The good ol' life
	RP Libre
Matjaž tient à son intimité ce qui explique peut-être les concessions faites au moment de se loger à Erios. Le Port Maui est sûrement un meilleur choix au niveau de la distance avec les mines, ce qui n'a pas empêché le blondinet de choisir Miyerkules. Il y loue une chambre dans une petite auberge qui, de loin, a l'air abandonné. Comme chez beaucoup d'autres bâtiments de la capitale, la nature est quasi-présente que ce soit sur la façade de l'auberge ou son intérieur. Il n'a pas énormément de voisins non plus, ce qui l'arrange même s'il est un tout petit peu désolé pour le propriétaire des lieux. ( Par tout petit peu, comprenez le minimum syndical ) M'enfin. Pour ce qui est de sa chambre, la pièce est de taille modeste même s'il est difficile de deviner la superficie avec l'amas de chutes de tissus et de matériel jonchant le sol. Mais à l'heure actuelle ce n'est pas sur sa liste de priorité, non. Allongé sur le ventre, ses yeux sont rivés sur sa toute nouvelle possession, cadeau du propriétaire : un p.u.t.a.i.n de ventilateur. Ses sourcils lui font mal à être autant froncés en cherchant à quel moment l'aubergiste c'est dit que quelqu'un résidant à Boréalis avait besoin d'un ventilateur. Même dans l'enceinte du bâtiment le sbire se promène rarement sans un gilet et une écharpe ! Est-ce que c'est justement pour souligner son caractère frileux ? Il ne l'est pas, il habitait à La Frescale avant ! Il n'y peut rien si Erios est si déréglée. Matjaž laisse donc sa tête s'écraser dans l'oreiller pour camoufler le flot de râles et insultes qui s'écoulent de sa bouche avant de se heurter au tissus. Il ne lâche pas pour autant le ventilateur qui, étrangement, a l'air de lui glisser des mains. Ou peut-être pas glisser.. Bouger ? Confus, le blond redresse la tête avant de constater que l'objet n'est plus le même. Sa forme n'a pas l'air très fonctionnelle et le gris métallisé est devenu une combinaison d'orange et de jaune. Il a aussi des yeux. Des yeux et un petit sourire creepy. La peur l'emporte sur la curiosité et le sbire hurle avant de lâcher le ventilateur et de lui lancer son oreiller à la figure. Son ventilateur est possédé, son ventilateur est possédé.. Et étrangement, ça lui semble familier. Il prend tout de même ses distances avec l'objet et recule avec précaution ce qui fait rire l'esprit. Mat a une main qui serre son t-shirt au niveau du cœur, il tente de calmer sa respiration. Il ne va pas faire une crise de panique pour un appareil électroménager hanté ! Puis ça clique. Quand il tentait d’impressionner les autres enfants sur le Chemin Brun, ses exploits étaient souvent mis de côté pour parler d'un fantôme qui hanterait l'Hôtel Désolation. Quand ils avaient voulu y aller pour vérifier ils étaient tombés sur un gang qui leur avait ri au nez.. Ce n'était pas un esprit mais un pokémon. Les muscles du visage de Matjaž se détendent, sa respiration se calme et sa bouche cherche à reformer le nom sur le mystère qu'ils avaient voulu élucider. ▬ Motisma ? Le ventilateur, non, Motisma rigole et agite ses deux sortes de bras, visiblement content. Puis il se rapproche avant de lui présenter son dos où un petit post-it est collé et auquel il n'avait pas spécialement fait attention. Il explique que ce petit spectre s'était amouraché du ventilateur de l'aubergiste qui pour éviter qu'il ne possède d'autres appareils l'avait capturé. Le relâcher plus loin ? C'est triste et il n'a pas le temps. S'en occuper ? Il n'est pas assez dynamique. Alors si le blond était intéressé, il trouverait sa pokéball à l’accueil. Mat rigole donc, ça n'explique pas pourquoi un ventilateur à Boréalis mais le cadeau n'est donc pas une blague sur son caractère. Il se lève donc, prêt à aller à l'acceuil en faisant signe au Motisma de le suivre. Après tout, il lui rappelle le moulin de sa ville natale et l'endroit où ils avaient l'habitude de jouer. Puis on ne refuse pas un présent eh ?

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[ Motisma Capturé ]

	The good ol' life
	RP Libre
Déambulant dans les couloirs étroits de l'auberge, le blond tente au mieux de ne pas trébucher sur les plantes qui tentent de recouvrir le sol. Le Motisma, désormais appelé Fanny dans un élan de jeu de mots et de rappel à Kalos, le suit toujours non sans rire à chaque fois que l'équilibre de Matjaž lui fait défaut. Visiblement les pokémons de Boréalis ont un petit côté taquin, pas que ça le dérange ! Ses compagnons sont calmes contrairement à Burrito, il ne peut plus faire de grabuges ou de farces, ils n'aiment pas ça. M'enfin, une insulte plus tard adressée à une racine tenace, le sbire arrive à l’accueil. Vu l'heure tardive le gérant n'est pas présent derrière le comptoir, sans doute est-il déjà entrain de sombrer contre Cresselia. Mais l'autorisation de récupérer la pokéball en sa possession, le blondinet ne se gêne pas pour se glisser derrière le meuble, prêt à s'emparer de son bien le plus vite possible pour aller se coucher. Ceci dit il n'est pas le seul à y être et se retrouve nez à nez avec un petit chapardeur qui essaye tant bien que mal d'ouvrir la caisse enregistreuse. Il jette un rapide coup d’œil au dresseur qui se trouve à côté de lui avant de l'ignorer royalement pour continuer son petit braquage dans le plus grand des calmes. Matjaž soupire, Fanny rigole. Le sbire n'a pas envie d'être un bon samaritain mais le vol du Miaouss lui causera aussi du soucis. Parce qu'il est là, est accusable et par-dessus tout, le gérant n'a pas les moyens d'essuyer un braquage. Alors dans son propre intérêt pour pouvoir continuer de loger ici, Mat saisit la boule de poils par le col. Le Miaouss est surpris mais se montre bien vite être une véritable teigne en se secouant avec vivacité, les griffes toujours un peu plus sorties. Le blond grimace et le lâche avant d'ordonner à Fanny de le paralyser. Le Motisma continue de rire sans prêter attention aux ordres de son nouveau dresseur. Un nouveau flot d'insultes dévale de la bouche du jeune sbire qui se fait griffer jusqu'au sang par le voleur. Bon. D'accord. Mat se reprend. Le pokémon veut jouer à ça ? Il ne connaît pas le garçon qu'il a en face de lui : celui qui n'hésite pas à le plaquer avant de le mordre. Le Miaouss couine, Fanny rigole, Tjaž regrette le goût des poils dans sa bouche. C'est à ce moment que Fanny décide d'intervenir. Le Motisma les paralyse tous les deux parce qu'il ne vise pas spécialement. Le sbire est donc coincé à mordre le pokémon qui a une patte posée sur la caisse, affalé sur son butin contenant déjà quelques objets brillants dont une petite pierre que Mat se fera un plaisir de ne pas rendre. Mais pour l'instant il va falloir attendre que Fanny revienne avec une pokéball et le kit des premiers secours pour qu'il puisse y faire quelque chose. La paralysie n'empêchant pas ses plaies de couler allègrement sur le sol de l'auberge. Comme quoi demain il aura beaucoup de choses à raconter à l'aubergiste, et surtout, surtout lui suggérer de fermer la porte d'entrée la nuit.

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[ Miaouss presque capturé + Mega-Gemme vierge Y obtenue ]