♥Vivre la Musique !!!

♫ Douce mélodie que vas-tu m'offrir aujourd'hui? ♪ [PV]

Le soleil brillait de mille feux, c’était ce qu’on appelle une magnifique journée – du moins pour les personnes les moins chialeuses. Il faut dire que la journée idéale était propre à chaque individu. La jeune violoniste, elle adorait ce genre de journée. Beau soleil, il faisait assez chaud, mais sans être désagréable non plus.  Passant le plus claire de son temps à l’intérieur avec les répétitions et les cours et les récitals, elle n’était pas la plus difficile. C’était son jour de congé ou presque. Elle n’avait aucun cours, mais se devait de pratiquer son violon. La journée était trop belle pour qu’elle reste enfermée à l’intérieur.

La jeune femme s’était trouvé un endroit parfait pour s’entraîner. Sous un vieux saule devenu tortueux par le temps, quelque peu à l’écart du bruit urbain (presque), elle s’était installée avec une chaise de camping pliable avec un panier pour y faire un pique-nique par la même occasion.  Élisabeth avait troqué l’uniforme pour quelques choses de plus confortables. Bon, elle portait encore une jupe. Un joli modèle fleurit dans les tons de rose avec un blouson blanc sans manche.

Sa tâche depuis un bon mois, était de créer une nouvelle mélodie. Aux yeux de ses professeurs, elle était un prodigue du violon. Élisabeth avait de la difficulté à les croire. Un prodigue était une personne qui créait quelques choses de nouveaux et de splendides. Elle n’était qu’une très bonne interprète qui avait une très grosse tendance à y mettre sa touche. (Point qu’elle ne voyait pas)

Bref, Élisabeth s’était installée pour laisser aller son imagination. Elle jouait un air peu connu qu’elle aimait bien. Tchii, son Évoli blanc dormait paisiblement dans l’herbe. Aria, son Crikzik s’était installé dans le saule, en hauteur.  Elle dormait lui aussi profitant de la journée pour paresser alors qu’Élisabeth jouait différent l’air.  Elle termina le tout  avec le thème de pirate des Caraïbes. Élisabeth qui avait les yeux remplis de larme. Elle était ainsi. La jeune femme y mettait tellement du sien que ces émotions sortaient souvent de cette façon. Elle était loin de se douter de la suite de la journée…

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PV : Elisabeth

Tourne les violons

♦ J'ignore pourquoi les autres pokémons ont décidés de m'aider, mais on m'a dit une information importante : le Pijako qui m'accompagnait depuis tout ce temps se trouverait ici, dans le quartier vert. Si je suis allée vérifier ? Bien évidemment ! Il m'a accompagné depuis un bon moment en temps qu'interprête, il faut à tout pris que je le revois, juste pour m'assurer qu'il va bien. Mais où pourrait-il se cacher ? Je sais qu'il aime les bâteaux et tout ce qui fait attrait à la navigation, mais ce n'est pas ici que je trouverais un bâteau ou encore une barque, voire un mat simplement posé ici pour la décoration.

Je fouille ce quartier de fond en comble, rien à faire, je sais qu'il est ici, mais il doit sans doute se cacher dans un endroit connu de lui seul, et je ne peux même pas avoir un indice. A la limite, s'il y avait un lac dans le coin, je saurais qu'il se trouve par là : ce Pijako a l'âme d'un loup de mer et l'eau semble lui manquer. Mais bon, je ne le retrouveais sans doute jamais, je connais que très mal le quartier vert, je ne suis pas allée beaucoup de fois en même temps, j'ai toujours préféré le bois d'Hiika pour les promenades en forêt : même si ce quartier s'imprègne bien de l'aura de la forêt, on sent quand même que ce n'est pas une vraie forêt, juste un endroit aménagé par les humains pour préserver la nature en mettant un peu de verdure au milieu de cette ville. Beaucoup de pokémon sont tombés dans le panneau, mais moi je suis toujours restée stoïque.

Cependant, un doux son effectue son chemin jusqu'à mon oreille, ce son se compose en plusieurs notes rapides effectué non sans virtuosité, ses notes s'empilent ensuite pour former une musique que je ne connaissais pas, était-ce une invention ou une musique encore inconnue par moi ? Les deux sont possibles : je me suis retirée tellement longtemps de la "civilisation humaine" pour avoir manqué beaucoup de composition, et ce style de musique m'est encore inconnu, en plus, c'est du violon, il y a donc un violoniste dans le coin ? C'est cet humain blanc ? Non, son style de musique est différent, en tout cas, je suis curieuse de rencontrer ce ou cette musicien ou musicienne.

Je lévite non sans me cacher derrière une invisibilité que je n'utilise plus trop ses derniers temps, la réputation d'Heiki me suffit comme protection et les collectionneurs passent leur chemin pour ne pas me voir. J'ignore si l'auteur de cette musique me reconnaitra, beaucoup de personne ne me connaissent pas ici, je suis originaire d'une autre région après tout. Je finis par trouver la source de cette musique, je me suis posée sur une branche d'un saule situé juste derrière elle. C'était une humaine qui mettait toute ses émotions dans cette musique en la mélangeant avec une maîtrise du violon indiscutable : pour avoir entendu des violonistes professionnels très nombreux dans ma vie, je peux servir de juge sans problème. Mais lorsque je suis arrivée, elle avait presque fini sa musique, quel dommage ! J'aurais aimé la voir et l'entendre jouer plus ! En tout cas, elle s'était mise à pleurer à la fin de sa musique, sans doute l'émotion, en tout cas, j'applaudis bien fort sa performance qui en laisserait plusieurs sans voix.

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Élisabeth termina sa mélodie. Elle respira profondément comme pour se remettre de ses émotions. Soudainement, cependant seul dans le coin, quelqu’un l’applaudit. Il arrivait souvent que la jeune femme joue dans le quartier vert pour s’entrainer. Certains s’arrêtaient près d’elle pour l’écouter. Cette fois, elle ne voyait personne et puis d’ailleurs le bruit venait au-dessus d’elle. La jeune femme regarda dans la cime de l’arbre. C’est à ce moment qu’elle remarqua la présence du Pokémon. Inconnue, il devait être rare qu’elle n’arrivait pas à lui mettre un nom dessus. La jeune femme essuya ses larmes avec le dos de sa main. Lorsque le Pokémon finit d’applaudir. La jeune femme lui fit signe d’approcher. Bon est-ce qu’il allait s’approcher? Elle n’en était pas certaine.

Élisabeth était naïve. Elle ne voyait en lui aucune menace. Elle ressentait une aura de bienfaisante. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle savoir qui était devant elle, l’hypothèse d’être devant un Pokémon fabuleux lui traversait l’esprit. Est-ce simplement possible? Élisabeth préféra profiter du moment plutôt que de chercher à comprendre à qui elle avait affaire.

Aria qui se trouvait dans l’arbre, s’approchait de Meloetta. Encore une fois, elle n’y avait aucune malice dans son geste. Elle était curieuse comme Tchii et Élisabeth. Élisabeth resta sans voix un grand moment. Elle avait peur d’être dans un rêve et que si elle bougeait trop que la beauté du Pokémon mystérieux s’envole comme il était venu. Après un certain moment, elle finit par comprendre qu’elle ne rêvait pas et qu’elle était devant une beauté de la nature. Elle lui souriait.

« Est-ce que tu veux que je te joue un morceau?» demanda-t-elle au Pokémon. Elle prit sa bouteille d’eau près d’elle et en prit une longue gorgée. Bon, bien qu’il ne devait pas communiquer dans la même langue, elle essayait quand même. Au pire, Meloetta n’allait pas la comprendre ce qu’elle lui disait. Ce n’était pas la fin du monde. Elle se réinstalla. Elle respira profondément en gardant ses yeux fermés.

Elle resta un moment dans un silence, puis elle débuta. Bon, elle y allait encore une fois avec un de ses coups cœurs. Elle y allait avec Kreutzer Sonata de Beethoven. Elle l’avait tant de fois pratique qu’elle la connaît par cœur. Encore une fois, à chaque mouvement qu’elle faisait, chaque note, elle y mettait du sien voire même sa touche à elle.

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 Tourne les violons  

♦ Elle m'a vu dès que j'applaudis, mais elle ne semble pas vouloir se battre, peut-être me connaissait-elle pas du tout, ou peut-être ne veut-elle simplement pas me capturer. Malgré les grosses sommes d'argent que les collectionneurs serait prêt à verser pour m'avoir dans leur pattes, Heiki n'a pas voulu me donner, même si j'ai "vandalisé" son appartement comme il le dit si bien. Pourtant, je me suis juste occupé de ce que les humains appellent "la décoration muraux", et je pensais que ça allait lui faire plaisir, mais même s'il trouvait mes dessins magnifiques, il me disait que son "proprio" ne serait pas content s'il voyait ça, enfin, je ne peux plus retourner en arrière maintenant, hormis mettre un gros coup de peinture blanche, chose que je risquerais pas de faire, rien qu'en y pensait je sens le dégoût monté en moi, je ne vois pas comment effacer mes oeuvres où j'ai mis toute ma passion pour les réaliser.

Lorsqu'elle me fait signe de m'approcher, je me laisse tomber de l'arbre en me rattrapant pendant la chute avec l'aide de ma lévitation. Je me pose gracieusement sur le sol, puis je regarde l'humaine avec le violon : elle semblait avoir peur, peur de quoi ? Sans doute de me voir partir, mais puisqu'elle n'a pas lancer ses pokémons contre moi, je ne vois pas pourquoi je m'enfuirais. Et puis, ses pokémons semblent plus curieux qu'agressif, comme cet Crikzik par exemple que j'ai attrapé dans mes bras pour l'emmener avec moi. J'aimais beaucoup ce pokémon, notament grâce à sa capacité à faire de la musique. Des cordes sur son ventre était présent, mais je fais attention à ne pas les toucher accidentellement.

Lorsque l'humaine me demande si je veux qu'elle joue un morceau, je lui fais signe que oui, j'aimerais énormément qu'elle me joue une nouvelle composition ! Je me mets assise avec le Crikzik, la regardant de nouveau jouer, bizarre, j'ai déjà entendu cette composition quelque part, un certain ... Bête-au-veune non ? Un bonhomme avec les cheveux gris avec un accent spécial lorsqu'il parlait si mes souvenirs sont bons, oui, je reconnais bien là une de ses compositions. J'ai beaucoup apprécier la manière dont il utilise pleins d'humains pour faire une composition, un orchestre pour jouer une musique sans parole avec plusieurs tons.

Dans la musique, je ne reconnais cependant pas certaines notes, modifierait-elle cette musique ? Je n'ai rien contre, mais c'est choquant lorsqu'on s'en rend compte. Enfin, je ne suis pas sûre que les autres pokémons avec moi aient entendu la différence, je suis habituer à la musique depuis bien plus longtemps qu'eux. Enfin, je ne fais pas attention plus que ça a ses nouveaux ajouts, après tout, elle fait ce qu'elle veut tant qu'elle ne détruit pas l'oeuvre d'une vie d'un auteur, et encore une fois, après qu'elle est fini, j'applaudis de nouveua.

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♫ Douce mélodie que vas-tu m'offrir aujourd'hui? ♪ [PV]

La jeune femme termina la mélodie. Elle vit Aria entre les bras du Pokémon inconnu qui l’applaudissait encore une fois. Aria jouait encore quelques notes. Les yeux fermés, elle était encore dans sa bulle, ce qui fit sourire la jeune musicienne. Aria l’accompagnait à chaque fois qu’elle s’entrainait dans son appartement.

Élisabeth déposa son violon sur ses cuisses, pour ensuite le mettre dans on étui, lorsque son ventre grogna fortement. À tel point que son ventre réveilla Tchii qui dormait paisiblement. Élisabeth lâcha un petit oups devant le grondement de son ventre. Doucement, pour ne pas effrayer le Meloetta. Elle ouvrit son panier de pique-niques. Laissant voir un délicieux repas. Elle avait prévu de rester longtemps dans le quartier vert et ne voulait pas non plus mourir de faim. Créé pouvait prendre bien du temps, surtout avec elle, qui ne voyait pas en elle, l’âme d’une créatrice.

« Est-ce que tu veux partager le repas avec nous? Rassure-toi, je n’ai aucunement l’intention de te capturer comme la majorité des gens. Tu es bien trop sublime pour n’être qu’à une seule personne. Enfin, c’est mon option. » dit-elle en ouvrant les contenait qui contenait le repas. Le panier contenait une salade verte avec quelques légumes et du poulet, des fruits, quelques baies pour ses Pokémons, une grosse bouteille d’eau et quelques douceurs sucrés. Elle dépose des assiettes devant chaque Pokémon.

« Que préfères-tu comme baie ? » dit-elle en lui montrant les baies qu’elle avait apportées. Oh si jamais, elle voulait autre chose dans le panier, Élisabeth partagerait volontiers avec.

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 Tourne les violons  

♦ Lorsque l'humaine a terminé de jouer avec son violon, j'entendais le pokémon dans mes bras chanter d'une très belle voix, c'était un Crikzik, je savais que ces pokémons savent très bien chanter, c'est dans leur gène, mais j'aime beaucoup le chant qui sort de sa bouche. Et puis, elle est toute choute ! Être un pokémon aussi chou devrait être interdit ! Je l'aimais à la fois l'entendre chanter et la caliner dans les bras, c'était trop trop chou ! Que je les aimais ses pokémons, même s'ils appartiennent à une dresseuse. J'avoue, j'avais un peu peur au début de me faire défier, mais j'ai vite vu que cette humaine est inoffensive, en tout cas, elle ne souhaite absolument pas me capturer ni me faire du mal, après je ne sais pas si c'est le cas avec d'autres pokémons.

Puis, j'entend un bruit, un bruit assez étrange et très surprenant, cela venait du ventre de l'humaine ! J'ai entendu plein de chose à propos de ça, il paraît que lorsque leur ventre font un bruit comme ça, c'est pour nourrir une sorte de parasite, un parasite que les humaines élèvent dans leur ventre pendant quelques mois, puis qui le libère pour lui donner un nom et lui apprendre plein de chose. Je crois que ce parasite s'appelle un "bébé", je crois, pour moi, un bébé c'est un enfant qui sort d'un oeuf, on n'a pas besoin de le laisser dans nos ventres, les humains sont sacrément bizarres, il paraît même que les humaines sont capables de créer du lait, comme les Ecrémeuh ? Je ne sais pas, je ne leur ai jamais demandé et ils ne m'ont jamais dit ça.

En tout cas, elle avait l'air d'avoir faim, comme moi un petit peu. Lorsqu'elle sort un panier, j'avoue être curieuse, je n'ai pas le flair d'un Medhyena ou d'un Dynavolt, mais je sens d'ici qu'il y a de la nourriture dedans. Il y avait des feuilles, des légumes, de la viande, des fruits, et surtout, des baies, moi cela me suffit, je ne mange que ça en même temps. Sans doute est-ce pour ça que je ne suis pas grosse, contrairement à d'autres pokémons qui eux chassent et qui sont ... plus corpulents, mais surtout plus grand. En tout cas, le compliment qu'elle m'a fait me va droit au coeur, je rougis même un petit peu en me cachant, je dois avouer être sensible à ce genre de charme. En tout cas, mon intuition est bonne, elle ne souhaite pas me capturer, tant mieux !

Elle m'a invité, donc je me suis approchée avec le petit Crikzik dans les bras, puis l'a déposé par terre. L'humaine me montre les baies qu'elle me propose, il y en avait de toutes les saveurs, des douces, des épicés, des amers ... je reconnais chacune des baies et me rappelle de leurs saveurs, quelques unes me rappelle aussi une mauvaise surprise car je ne supporte pas les baies épicés hélas. Je voulais bien m'avancer encore et prendre une baie, mais j'ai peur que cela soit vu comme impolie, donc je lui montre un peu timidement une baie Pêcha qu'elle avait.

[HRP : Vraiment désolé du retard, je ne l'ai absolument pas vu cette réponse QAQ]

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L'invité d'Élisabeth est spécial et peu de dresseurs peuvent se vanter de l'avoir rencontré. D'ailleurs, elle se sent choyée par sa présence. Depuis le début, Méloetta avait Aria sur elle. Elle l'apprécie tout comme la violoniste. Aria n'était pas le genre de Pokémon que l'on voit dans les grands combats. De type insecte, c'est dans les premiers Pokémons capturé par les dresseurs débutants et souvent abandonné par la suite. Heureusement, Élisabeth n'est pas une dresseuse et l'aimait de tout son coeur.

Leur rencontre n'avait rien d'exceptionnel. Alors que sa petite soeur lui montrait les bases du combat Pokémon. Élisabeth n'a pas ce talent. C'était Aria qui était la victime de sa soeur. Élisabeth qui trouvait ce comportement sans coeur s'interposa entre les deux Pokémons. D'ailleurs, elle avait volé un Pokéball et l'utilisa sur Crikzik. Ce Pokémon communiquait grâce à des sons qui ressemblaient à un xylophone et trouvait sa gamme de son magnifique. C'est ainsi qu'elle captura Aria et qui depuis plusieurs années était toujours avec elle.

Aria remarque l'hésitation de Méloetta à se servir dans les baies. Dans un son aigu qui exprime sa joie et son invitation. Même Tchii, l'invita dans son langage qui lui est propre. Aria choisit sa baie préférée. Une baie croquante et sucrée pour Méloetta. Élisabeth regarda la scène avec un sourire sur le visage.

[b]Allez très chère prend ce que tu veux! J'aime beaucoup la baie d'Aria te propose. J'essaie même dans cultivé chez moi, peu de succès pour le moment » dit-elle en préparant sa salade. Élisabeth rajouta quelques épices, sauce à salade et les morceaux de poulet. Son bol était fin près. Elle déposa quelques granules de luxe dans l'assiette d'Aria et de celle de Tchii pour compléter leur repas.

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♦ J'avais lâcher le Crikzik qui est allé me cherche une baie, j'avais un peu de mal à me faire à l'idée de manger en compagnie d'une humaine, comme ça, c'est assez ... étrange la première fois. Mais j'avais autre chose qui me questionnait : ce bruit, comment les humains peuvent-ils le faire ? Nous les pokémons lorsqu'on a faim, nos estomacs réclament beaucoup moins, en tout cas, je ne sais pas comment leur ventre réclament plus. J'en ai entendu des bruits, et je suis sûre que c'est exactement le même que lorsqu'un Ronflex a énormément faim, je le sais, je l'ai déjà entendu plein de fois, il y en avait pleins près de notre tribu, la plupart du temps c'était eux qui nous protégeait, puis c'était Keldeo qui est venu prendre la relève.

J'ai donc pris ma baie que je commence à manger après avoir remercier le Crikzik, Aria qu'elle s'appelle ? C'est très joli comme nom, dommage que je n'ai pas de nom comme elle ... je ne sais plus si j'en avais un à l'époque, j'ai croisé tellement de gens à vrai dire ... Enfin, la baie avait un goût très sucré, ce n'est pas du doux, mais c'est bien suffisant, tant que ce n'est pas épicé, je suis contente ! J'ai mis un moment avant de finir ma baie, j'ai une petite bouche et pas de dents, donc c'est un peu dur de manger c'est sûr, c'est pourquoi je ne mange pas beaucoup de chose hormis des baies, sinon il faudrait me le mixer pour que je puisse le boire, mais même, je ne suis pas sûre que je supporterais un morceau de viande ...

Enfin, j'ai terminé, je ne sais pas où en sont les autres, mais je suis très curieuse de voir ce qu'il y a dans le ventre de l'humaine qui fait ce bruit, je m'envole donc par-dessus le panier, puis je me pose par terre en m'approchant de l'humaine qui s'est assise. J'espère ne pas lui faire peur, en tout cas, il n'y a pas de raison que je sois agressive. Je pose ensuite mon oreille contre son ventre, histoire de voir si le bruit est toujours là, mmm ...

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Le diner était un délice et Élisabeth se sentait choyer d'avoir Méloetta à son pique-nique. La violoniste cajola son Évoli blanc comme la neige qui venait tout juste de terminer son repas. Leur rencontre n'était pas du hasard. Enfin, son oncle lui avait offert. Élisabeth avait 15 ans et l'avait toujours auprès d'elle. La jeune femme sourit devant se souvenir de l'arrivée de Tchii. Ce n'était pas le nom le plus original. Faut dire qu'on marquait parfois de créativité à cet âge tourmenté par les changements du corps.

Élisabeth était perdue dans ses pensées, lorsque la belle Méloetta s'approcha d'elle avec grâce. Elle se posa devant elle. Curieusement Élisabeth n'avait pas peur d'elle. Et puis, le pokémon était trop mignon pour être méchant. (Naïve un jour, naïve pour toujours) Un jour, sa naïveté allait surement lui coûter cher... Pour l'heure, elle regarda son invité avec attention. Bref... Élisabeth resta sans bouger devant le geste du Pokémon. La suite l'étonna. Le Pokémon posa son oreille sur son ventre à son grand étonnement.

Qu'est que son ventre pouvait avoir de si curieux pour son invité? L'esprit d'Élisabeth passa d'une théorie à l'autre devant le comportement de son invité. L'univers des Pokémons était immense et mystérieux. L'intelligence était soupçonnée, mais pas toujours confirmée, voire même prouvée. Guerre- guerre scientifique... Il était un mystère pour nous et nous, nous sommes un mystère pour eux. Le ventre d'Élisabeth était beaucoup plus calme qu'avant le diner. Les gargouillements étaient plus discrets presque silencieux pour les oreilles d'Élisabeth, mais pas pour ceux du Pokémon qui écoutait attentivement les bruits de la digestion.

« Rassure-toi, il n'y a pas de monstre dans mon ventre, ce sont les bruits qui indique de mon estomac est en travailles.»

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 Tourne les violons  

♦ Le bruit est toujours là, mais il est bien plus discret, sans doute que l'oeuf ou le bébé humain en fait moins car il est nourri, je ne vois que ça. Ces humains sont bizarres quand même, ils ne pondent même pas d'oeufs, comment font leur descendance pour pouvoir respirer dans ce ventre ? Ceci dit, c'est vrai qu'on peut aussi se demander comment nos futurs bambins respirent dans leur oeuf, mais ça je le sais pourquoi, c'est parce qu'ils ont un stock à eux d'air dans cet oeuf, c'est la même chose dans leur ventre ? Mais du coup, comment le bébé fait pour sortir ? C'est très très bizarres, je suis toute confuse juste en repensant à ça.

Elle me dit que ce n'est pas un monstre qu'il y a dans son ventre, mais plutôt son estomac qui travaille, alors dans ce cas, c'est juste parce qu'elle avait faim ? Je décolle ma tête de son ventre, un peu déçue sur le coup, je ne m'attendais pas à ça en vérité. De toute manière, j'aurais pu m'en douter car souvent les humains ont leur ventre en forme d'oeuf lorsqu'ils attendent un bébé, ce qui n'est pas le cas de l'humaine-là. Mais je continue quand même à me demander comment les bébés sortent de ce ventre. Je penche la tête en observant cette partie du corps de l'humaine, il ne perce quand même pas leur ventre, si ? Ce serait douloureux dans ce cas, mais sans doute que leur ventre se reforme juste après. Ce serait un vrai miracle d'Arceus, mais bon, je demande à voir pour le croire.

Je me remet assise à mon ancienne place, il n'y avait plus grand chose à manger de toute façon. Mais ce n'est pas une raison pour partir, ce serait impoli au plus possible. Du coup, je reste ici à chantonner un petit peu, fredonnant un air très vieux, je ne me souviens même plus du nom de cet artiste c'est pour dire. Pourtant, j'ai croiser des artistes plus lointain, mais dont le nom reste encore gravé dans ma tête. Dommage que je ne puisse plus du tout les revoir ... pourtant j'aimerais, mais ça va sûrement me hanter un jour ou un autre ... je ne suis pas pressée pour ça.

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L'adolescente était loin de ce douté du questionnement qu'il avait dans l'esprit de Méloetta. Les mystères de la naissance d'un être humain n'étaient pas si mystérieux pour eux qui s’étaient donné la peine d'approfondir la question. Élisabeth en savait un peu plus que la simple base. Elle qui était née avec un problème au coeur, c'était penché sur la question des causes, mais aussi sur les possibilités que ses enfants possèdent aussi le mal problème. Bon, elle n'était pas en mesure de tout expliquer au Pokémon, mais avoir su tous les questionnements, elle aurait montré son vivre de l'anatomie de l'être humain. Élisabeth n'avait pas la capacité de lire dans l'esprit de Méloetta.

Alors que l'explication semblait décevoir un peu le Pokémon. Élisabeth l'observa reprendre sa place. Il ne restait presque plus rien. Espérant que tous avaient bien mangé, la violoniste termina son repas. Était-ce mal placé de prendre son invité en photo et souvenir de cette rencontre? Celle-ci chantonnait un air qui semblait ancien. Enfin, c'était clair que ce n'était pas nouveau. Même Aria l'accompagnait comme elle le faisait souvent avec elle. Élisabeth prit son enregistreur dans son sac et commença en enregistré. Elle se servait de l’enregistreur pour ne pas oublier ses essai de création ou simplement pour le réécouté plus tard pour se permettre de s’améliore d'avantage. Elle prit son violon, pour l'accompagner.  Elle la suivait en douceur la mélodie en se laissant guider par le Pokémon Mystérieux tout en espérant ne pas avoir vexé son invité. C'était plus fort qu'elle...

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