce rendez vous galant était compromis au plus haut point, mais j’avait toujours l’espoir que ça irait mieux après quelques minutes. L’ascenseur arriva a destination. La suite était luxueuse, je n’avais jamais vu quelque chose d’aussi riche, et je me demandais sincérement comme le jeune homme avait pu se payer ceci. Je veux bien qu’être policier paye bien, mais de la a pouvoir louer une telle suite, je me demandais si’l n’y avait pas un peu d’argent sale derrière, mais je me gardais bien de lui dire quoi que ce soit, après tout je n’étais pas là pour ça.
Une agréable odeur sucrée regnait dans les lieux, et en la reniflant je souris, avant de regarer Linus :

-Ça sent drolement bon, dis donc. C’est agréable.

Je me sentais curieusement plus détendu, a mesure que je restait dans cette chambre. Peut être était-ce l’ambiance, ou tout simplement d’être en privé avec Linus, cela me faisait du bien, qu’en savais-je ?

Le trajet dans l'ascenseur fut court, et heureusement, je n'allais pas attendre encore longtemps dans la même pièce que Rodrigue, surtout si exiguë sans rien faire. Rodrigue me tenait la main, je tenais la sienne, nous étions si proche que je retenais mon souffle par moment, pour ne rien dire et ne pas faire plus de mauvais pas que ça, le rendez vous n'était pas encore compromis, mais il allais l'être si j'ouvrais trop ma bouche pour le moment, je me tus donc durant l'ascension et dans le couloir, puis ouvrit la porte de la suite avec la carte magnétique, invitant Rodrigue à l'intérieur.
Je pénètre à sa suite redécouvrant la mienne, je ne suis rentré qu'une seule fois dedans pour me changer tout à l'heure, et maintenant, avec Rodrigue dedans, je peux l'admirer comme elle se doit d'être admirée : La grande suite possède quatre pièces et un balcon, une salle de bain spacieuse tout en marbre, avec douche et baignoire, des toilettes fort confortable, une chambre avec un grand lit à deux, une couverture de soie rouge posée sur le lit et un traversin brun chocolat pour se reposer mais surtout, la pièce centrale, un grand salon, avec de nombreux tableaux de paysage kalien, un grand canapé couleur crème et une table basse de verre, sur laquelle est déposé un plateau d'argent en deux couverts, avec une oie farcie aux prunes, d'où l'odeur sucrée que Rodrigue remarque.

J'espère que tu as encore faim, car le repas n'est pas fini, ou alors préfère tu faire autre chose ? Je pense pouvoir satisfaire toutes tes demandes dans ce si bel hôtel !

Je dis ça avec un grand sourire, peut être un peu provocateur, c'est vrai que je peux tout faire, appeler le dessert en avance, commander du champagne, demander un masseur ou même faire monter un film pour l'écran plat de la chambre, et même bien plus de choses, ici, tout est compris dans le prix de la location de la chambre... Encore heureux d'ailleurs....

Alors, que décide tu ? Nous avons toute la soirée à passer ensemble, j'espère que tu as des idées en tête.

Je m'assois et croise les jambes, l'invitant à poser ses affaires sur un buffet près d'un mur et faire de même sur le canapé très confortable et moelleux.

Une fois dans la suite, je fus agréablement surpris de constaté le luxe de l’endroit. Linus ne tarda pas a m’inviter a enlever mon manteau et poser mon sac dans un coin, ce que je fais, après avoir donner un regard amoureux a l’œuf : voila si longtemps que je n’en avais pas tenu dans mes mains, j’avais presque un accroc au cœur de m’en séparer, même si je n’allais pas loin. J’enlevais donc ma cape ainsi que mes chaussures afin d’être plus a l’aise, que je posais là ou mon amant m’avait indiqué, avant de faire quelques pas dans la pièce, afin d’en apprécier tout les détails et la décoration magnifique. Il finit par attirer a nouveau mon attention en parlant, et m’offrir un sourire des plus provocateur qui me fit me mordre la lèvre a mon tour, joueur, avant de m’approcher de la chaise et de m’asseoir tranquillement, sans quitter de mon regard de braise mon vis-à-vis.
Il ne tarda pas a reprendre la parole et je souris avant de montrer d’un geste ample la table qui nous attendait, je n’avais plus particulièrement faim en voyant cette table, cependant cela me donnait l’idée d’un jeu, et j’avais bien envie de tester mon vis-à-vis. Je le regardais donc d’un œil gourmand s’asseoir et se mettre devant moi. D’un air décontract je posais mon dos contre le siège, mon coude sur l’accourdoir, et ma joue sur mon poing fermé, tout en affichant un petit sourire amusé. Une fois le jeune homme en face de moi installé mon pied serpenta jusqu’à lui avant… de se poser sur ses jambes croisées… Fais chier. Discrètement, espérant qu’il n’ait pas sentit mon « attaque » je retire mon pied et le remet sous ma chaise, un peu déçu de m’être heurté a cet obstacle inattendu

Mon regard passa de Rodrigue à la table remplie de Victuaille, puis à Rod, puis à la table, puis à Rod, ainsi de suite, jaugeant quelles idées j'avais en tête c'est à dire pas grand chose, enfin si, j'avais des projets mais ces projets là, on ne les mène pas en claquant des doigts, sauf si les personnes en face sont... Enfin bref....

Je te propose de passer directement au dessert mon cher Rod, nous n'allons pas nous embarrasser de toutes cette nourriture superflue..

Je dis ça en souriant, dévoilant toutes mes dents blanches offrant un sourire carnassier, signe que j'avais faim, mais pas forcément de la nourriture sur la table. Je me lève à la suite pour prendre sur la table un dessert, une sorte de glace coulant un peu, arrosée d'une belle dose de Rhum puis fais un signe du doigt à Rodrigue, l'invitant clairement à venir s'asseoir sur le canapé près de moi, tandis que je me décale légèrement pour lui faire de la place.

Quand il s'assoit je frissonne doucement à son contact avant de sourire de plus belle, et plongeant la cuillère dans le dessert dégoulinant en sortant un belle cuillerée. Je le regarde amusé avant de dire :

J'espère que ça ne t'embête pas de partager la même cuillère, il n'y en a qu'une seule...

Je prend dans ma bouche la glace coulante, en faisant couler un peu sur le coin de ma bouche, avant d'en reprendre dans le dessert et de cette fois approcher de la bouche de Rodrigue la cuillère pleine de glace et de sourire en disant:

Alors, tu me fais l'honneur de goûter ? Si ça peut te rassurer, ce n'est pas moi qui l'ai fait, alors tu peux manger sans risque.

Visiblement, devant la gène qui s’affichait autour de la table entre lui et moi qui ne savait pas quoi faire. Et visiblement il partageait ma lassitude du repas, parce qu’il me proposa très justement de passer tout simplement au dessert, délaissant le plat principal qui semblait succulent si l’atmosphère de l’endroit ne me montait pas a la tête. Le sourire qu’il m’envoya ne me laissa aucun doute quant a la nature des projets qu’il nourrissait envers moi ce soir, et je pris plaisir a lui rendre un regard amusé et cachotier. Je regarde le jeune homme se lever et s’approcher de la table ou une cloche de verre recelait une glace qui nous attendait.
Mon compagnon me fit signe de le rejoindre ce que je fis amusé, et passais justement devant mon manteau ou mon attirail de boulot était encore, et m’emparais de l’un de ces objets discretement, et je le fourrais dans la poche arrière de mon pantalon. Le jeune homme eut l’amabilité de me faire de la place, et je me laisse tomber tranquillement sur le canapé, sans me soucier que notre différence de poids fasse faire un bond a Linus ou pas suite a l’appel d’air dans le coussin lui-même. Le jeune homme continua en prenant une cuillère de glace qu’il enleva du reste, la glace ayant attendu a température ambiante ayant commencé a coulé, et il ne me demanda si cela ne me dérangeais pas, n’ayant qu’une cuillère propre. Mes fesses oui, ça t’arrange que mystérieusement le lave-vaisselle soit en panne, et que l’hotel entier soit en rade de savon et d’éponge, hein, héhé.
Je secoue la tête pour lui faire signe que cela ne me dérangeais pas, et le bondin pris la première cuillère, en laissant volontairement couler rien que pour m’aguiché… Désolé mon ami, cela ne m’excite pas de te voir manger comme un enfant. Mais bien entendu je gardais ces pensées pour moi, et regardais la glace devant mes lèvres. La petite phrase du jeune homme me fit sourire, et tout en prenant la cuillère entre mes dents, je me saisis de la paire de menotte que j’avait pris tout a l’heure, et tout en glissant mes mains contre ses bras, je basculais mon corps en avant pour fermer la distance entre nous, et profitais que le canapé soit contre le lit, et que les barres soient juste derrière nous, pour attacher le jeune homme au canapé :

-Alors si je dois me méfier que tu me drogue, je vais devoir t’arrêter, n’est-ce pas, vilain jeune homme.

Tout en gardant la cuillère entre les dents, je pris la peine d’écarter la coupe de glace pour ne pas la renverser, je la posais derrière moi pour plus de prudence, puis passais mes mains gantées de noir sur son torse, puis je pris plaisir a l’effeuiller doucement, épaisseur par épaisseur une après l’autre, pour le seul plaisir de pouvoir voir son torse, enfin nu devant moi. Avec un petit sourire de prédateur, je me saisis de la cuillère, que j’avais toujours entre les dents, et la sorti de là : la glace, bien que partiellement fondue, y était toujours et je dis, tout en gardant la même expression :

-Eh bien, mon ami, pourquoi ne pas faire « aaaah ».

Je pris la cuillère comme on la prendrais pour un enfant et l’approcha des lèvres du jeunes hommes, mais juste avant qu’il ne puisse s’en saisir, la glace « coula malencontreusement » contre son torse, ce qui me fit légèrement rire et je dis alors :

-Oups, la glace a fondu.

Évidemment, je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas, même si sur le coup, ça m'a surpris je vous avoue, mais après quand on connaît un peu le personnage, c'est beaucoup plus logique... Enfin, quand Rodrigue m'a attaché avec ses menottes, ça m'a quand même un peu surpris, j'ai souris instantanément, et j'ai attendu qu'il parle pour ajouter après :

Effectivement, j'ai certainement essayé de te droguer, je dois vraiment être une personne mauvaise....

Je souris en disant cela et laisse Rodrigue me toucher le torse, en même temps, ce n'est pas comme si je pouvais faire grand chose, attaché comme ça. Je le regarde donc, un sourire provocateur sur les lèvres, tandis qu'il fait tomber la glace sur mon torse. Je le regarde dans les yeux et dit d'une voix basse :

Ooooh, mais tu es maladroit en plus ? C'est bien malin, il va falloir nettoyer cette glace sur moi maintenant...

Je me détends en essayant de voir si les menottes sont bien attachées, et elles sont effectivement bien attachées, ils connaît son affaire pour le coup le beau jeune homme... Et bien, je vais faire ce que je sais faire de mieux, je vais provoquer, j'aime bien faire ça, surtout si c'est Rodrigue en face :

Enfin, si tu te sens capable de « nettoyer » ça, après je me doutes bien que tu n'osera pas mon grand, tu as certainement peur de moi, le grand méchant ? Hein ?

Puis je souris encore une fois, fermant les yeux et frissonnant sous les caresses de Rodrigue, qui me font sentir tout chaud d'un coup...

Le jeune homme réagissait a chacune de mes paroles, et cela ne me faisait que sourire a chaque fois un peu plus. Quand il avoua avoir essayer de me droguer je m’approchais de lui de manière a ce que nos souffles se mélangent et je lui murmurais alors, en le regardant dans les yeux :

-Je vais devoir alors te punir, et faire régner la justice.

Et cette punition se matérialisa sous la forme de la cuillère de glace, et tout en l’effeuillant tranquillement. Alors que je m’attendais au moins a un gémissement dûe a la fraicheur de la glace, il se contenta de me regarder, provocateur, avant de déplorer ma maladresse et de me demander de nettoyer. Je ne répliquais rien, tout a mon jeu. Alors que j’étais en train de regarder la glace rouler sur son corps bouillant, j’entendis le tintement des chaines, signe que monsieur cherchait a se libérer, visiblement il oubliait quue j’avais été formé a maîtriser des criminels qui se débattent, et donc qu’il y avait extrêmement peu de chance que les menottes soient mal attachées, surtout quand ma proie ne se débattait pas le moins du monde.
Puis le jeune homme repris la parole alors que j’étais en train de me saisir de la coupe de glace abandonnée, qui n’était pas encore totalement fondue, et me mis au défi de venir le nettoyer, mais je me sentais d’humeur joueuse, et je ne voulais pas lui faire plaisir sir vite. Je lui laissais donc un petit sourire amusé sans parole, alors qu’avec ma cuillère je venais mélanger la glace afin que ce qu’il en restait raffraichisse la glace fondue le plus possible, puis je repris ma cuillère puis, sans plus me dérangé, me mis a dessiner des arabesques de glace sur le torse de mon ami, un petit sourire moqueur sur les traits, sans me soucier ce qu’il pouvait bien me dire. Tout a mon œuvre mon regard amoureux se perdi dans les montagnes enneigées que je venais de créer, oubliant l’espace d’un instant le monde autour de moi. Puis j’eu une idée, et mon regard s’anima a nouveau, sorti de sa rêverie, pour me plonger dans les lacs de Linus.
Délaissant la glace maintenant fondue, je me levais, et m’approchais du téléphone, sans un mot pour le jeune homme attaché. Je tapais le numéro de la reception et demandais au jeune homme uqi me répondit un assortiment de fruit non découpé ainsi que de la chantilly, et autre sirop et coulis. Bien que dubitatif, le receptionniste, a mon service accepta, et m’informa qu’on nous ferais monter cela tout de suite.  Je raccrochais ensuite et m’appuyais sur le comptoir ou était le téléphone :

-Cette pauvre glace ne sera pas suffisante pour nous deux, je me suis permis d’appeler quelques vivres supplémentaires. Tu es mignon attaché comme ça  Linus, tout a fait mignon.

De bref coups furent frapper a la porte, et comme je ne voulais pas que mon œuvre soit vue par d’autre, j’allais chercher le plateau repas moi-même, empêchant le serveur d’entrer. Je revins dans la pièce avec un large plat contenant des fruits aussi variés que colorés dans une main et un couteau, et un panier avec de nombreuses bouteilles dans l’autre. JE m’approchais de Linus, déposais les deux plats sur le sol, et me glissais entre ses jambes :

-J’ai toujours voulu faire un gâteau.

Je pris alors une orange que je pelais habillement, puis déposais une a une les tranches sur le torse du jeune homme, chantonnant une musique venu de Hoenn, amusé de faire ainsi languir mon ami. Ainsi pendant de longue minutes ou je ne faisais qu’effleurer le torse de mon ami des doigts, je disposais une a une les tranches de fruits que je faisais, disposait le sirop par-dessus le tout, m’amusais comme un enfant a jouer de la faiblesse du jeune homme. Finalement la touche final fut deux dose généreuse de chantilly sur les perles de chair sur la poitrine du jeune homme. Je me relevais, n’ayant pas épuisé tout les fruits, et regardais mon œuvre, et me mis dans la position du penser :

-Mmmmh. Il manque quelque chose, mais quoi…

Après quelques seconde de réfléxion je trouvais. Je m’approchais des placards, connaissant mon Linus il avait sûrement planqué quelques trucs intéressant ici, et je finis par trouver dans un placard lambda : un kit de bondage. Ce n’était pas tout a fait ce que je voulais en lui-même, je voulais juste les deux bandeaux. Je me saisis des deux objets, et veillant a rester dans le dos du jeune homme attaché, je fis tomber un premier voile devant les yeux de mon ami, et lui nouais le foulard autour de la tête, tout en veillant qu’il ne puisse plus voir un trait de lumière, avant de lui fourrer un autre bandeau dans la bouche cette fois, puis je lui murmurais d’une voix chaude et sensuelle contre l’oreille :

-Je prends les choses en main, a partir de maintenant. Détends toi.

Je regarde Rodrigue dans ces étrange exactions, du début jusqu'à la fin, souriant quand il étale la glace sur mon corps, frissonnant devant cette fraîcheur si douce appliquée par mon amant, le laissant dessiner une carte plutôt étrange sur mon torse, avec des paysages sortis de nul par, créant montagnes et lacs, plutôt agréables d'ailleurs, bien que froid.

Le compliment de Rodrigue me fais monter le rouge au joue, je ne suis pas timide, mais qu'il me dise ça me rend plutôt... Content... Mais même si je m'y attendais, les coups à la porte me font sursauter de peur, mais c'est surtout Rodrigue entrant avec l'immense plateau de fruit qui me fait un peu frémir, que vas t'il faire avec ça ? S'organiser un buffet sur moi ? Quand même pas, non ?

Ah ben si... Je me demande où tu veux en venir mon beau...

Et je comprend vite au moment où il se met à réfléchir à quelque chose, je crois savoir se qu'il cherche à l'instant même où il se met à fouiller dans mes placards, et j'espère FRANCHEMENT qu'il ne trouvera pas, sinon, je sens que je vais être mal... Quoique.... Finalement Rodrigue à simplement prit des bandeaux, que vas t'il faire avec ça ? Hein ?

Que vas tu faire avec ça mon am....

Et je comprend bien vite, avec un bandeaux sur les yeux et un dans la bouche, m'empêchant de dire ou faire quoi que ce soit d'autre. Je lui aurais bien répondu quand il me dit qu'il veux prendre soin de moi mais la seule chose sortant de ma bouche est un son étouffé par le bandeau.

Je me détends un peu plus, n'y voyant plus rien avec le bandeau me cachant la vue, et m'imagine tout un tas de chose que Rodrigue serait en train de me faire, dont certaines pas très rassurantes, mais finalement, ce fut autre chose qui l'emporta...

Je lui fait un clin d’œil en montrant la barre de fer entre mes doigts, puis lui dépose un rapide baiser avant qu'il me détache et que je m'éclipse vers la salle de bain et lui disant que j'en ai pour cinq minutes, le temps qu'il me rejoigne ou prépare son dossier.

Cinq minute plus tard je reviens les cheveux en pétard et dégoulinant, m'essuyant à la va vite, un peignoir de bain noir pour seul habit, et me pose sur le canapés, près de Rodrigue :

Alors, prêt pour nous mettre au travail ? Qu'es ce qu'on a là, tu me fait un petit briefing ?

Alors que je pensais que le jeune homme allait chercher a me demander voire m’implorer que je le détache, je me rendis compte que les barres avaient été descellées du lit et qu’il les avaient dans les mains. Ah la sale bête. Il se contenta de nettoyer ma main, avant de me faire un clin d’œil puis de disparaitre dans la salle de bain après m’avoir embrassé. Pendant que monsieur était parti se nettoyer de toute la merde que je lui avait étalé sur le corps, j’utilise le robinet que j’avais a disposition pour me laver le smains a mon tour, puis je revisse le barreau en place : ou il n’avait rien cassé, j’avais eu peur...
Finalement le jeune homme ne tarde pas a revenir habillé d’un seyant peignoir noir et je siffle sous la beauté suavage que dégageais le jeune homme. Après quelques seconde je m’approche de lui, et glisse une main sous le peignoir, avant de le rapprocher de moi d’une poigne sèche. Je le regarde dans les yeux, avant de murmure :

-Nudiste, va.

Je l’embrasse doucement, puis je le relache et m’approche de mon sac d’où j’extirpe un dossier plutôt gros. Après quelque sseconde je pousse toutes les victuailles froides de sur la table et j’installe mon fatras sur la longueur de la table. Après quelques seconde je commence par lui montrer un paquet de feuille :

-Là c’est l’enquète que j’ai mener au préalable dans la ville, en partant de la, puis en allant dans ce quartier et enfin en terminant ici.

JE montrais sur une carte de Miyerkule, vu que je dépendais de la juridiction de Myerkule, en parlant des différents quartier ou j’avais mené l’enquète. A vrai dire j’avais été voir pas mal d emonde, humain comme Pokémon, afin de savoir ce qui s’était passé. Après quelques seconde ma main continua vers des photos de profil de différents Pokémon et humain :

-Ce sont les principaux suspect de l’affaire. Les Pokémons sont les Pokémons ayant été vendu, et eux ceux qui auraient été potentiellement les vendeurs, identifié grâce a des portraits robot que voici.

J’estirpais des portrait qui ressemblaient plus ou moins aux photos. Ensuite j’expliquais ma démarche en long en large et en travers toujours avec a l’appui les témoignages des témoins et Pokémons pour finir par dire rapidement :

-Et donc je suppose que les vilains se planquent ici. Mais je ne suis pas sur non plus, cela pourrait être un piège. Et en plus j’aibesoin d’être supervisé par un inspecteur. Tu m’accorderais cette faveur ?

La poigne de Rodrigue lorsqu'il m'embrasse me fait frissonner mais je ne dit rien, il est si doux ce jeune homme plein d'ambition... Bien sûr, quand il me dit d'une voix basse le petit « nudiste » je ne peux m'empêcher d'ajouter :

Comme si ça te dérangeait...

Il m'embrasse rapidement et je m'assois donc sur le canapé, l'écoutant dans ses explications, même si mon attention est vite retenue par le dossier regroupant les éléments de l'enquête, preuves, témoignages, mobile, tout les choses utiles et nécessaire pour lancer une opération pareille, et visiblement, tout y était, plus qu'à lancer l'opération à proprement parler, mai s ça encore, ça n'allais pas se faire en claquant des doigts..

Hum.. Bien sûr que j'accepte de superviser tout ça, mais les démarches ne vont pas se faire en un jour, Miyerkules n'est pas dans ma zone d'influence, je ne pourrais pas demander spontanément une équipe au commissaire, il faudrait faire les procédures adéquates, cela prendrai plusieurs semaines de dégager ne serais ce que deux ou trois hommes... Mais en tout cas, c'est avec plaisir que je t'accorde cette faveur, t'avoir sous mes ordres directs, ça n'a pas de prix, même si j'attends en retour une compensation, quand la mission sera terminée, n'est ce pas ?

Je dis ça avec un sourire complice tandis que ma main vaque sur sa cuisse, la caressant doucement machinalement, puis ajoute cette fois un peu plus sérieusement :

Et donc cette mission ? Je suppose que tu préfère entrer, taper sur tout ce qui bouge, et ressortir, c'est ça ? Je prend donc l'artillerie lourde en pokémon, et me prépare à la grosse baston ?

Je rigole en disant cela, je ne sais même pas pourquoi je demande, je connais déjà la réponse, bien sûr que oui nous allons foncer dans le tas ! Rodrigue est plus proche de rhinoféroce que de la roserade en terme de subtilité...

Je rigole quand le jeune homme réplique a ma provocation, puis quand je me met a lui parler j’ai le plaisir de voir que j’avais toute son attention : il était captivé par ce que je disais ce qui me forcait a continuer toujours plus et c’était agréable de mener un tel briefing : je me sentais maître de la situation et je savais dans quoi je mettais les pieds. Cependant quand il repris la parole j’écoutais ce qu’il disait a son tour, et a mesure qu’il parlait mon sourire fleurit. Je quittais son coté pour retourner auprès de mon sac, d’où j’extirpais une petite chemise de plastique rose. Après qu’il eut terminé de parlé, je sortis la dérogation.
A vrai dire j’avais fait marché mon influence passée qui avait subsistée dans l’esprit de chacun, et mis en avant la puissance de mon équipe qui était bien supérieure a celle d’un agent normal, et j’avais ausis fait parlé de la réputation de Linus et avait un peu augmenté sa puissance pour que ça passe. Finalement après des semaines de négociation le chef avait accepté de nous laissé partir tout les deux, tout en se déchargeant de toute responsabilités si ça tournait mal. Mais j’avais une parfaite confiance en mes Pokémons, et je ne comptais pas me laisser avoir par ces vilains. Je m’approche donc du jeune homme, qui me caressa la cuisse, ne me laissant pas indifférent au contact, avant que je ne lui glisse la feuille entre les mains, puis que je m’approche de mon manteau et de mes bottes que j’enfille :

-S’il faut te dédommager en nature, ça me va. Après cette histoire je crois qu’il me faudra un bon massage. Et oui, on entre, on appréhende tout le monde et on repart avec les Pokémons. Aussi simple que ça.

Ma cape enfillée je me tourne vers mon ami, et lui dit en souriant, tout en prenant deux pokéball :

-Je ne t’ai pas présenté la dernière recrue tout droit venu du desert. Dis bonjour a Apollon.

Je fis alors apparaitre les deux absols dans la pièces. Tout deux regardèrent autour d’eux, avant de se focaliser sur Linus, et de se mettre a grogner. Je mis un genou a terre et les caresse doucement, les calmant. Les deux catastrophes calmées je regarde Linus et complète :

-Sa puissance couplée a celle de Sans sera plus que suffisante. Dans le doute j’ai quand même Helios et les autres. Habille toi, il faut qu’on frappe maintenant.

Je fis revenir les deux Pokémons avant de me mettre a la fenêtre, en attendant le jeune homme. Je laissais mon sac dans la chambre, je ne voulais pas m’encombrer de trop. Je ne pris que  mes menottes ainsi que mon fusil de service, et mes pokeballs et j’appelais dans le même mouvement un taxis pour qu’il vienne nous chercher a l’hotel. J’espérais que Linus sera aussi préparé que moi. Une fois le jeune homme prêt nous descendîmes dans le hall, puis jusqu’au taxis qui nous attendait sous la neige qui commencait a tomber.

Effectivement, ce garçon est plein de ressources, je me demande encore pourquoi je doute de lui quand je pose une question, vu qu'il a toujours la réponse, et c'est très agréable, comme ça, pas besoin de chercher, de farfouiller pour trouver les autorisations nécessaires, puisqu'il les as déjà, c'est simplement, par-fait !

J'attrape mon manteau beige et mes lunettes de vue, vive ma myopie, et le suis dans les couloirs, rassuré par la présence de ses pokémons, qui ont l'air tous puissants, moins que les miens bien sûr, mais puissants quand même. Nous entrons dans le taxi rapidement, pour éviter les flocons frais tombant du ciel dans une sorte de danse aérienne, très jolie, mais bien trop froide pour moi, la chaleur du taxi me fait du bien, et la proximité de Rodrigue me réchauffe aussi…

Bon, j'espère que ce n'est pas trop loin.. Tu permet que je mémorise les portrait robots dans ma base de données ? On est jamais trop sûr, si on ne les attrapes pas tous, ça nous évitera de devoir sortir ton dossier si bien rangé.

Je lui adresse un sourire et attrape une pokéball, libérant ma mushana, près de moi. Je le caresse doucement dit :

Rod, je te présente Hécatte, ma mushana, elle m'aide dans de nombreuses enquêtes avec ses pouvoirs psychiques. Bien, s'il te plaît, tu peux mémoriser les portaits ? Et du coup, réveille moi quand tu as finie, pour qu'on puisse aller « travailler ».

Bien sûr Linus, toujours heureuse de t'aider, et bonjour monsieur Rodrigue, Linus a beaucoup rêvé de vous, vous savez ?

Elle dit cette dernière partie de phrase en direction de Rodrigue, par télépathie, tandis que je rougit comme une pivoine, et que je ferme les yeux de honte, mais aussi du sommeil lourd qui m'envahit progressivement, suite à l'attaque hypnose qu'Hécatte à lancée sur moi

Quelques minutes plus tard, je me réveille, après avoir copieusement essayer de ne rêver que des malfrats et de leur portrait, en essayant d 'éviter au maximum mon affaire avec Rodrigue. Ce qui est pratique avec Hécatte, c'est que son espèce est une spécialiste des rêves, alors quand je veux « sauvegarder » quelque chose, je m'endors près d'elle, et elle conserve en mémoire les rêves, pouvant les reproduire avec sa fumée, ce qui est très pratique, avouons le

Je n'ai pas dormi trop longtemps j'espère ? On est arriver en tout cas, allons y… Parez pour casser du malfrat ?

Je descend du taxi à la suite de Rod, le laissant me conduire devant l'entrepôt qui semble abandonner, dans un quartier qui le paraît tout autant.
C'est un grand entrepôt de couleur verte, la peinture défraîchi montrant des murs plutôt sales, couvert de lierres par endroit, pile le lieu que personne n'irai visiter quoi…

Bon, je me permet de ne pas défoncer la porte, histoire d'avoir au moins un peu l'effet de surprise, non ?

J’attends son acquiescement puis me retourne, et pousse doucement la porte, qui par miracle ne grince pas, et je pénètre dans l'endroit qui est… Bizarrement bien tenu…

La porte donne sur une entrée délimité du reste de l'entrepôt par des cloisons en métal, et le reste n'est qu'une grand pièce, dans laquelle est entassé tout un tas de fatras bien trop organisés à mon goûts… D'un coté se trouve de grandes cages, généralement deux mètre de haut pour un mètre de large, avec des pokémons de tout type, de toute tailles enfermer dedans, et de l'autre coté, des malfrats, deux catégories je dirai : les gardes du lieu, certainement des mercenaire payés pas spécialement cher, habillé à la ken le survivants, avec des coiffures plus que pas normale, et des hommes bien mieux habillés, certains en costume, d'autres en habits de villes, certainement les acheteurs.

Pour le moment, la cloison de métal nous sépare de leur vue, mais j'entends un tintement vers l'avant et un des punks passe par ici, juste devant nous. Il arbore un air d'abord étonné, puis en colère avant d'ouvrir en grand la bouche pour juste hurler un « DES IN !!! » avant qu'il tombe au sol en ronflant bruyamment, assommé par l'hypnose d'Hécatte.

Dommage pour nous, il n'a suffit que de ça pour que toutes les personnes dans l'entrepôt nous remarque, certains ayant une tête outré, d'autre terrifié, ou encore passablement colériques…

Bon… je suppose qu'il va falloir se battre Rod… Et tenir nos positions, cette porte à l'air d'être la seule sortie de l'entrepôt, alors avec de la chance, aucun de ces gars ne sortira d'ici libre… Prêt pour la baston ?

Dans le taxi, je me retrouve un peu a l’étroit entre Linus et son Mushana. Ces Pokémons n’étaient pas petit, et l’arrière d’un véhicule n’était pas adapté pour trois personne de notre gabaris, mais je n’en dis rien, et laisse Linus operer tranquillement, je supposais qu’il avait ses propres manières de faire qui étaient sûrement plus subtiles que les miennes. Quand le petit Pokémon s’incruste dan smon esprit je le ferme par reflexe, je ne voulais pas contaminer le Pokémon avec toutes mes pensées noires refoulées. Je rougis quand je Pokémon m’avoua être dans les rêves de Linus et je me frotte l’arrière de la tête un peu gêné pendant que l’autre dadet s’endort comme un gosse en voiture… Je soupire avant de regarder la ville qui défille, me perdant dans mes craintes : si cela ne se passait pas bien, s’ils étaient plus puissant que nous, si Linus était blessé, voire pire…
Après un regard vers le dormeur je me penchais doucemen sur lui, et l’embrassa sur le coin des lèvres, veillant a ne pas le réveiller, puis après quelques seconde ou je contemplais le visage endormi de mon ami, je souris, sourire qui laissait largement passé mon inquietude, avant que je ne lui murmure a l’oreille :

-Moi aussi je t’aime, Linus.

Puis je reprends ma place correcte, laissant ensuite mon regard vers l’extérieur partir. Mon compagnon ne tarde pas a s’éveiller quelques minutes plus tard, juste au moment ou le taxi coupait le contact. Après quelques seconde je sortis péniblement de l’habitacle, puis je me penchais sur la vitre du conducteur. En deux trois mois je lui demandais de rester là, tout en lui assurant un dédomagement. Puis nous partîmes tout les deux vers l’entrepot. Je laissais faire Linus, surpris qu’il ne passe pas par la porte. M’enfin. Pendant qu’il était en train de manœuvre la porte pour ne pas la faire grincer, je fis apparaitre mes guerriers : les deux Absols, Pyrax, qui resterait a l’extérieur, Sans ainsi que MEtalosse.
Profitant d’être a l’extérieur et d’avoir le psychisme de Metalosse je donnais mes ordres a mes petits soldats :

« -Apollon, Sans et Artémis, avec moi. Hélios, tu reste dehors, tu attrapes de la manière que tu veux tout les éventuels fuyards, quand a toi, Métalosse, tu vas garder la porte. Il faut que tu empêche quiconque de sortir, d’accord ? Bien, en position. »

Je m’engouffrais donc a la suite de Linus, suivit des deux Absol et du Munja. Après quelques seconde Pyrax s’envola dans une cascade de feu, et Metalosse se posait a l’entrée, la bouchant de sa stature. Après quelques seconde j’avais rejoint Linus, le pistolet de service au poing, puis quand l’autre nous passe devant le Pokémon psy de Linus réagit plus vite que moi, et le dresseur s’endort. Je souris, avant d’entendre la constatation de Linus. Après quelques seconde je lui souris, et dis :

-Laisse nous passer, veux-tu ?

J’avais un avantage. Après quelques seconde je sortis de ma planque, je pistolet bas, en compagnie de Sans seul. Après quelques seconde je prends Altaïr, et fait mégaévoluer le Pokémon, me protegeant par la même occasion des balles qui avaient commencé a courir partout. Après quelques seconde j’ordonnais :

-Hantise, Sans. Apollon, Artémis, Lance-flamme et Laser-glace puis Coupe vent, Apollon, quant a toi Artémis, tu vas utiliser Reflet Magik !

Sans attendre les tros Pokémons se mirent en mouvement. Alors qu’un Pokémon foncait sur Sans pour l’attaquer, celui-ci disparu, laissant le Pokémon se vautrer lamentablement par terre, alors que les deux Pokémons ténèbres attaquaient chacun avec une attaque élémentaire, tirant sur les humains, n’ayant aucun remord a en blessé un. Ils en touchèrent trois chacun en une attaque, puis le vent se mit a souffler, pendant que nous étions couvert du reflet d’Artémis, qui renvoyant a l’envoyeur, ainsi qu’a l’ensemble des Pokémon un Jet de sable bien placé. Après quelques seconde je pris mon flingue et me mis a tirer ausis dans les genou de chacun des hommes, afin d’empêcher un maximum les fuites.
Il y avait tellement de mouvement partout qu’il m’était impossible de savoir ce que faisais Linus ni ou il était. J’espérais simplement que tout irait bien.
Et cet instant d’égarement me valu de me prendre une balle dans le genou. Je mis ledit genou a terre tout en serrant les dents, et en m’abritant, sans pour atant cesser de faire feu : je devais absolument finir cette histoire avant qu’elle ne tourne au vinaigre. Et puis, j’avais bien pire qu’une balle dans le genou, je me rappelais une fois ou j’avais fait une chute de plus de 20 mètres de haut, et qu’en j’en était ressorti avec que la cheville de cassée, donc une simple balle, cela n’allait pas m’arrêter. Ah tiens, cette même fois j’avais eu un temps entier qui s’était effondré sur ma gueule. Non décidément une balle ne m’arrêterais pas.