Sorry not sorry
PV Heiki Risan

Nouveau jour, nouvelle mission. L’inspectrice qui a soigneusement endossé son uniforme pour l’occasion se rend au Port Nau pour accueillir les nouveaux dresseurs débarquant et surveiller ceux qui se rendent à Boréalis. Rien de très excitant en soi mais le travail ne peut pas toujours être palpitant. Elle est sur son Arcanin histoire de s’y rendre plus vite, une main serrant la crinière d’Oscar et l’autre tenant fermement un frappuccino dans son autre main et prie pour que son pokémon ne s’arrête pas brusquement une fois leur destination atteinte. Pas qu’elle n’ait pas envie d’être propulsée parterre mais un peu tout de même.

Le trajet est calme et le décor défile sous les yeux de la Ninette qui ne regrette pas une seule seconde sa venue à Erios. Elle ne parle pas encore à tous ses collègues et a donc du temps libre quand elle a des jours de repos mais elle peut s’occuper. Léonie sait comment s’occuper. Se promener dans les villes armée d’une lingette pour essuyer les sourcils dessinés à l’outrage des demoiselles, ruiner son salaire dans les cafés et bars où, dans le dernier lieu, elle peut parier sur sa résistance à l’alcool avec quelques hommes qui ne la connaissent pas encore. La vie est fichtrement douce après un déménagement quand on décide de ne pas encore se préoccuper des cartons qui arrivent chaque jour et s’entassent dans le cabanon.

Et quand elle arrive finalement, ce n’est pas l’air marin qui lui fait savoir qu’elle est bonne endroit, ni les ferrys puisqu’elle n’a pas le temps de les voir. Oscar a fait un arrêt pour le moins violent si bien que la tête de la donzelle se retrouve contre la nuque de l’Arcanin. Sa poigne n’est plus si ferme sur la boisson qui elle, s’envole. Il faut bien deux minutes à l’inspectrice un peu sonnée pour reprendre ses esprits et descendre non sans mal de sa monture. Belle arrivée, très sérieuse. Mais le pire n’est peut-être pas là puisqu’une fois que la brunette daigne regarder en face d’elle, ce ne sont pas des mines de dresseurs atterrés auxquelles elle a le droit, juste une personne ayant l’air aussi aimable qu’une porte de prison. Et dont les vêtements ont quelques tâches de ce qui pourrait être à forte raison son frappuccino.

La miss est mal.

▬ Wow, c'est vraiment être au mauvais endroit au mauvais moment.

Qu’elle articule sans écouter la très petite voix de self-préservation en elle. L’inspectrice a un petit rire nerveux quand son regard s’attarde sur le visage du blond. Il n’a pas l’air de quelqu’un qui va rire de cette rencontre clichée mais, eh, elle peut toujours espérer. Elle s’avance donc avec un sourire, cette petite inconsciente, et tend à l’inconnu son mouchoir de poche heureusement non-utilisé.

▬ Excusez-nous~.

Le ton est trop joyeux pour montrer qu'elle se sent fautive mais ça conclut tout ce qu'elle a à dire.

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Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

- Pivote et balance un Poing-Karaté !

Le Brutalibré mit une peu de temps à réagir à l'ordre d'Heiki, justifiant qu'au moment de l'exécution de l'ataque il n'atteigne pas sa cible, mais que cette-dernière le propulse en arrière à coup d'attaque Bélier. Le Pokémon combat utilisa ses ailes pour se rattrapper en vol, et retomba pied aux sol, déjà près à repartir. Il commençait à s'énerver sérieusement face à cet adversaire.

La raison pour laquelle Heiki avait choisi ce Pokémon pour entraîné son Brutalibré, était la faible force de cette cible, aisni que sa très grande endurance. Cela donnait lieu à des combats longs, mais pas vraiment dangereux ce qui était assez idéal en tant que premier entrainement. Et de ce que voyait le blond, c'était qu'il y avait des lacunes à corriger. Certes la vitesse d'exécution, mais ça viendrait avec l'expérience. Tout comme l'anticipation de ses ordres. Par contre, la tendance du pokémon catcheur à se mettre en colère rapidement pourrait lui jouer des tours... C'était donc la priorité n°1.

- Ne recommence à partir sans m'écouter ! Tu sais ce qui arrive sinon.

Le Brutalibré continua à fixer avec hargne le Nanméouie, mais son regard trahissait son hésitation à repartir à l'attaque. Dasn son dos, le bruit étrange entre le rire et le... coassement de Coatox commença à se faire entendre. Il s'en était déjà prit deux beaux en pleine tronche de Direct-Toxic, ça ne lui disait pas trop de se refaire sanctionner. C'était un peu brutal comme technique, mais l'avantage était qu'elle marchait plutôt vite. La punition immédiate et irrémédiable, tu t'en souvenais. Le champion esquissa un sourire en voyant Brutalibré attendre l'ordre prochain. Avec un peu de chance, il ferait un bon compagnon...

- Là c'est bien. Maintenant Hâte et saute !

Le bruit suraigu significatif de l'attaque se produisit alors que le catcheur fonçait a toute vitesse sur le Pokémon sauvage. Le Nanméouie un peu déboussolé, le regarda s'envoler assez hauts au-dessus de lui, prêt à lui plonger dessus de manière foudroyante. Mais il hésita encore, se demandant s'il fallait attendre un ordre pour son attaque. Interrogation vite réglée.

- Vas-y !

Pas de nom d'attaque. Et Heiki prit un malin plaisir à voir le Flying Press de son nouveau Pokémon. Le Pokémon Normal l'encaissa de plein fouet, et se recula, titubant, avant de s'évaouir. Ca faisait parti de la philosophie d'Heiki. Anticiper ses ordres pour les exécuter dans un parfait timing plutôt que de rester bloqué avec un temps de réaction diminué. Bientôt il apprendrait, une deux, dix tactiques et il bougerait naturellement selon celle annoncé au départ du combat. Le dresseur avait le point de vue général, le Pokémon le feeling dans la mélée.

En rapellant son Pokémon dans sa Pokéball, le regard du blond fut attiré par ce qui se passait près des quais. Des dresseurs, certains vraiment jeunes qui arrivaient sur l'île. Certains rigolaient, d'autres se plaignaient déjà du froid. Ils avaient l'air piitoyable comme ça... Mais le Champion savait, en rapellant Coatox à son tour, que lui aussi un jour avait été aussi pathétique au départ. Sauf que lui, on n'osait pas se moquer ouvertement de lui. Question de survie. Et est-ce que ses techniques, il pouvait les appre... Comment ça, Splash ?

Sa tête pivota, lentement. Constatant d'abords les tâches de café sur son pantalon. Et son veston. Puis fixant d'un air assez vide la raison de cet accident. Une fille. Sur un Arcanin. Et qui, dans un silence impressionnant, mit quelques instants avant de relever la tête. Dévoilant sa veste. Une flic, hein ? Elle le regarda puis, son reard passa à son tour sur les vêtements du Champion. Une flic, HEIN ?

- Wow, c'est vraiment être au mauvais endroit au mauvais moment. Excusez-nous~.

Le blond regarda le mouchoir que l'autre lui tendait, les nerfs déjà à vif. Comment penser que ceux sensé représenter l'autorité du pays étaient aussi maladroit ? Un muscle se tendit, une veine transparut sur la main désormais fermé. Poing serré. La miss à dos d'un Arcanin qu'elle ne maitrisait apparemment pas, et qui balançait son café sur un gars passant par là ? ET ça se disait être de la Police ? La police qui provoque des accidents ? UN SIMPLE ACCIDENT ? Oui. Surement.

La veine apparente sur la tempe du Champion ne disparut pas tout de suite, mais une partie plus ou moins logique lui avait permis de ne PAS partir trop loin. Etonnemment pour qui connait un tant soit peu Heiki. Mais il avait conclut à un accident banal. La dresseuse était fautive surement, mais il n'allait pas lui en mettre une pour ça. Sans doute que si Brutalibré avait fait à sa tête jusqu'à la fin ses nerf l'aurait encouragé à frapper... mais là, il accepta simplement le mouchoir tendu, s'essuyant soigneusement les tâches. Ce n'était, au fond, que du café...

- Alors ? Vous ne maîtriser pas votre Arcanin miss ?

 

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PV Heiki Risan

Il y a un petit moment d’appréhension qui prend place quand Léonie tend le mouchoir et que ce dernier n’est pas pris de suite. Elle pourrait, elle devrait, prendre une distance de sécurité devant l’attitude du blond. Elle sait au moins reconnaître une situation qui craint et pourtant elle ne bouge pas d’un poil, la main toujours tendue et partageant le même air béat que son Arcanin. Tout chez l’autre cri à la bombe à retardement et la brunette est de ceux à couper le mauvais fil, généralement. Sauf que rien ne se passe et le monsieur accepte enfin le bout de tissus pour s’essuyer. Et ça pourrait s’arrêter là, il pourrait lui rendre son mouchoir et les deux retourneraient vaquer à leurs occupations mais elle n’est pas aussi chanceuse qu’elle le croyait.

▬ Alors ? Vous ne maîtriser pas votre Arcanin miss ?

La dite misse cligne des yeux une, deux fois, puis elle se met à rire. Un de ses rires qui attire l’attention parce qu’il est fort étrange et assez sonore. Ceci dit, ça ne dire pas bien longtemps, elle essaye de se calmer en caressant affectueusement le cou d’Oscar qui s’est assis comme le bon gros gentil pépère qu’il est. Il jappe tout de même une salutation envers le blond et se retient de lui offrir un bon gros coup de langue. Ce n’est pas que l’Arcanin n’apprécie pas la punition quand il lèche mais sincèrement, il sait le diabolique vaporisateur accroché à la ceinture de sa dresseuse qui a oublié d’en faire usage pour l’arrêt peu maîtrisé.

▬ Ça se voit tant que ça m’sieur ?

Que l’inspectrice demande donc avec un sourire joueur, plus grand que le précédant et dévoilant un reste de son déjeuner entre ses dents. Elle peut en rire de son arrivée abrupte, car ce n’est sûrement pas Oscar le pire pokémon de son équipe. Il a été formé lui. Chiffon est une teigne awkward, Eliel un petit agoraphobe asocial et Spice Latte.. Ne parlons pas de Spice Latte.

▬ Inspectrice Léonie Romanet, et Arcanin s’appelle Oscar~. Qu'elle commence vers le blond avant de s'adresser à son pokémon, On devrait vraiment prendre du temps pour s’entraîner aux freinages gros.

Mais le surnommé gros est nettement plus intéressé par se lécher l’arrière-train que par lui répondre. Alors la demoiselle ne se gêne pas pour retourner à son premier interlocuteur et lui attraper la main pour la serrer et la secouer brièvement. Puis sa main vient fouiller –une fois de plus- son soutien-gorge d’où elle sort la pokéball  d’un de ses compagnons et le post-it rose fluo d’un de ses collègues qui lui rappelle les instructions.  A peine Chiffon le Nymphali sorti, un harnais lui est enfilé avec un message de bienvenue pour les dresseurs à Erios et une autorisation de caresser le pokémon fée.

▬ Alors, vous venez d’arriver à Erios ? Qu’elle reprend en tentant d’attacher le même harnais à Oscar, Et.. Si ça ne vous dérange pas, j’peux avoir un coup d’main m’sieur ?

Car entre Chiffon et Oscar, y’a une légère différence de gabarits.

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Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

La fille prit la remarque avec le sourire. Et même le rire. Et même un rire assez... bruyant. Elle se retenait pas en tout cas. Ou si elle le faisait, elle devait être aussi désagréable qu'un certain Chuchmur lorsqu'elle se laissait aller complètement. Bref, heureusement pour Heiki, et surtout pour elle indirectement, elle finit par se calmer en caressant son tigre de compagnie. Arcanin qui lance un jappement d'accueil au blond au passage.

- Ça se voit tant que ça m’sieur ?

Non, pas tant que ça... Ce n'était pas comme si le chien avait fait un arrêt tellement brutal que même sa dresseuse en avait été surpris. Tss... Elle était belle la police. Enfin bon, elle avait l'air plutôt jeune femme que policière aguerrie. Elle était plus jeune que lui ? C'était l'impression qu'elle donnait en tout cas. Sachant les études pour devenir flics... Elle devait pas officier depuis longtemps la demoiselle. Ce qui expliquait peut-être sa maladresse. Rien d'impardonnable hein. D'un oeil extérieur, il est assez drôle pourtant de voir qu'Heiki considère ce genre d'erreur comme conséquence de le jeunesse alors que son âge est à peu près le même. Mais bon...

- Inspectrice Léonie Romanet, et Arcanin s’appelle Oscar~. On devrait vraiment prendre du temps pour s’entraîner aux freinages gros.

Oui, enfin ça, il aurait fallut y penser avant ma petite... Heiki soupira, constatant le piètre spectacle du chien qui ignorait totallement sa maîtresse et de manière... Distingué. C'est sur qu'entre cet Arcanin et sa Némélios il y avait une différence notable de dressage. Par contre, le serrage de main impromptu surpris le blond. Un peu sans-gène quand même la dénommée Léonie. Surtout quand elle sort une Pokéball de son soutif comme si de rien était. Policière hein ? Bizarrement ça sonnait tellement faux qu'il ne pouvait douter de sa profession.

Elle fit sortir un Nymphali et lui accrocha un harnais. Heiki lut rapidement ce qui était écrit dessus et gimaça en voyant que c'était un service en libre-caresse. Ou caresse libre-service. Bref. Elle utilisait son Evolition comme attrape-touriste par caresse d'un Pokémon mignon ? Il leva les yeux au ciel, espérant que le Nymphali aimait ce traitement sinon... Bah sinon elle faisait une torture inconsciente. Ce qui serait assez... crétin pour un flic.

- Alors, vous venez d’arriver à Erios ? Et.. Si ça ne vous dérange pas, j’peux avoir un coup d’main m’sieur ?

Reportant son attention sur la brune, il l'a vue a coté de son Arcanin, en train d'essayer de lui passer le même genre de harnais. Et galérer. Evidemment. Un rapide soupir plus tard, il s'approcha du Pokémon Feu, levant la paume de la main, signe demandant la patte du fauve. La patte mit quelques instant à arriver, mais dès qu'elle fut en place le blond poussa pour le forcer à se mettre sur deux pattes. Laissant champ libre à sa dresseuse de lui mettre le harnais comme ele l'entendait.

- Je vis ici depuis ma naissance. Mais je voyage à travers l'achipel très souvent, à cause de mon métier.

Il évita de préciser son métier, pour s'épargner quelque soucis si elle faisait partie des idiots pensant que la Ligue devait être arrêté. Mais voyant que l'autre ne finissait pas l'accrochage de harnais, il reprit rapidement.

- Bon, j'arrive peut-être à le maintenir en l'air, mais il reste lourd l'animal, donc si tu pouvais te dépêcher...

 

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PV Heiki Risan

L’aide demandée vient dès qu’un soupir échappe des lèvres du blond. Enfin, pas le genre d’aide qu’elle pensait avoir mais c’est plutôt drôle de voir son interlocuteur procédé, aussi cache-t-elle son grand sourire soigneusement derrière la paume de sa main appuyée contre sa bouche. Oscar n’est pas des plus réactifs quand ce n’est pas quelque chose qu’il a appris, alors il met un moment à donner ce que le blond lui demande, et une fois mis en position on peut lire un instant l’incompréhension de l’Arcanin. Avant qu’il ne retrouve son air d’imbécile heureux. Evidemment.

▬ Je vis ici depuis ma naissance. Mais je voyage à travers l'achipel très souvent, à cause de mon métier.

Léonie hume gentiment en hochant la tête comme pour noter qu’elle suit bien ce que le demoiseau veut bien lui dire. Ses doigts sont distraits par le harnais pendant que la brunette se rend compte qu’elle a peut-être oublié le nom du monsieur.. Ou il ne lui a pas donné ? Eh, pas l’temps de se creuser les méninges en vain, ce dernier la rappelle à l’ordre.

▬ Bon, j'arrive peut-être à le maintenir en l'air, mais il reste lourd l'animal, donc si tu pouvais te dépêcher...

Au lieu de se confondre en excuses, la Ninette lâche un petit rire avant de finalement attacher le harnais à Oscar. Dès que le bruit du clip se fait entendre, l’Arcanin peut être lâché et un coup de tête affectueux offert au blond plus tard, le voilà déjà parti vers les autres dresseurs. Quant à Léonie, elle le suit du regard pour vérifier qu’il ne gratifie personne de ses coups de langue avant de reporter son attention à l’homme.

▬ Eh, je n’m’attendais pas à ce que vous mettiez Oscar sur deux pattes.

Qu’elle annonce pour justifier son manque de rapidité quant à l’accrochage du harnais même si la manière de faire l’a bien fait rire. Ca faisait un peu cirque pour Léo, et elle se demande si le blond n’a pas lui aussi un Arcanin pour avoir gérer Oscar d’une telle façon sans hésitation. Elle posera la question, éventuellement. La miss divague facilement et change de sujet plus vite qu’elle ne pointe son polaroid sur un plat bien présenté, c’est pour dire. Mais pour le moment, elle a un nom à décrocher avant que l’autre ne juge bon de mettre fin à la conversation, alors elle se pare d’un nouveau grand sourire et reprend la parole.

▬ Personnellement j’viens de Kalos, on m’a muté à Erios eeet, c’n’est pas si mal. Pour l’moment ! Qu’elle confesse pour faire la conversation, Du coup on pourra être amené à s’recroiser~! Ils me font m’balader un peu partout pour commencer.

Léonie parle beaucoup, Léonie donne un coup d’coude à son interlocuteur quand elle lui annonce qu’ils peuvent se tomber dessus un jour et pas sûr que ça enchante ce dernier. Mais elle ne prend pas la peine de chercher à lire le visage du blond pour un minimum d’enthousiasme qui la conforterait à continuer de parler. Léo est confortable. Une conversation gênante ne l’est pratiquement jamais pour elle, et ça, c’est plutôt triste pour ceux qui la supportent.

▬ J’peux avoir vot’ nom pour que vous vous reconnaissiez si ça arrive ?

Très triste, mais que pour ceux qui font l'effort de la supporter.

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Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

Une gourde. L'insulte traversa un intant l'esprit d'Heiki en voyant la policière rigoler. Elle avait rien de mieux à faire. Genre son job ? Elle allait vraiment laisser cet Arcanin, disons le, qui n'avait pas l'air fut-fut ? Bon, peut-être qu'il réagissait ainsi parce que personne n'avait jamais encore rigolé devant une démonstration passive de sa force. Certains étaient impressionnés, d'autre intimidés. Les uns étaient ceux qui ne le connaissait pas, et les autres savaient à qui ils avaient affaire.

- Personnellement j’viens de Kalos, on m’a muté à Erios eeet, c’n’est pas si mal. Pour l’moment ! Du coup on pourra être amené à s’recroiser~! Ils me font m’balader un peu partout pour commencer.

Elle esemblait pas savoir en tout cas. Ce qui était plutôt surprenant, puisque sa tête était connue du service de Police de toute la région. Même pour une nouvelle. Qu'un passant ne le reconnaisse pas passe encore, mais un flic ? Ils engagent ce genre de personne dans les forces de l'ordre maintenant... Une sans-gène ignorante au Pokéballs dans le soutif qui raconte sa vie au premier étranger qui lui rend service...

- J’peux avoir vot’ nom pour que vous vous reconnaissiez si ça arrive ?

Petit coup de coude et visage extremement souriant pour la demoiselle. Envers le blond qui avait un visage aussi fermé que d'habitude et était à deux doigts de la fusiller du regard. Sans-gène tait bien le mot. Surtout qu'elle ne serait pas si amicale si elle savait à qui elle avait affaire. Il soupira, et s'alluma simplement une cigarette, le regard tourné vers l'Arcanin qui... jouait vers les passants ?

- Faut choisir. Si tu veux mon nom, je t'assure que me recroiser sera la dernière chose dont tu en auras envie.

Si tant est qu'elle est déjà entendue parler de sa réputation. Mais avec cette Léonie... On ne savait jamais...

 

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PV Heiki Risan

Il y a un petit hoquet dramatique à la vue de la cigarette que son interlocuteur allume. D’un point de vue, c’est cool, il prend le temps de fumer donc il est posé. C’est chouette. Mais l’odeur lui rappelle certains bars qu’elle côtoyait et l’envie d’y retourner commence à la titiller. Sinon tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes et son sourire s’agrandit, comme si ça pouvait masquer son bref égarement.

▬ Faut choisir. Si tu veux mon nom, je t'assure que me recroiser sera la dernière chose dont tu en auras envie.

Un « pardon ? » amusé ne dépasse pas les lèvres de la Ninette même si c’était sa première pensée. La brunette ne comprend pas tellement où le blond veut en venir et le fixe avec l’air d’un Magicarpe sorti de l’eau qui ne sait pas comment réagir. Dans tous les cas, elle veut et aura son nom, quitte à fouiller dans les registres. Mais pourquoi une telle formulation ? Léo se répète la phrase, part dans tous les sens et pousse un soupir exaspéré. Elle n’aime décidément pas réfléchir. Alors elle ne va pas s’embêter plus que ça et récupère un air joueur avant de fouiller dans ses poches pour en sortir son portefeuille.

▬ Les seules personnes que je n'dois pas croiser, sans coéquipier d'moins, sont listées là-d'ssus m'sieur.

Avoue donc l’Inspectrice en sortant de son étui quelques séries de photos à la façon d’une mère qui présente ses enfants. Il y a quelques malfrats bien connus de la Police et d’un niveau trop haut pour la donzelle et surtout, le portrait des membres de la Ligue Clandestine. Mais Léonie n’a pas encore prit le temps de s’attarder sur ces clichés avec des noms notés au feutre à la va-vite. Tant qu’elle n’est pas assignée à une intervention les concernant, elle ne prendra pas la peine d’apprendre quoi que ce soit sur eux. Aussi c’est avec un immense sourire ( qui doit lui faire sacrément mal aux joues ) qu’elle lui fourre les clichés dans la main.

▬ Alors arrêtez d'faire votre mystérieux m'sieur, c'n'est pas comme si vous étiez l'un d'eux. Donc, il vient ce p'tit nom ?

Et pendant qu’elle attend ce dit nom, Léonie se remet franchement à rire, décidant que cet inconnu est bizarre mais qu’elle l’aime bien. Tout comme Oscar aime le marchand de glace plus loin, alors qu’il donne incessamment la patte comme si ça allait forcer le vendeur à lui offrir un énième cône.

Elle est bien belle, la Police.

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Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

La demoiselle tirait une tête assez étonnée, mais toujours avec sourire qi en devenait presque malsain tant il ne quittait pas le visage de la brune. Donc elle ne savait vraiment pas qui il était. Brillant. La police ne cesserait de se ridiculiser aux yeux d'Heiki. Certes les forces de l'ordre, du moins la plupart, savait que la Team Ambrosia était une priorité plus grande que la Ligue Clandestine, mais a défaut de connaître les visages des lieutenants de cette organisation, ceux des Champions devait courir les avis de recherche. Au moins par principe.

- Les seules personnes que je n'dois pas croiser, sans coéquipier d'moins, sont listées là-d'ssus m'sieur.

Elle disait ça en lui tendant une série de photo. Cela fit douter un peu Heiki. Elle avait l'air confiante sur ce coup là... Sa photo ne serait donc pas dans ce paquet ? Et pour être sure, elle l'était, puisqu'elle lui mettait les photos dans les mains, l'obligeant presque à les prendre. Le blond ravala son jugement sur la police. Avait-il finit par considérer la Ligue comme non-clandestine ? Cela annonçait-il une prochaine mise en place officielle des quatre Champions actuels ? La police...

- Alors arrêtez d'faire votre mystérieux m'sieur, c'n'est pas comme si vous étiez l'un d'eux. Donc, il vient ce p'tit nom ?

N'était décidément rempli que d'abrutis. Derrière deux-trois photo d'individus assez inconnus, le blond avait vite trouver les quatre photos qui étaient bien à leur place. Et même s'il n'était de face sur l'avis le concernant, évidemment il nallait pas faire un sourire au photographe, il était de loin reconnaissable dessus. Une veine apparut sur le front d'Heiki qui aggripa la photo en question et la plaça juste devant le nez du pseudo agent.

- Le voilà mon nom. Et tu n'as aps de coéquipier. Capish ?

La voix avait brutalement baissé d'un ton. Plus grave, annonciatrice d'un petite mauvaise nouvelle pour la brune. Parce que si elle commaitait l'erreur de ne pas accepter la nouvelle, elle comprendrait rapidement la raison de ses paroles.

 

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PV Heiki Risan

C'est toute joyeuse ( car Léonie est toujours putainement joyeuse ) que la miss fixe le blond parcourir les photos avant que ce dernier ne s'arrête sur celles de la Ligue Clandestine. Ligue sur laquelle l'idiote a été briefée un peu trop rapidement car elle commençait à courir sur les nerfs du pauvre formateur qui n'avait rien demander à personne. Et ce qui amuse le plus la brunette, c'est l'air énervé qui plane autour de sa nouvelle connaissance avant qu'il ne lui colle une des photos juste devant sa face.

▬ Le voilà mon nom. Et tu n'as aps de coéquipier. Capish ?

Sur le coup, la brunette a envie de lui répondre que « non » car le cliché est trop près de ses yeux. Ceci dit, elle ne pipe mot, ne prenant même pas en compte le ton qui a soudainement changé. Toute son attention est désormais sur le petit papier qu'elle inspecte, comparant l'homme dessus et celui qu'elle a en face. Et effectivement, on peut y voir une certaine ressemblance. Alors tout de suite, la moue de la policière se fait plus sévère : ses sourcils se froncent et son sourire fait place à une ligne tandis qu'elle range soigneusement ses affaires.

▬ Ils ont prit votre mauvais profil, les abrutis.

Qu'elle lâche donc le plus naturellement possible, avant de retrouver son grand rictus bête. Elle pourrait proposer une selfie avec le demoiseau pour la donner au Poste en rentrant prendre ses ordres et donner son rapport de la journée mais non. Dire qu'elle a croisé un Champion va lui donner du travailler supplémentaire et loin d'elle l'envie d'en faire plus quand elle peut en faire moins ! ( Léo passion fonctionnaire ) M'enfin, contente d'avoir un nom sur un visage, la Ninette peut reprendre la parole en se sentant tout de suite plus à l'aise.

▬ J'sais pas trop comment réagir, j'veux dire, si j'vous demande un autographe le côté clandestin fait baisser la valeur ? Ça s'rait vachement dommage m'voyez.

Et la brune divague donc sur ce sujet, rigolant au passage quand l'Arcanin revient vers eux pour rouler à leurs pieds. Oscar a réussit à vider le marchand de son stock de glace et fait donc comprendre à sa dresseuse qu'il est plus que l'heure de la sieste. Heureusement que Chiffon fait son travail tiens. Et puis il y a l'exclamation qui vient du coeur et sûrement pas du cerveau et qui change du tout au tout le programme rêvé du gros canin.

▬ J'vous dois totalement un café. Au moins celui-ci il finira dans vot' gosier.

Juste parce que la Ninette vit dans un autre monde où tout le monde peut faire copains-copains. Oui.

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Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

Enfin un air sérieux sur le visage de la demoiselle. Enfin, pensait le blond. Déjà qu'elle était inconsciente et ignorante, si en plus elle avait été deux de tension, ça aurait été la mascotte de la Police, pas un agent. Rangeant ses photos, elle avait enfin un ait plus adaptée à la situation. Après tout, ne faisait-elle pas face à un des ennemis public de la Police ? Maintenant elle le savait au moins.

- Ils ont prit votre mauvais profil, les abrutis.

Heiki en fut cueilli à l'estomac. Elle se foutait de sa gueule ? Non parce que là... et là voilà qui reprenait son air bêta, avec un grand sourire. Bon, apparemment elle n'était juste vraiment pas au courant de qui il était. Le Champion avait presque envie de juste foutre une beigne de sa collection a un mec au pif pour faire comprendre à la brunette qu'il n'avait pas de "bon profil".

- J'sais pas trop comment réagir, j'veux dire, si j'vous demande un autographe le côté clandestin fait baisser la valeur ? Ça s'rait vachement dommage m'voyez.

Derrière ses lunettes, Heiki fronça les sourcils. Etait-elle de ceux qui soutenaient sans le crier la Ligue Clandestine. Certes le peuple était plutôt favorable aux quatre Champions, et il savait qu'à la Police certains ne souhaitaient pas leur arrestation. Mais directement, il n'en avait jamais croisé. Enfin, l'agent Romanet devait être une des rares de son métier à avoir eu une conversation de plus de deux phrases avec lui.

- J'vous dois totalement un café. Au moins celui-ci il finira dans vot' gosier.

Ou elle soutenait vraiment la Ligue Clandestine tout en étant stupide, ou elle était carrément à côté de la plaque. Elle faisait quoi là ? Elle lui proposait un café, tranquillement. Il n'était en rien son ami, ne désirait pas le devenir et se fichait éperdumment de savoir si une telle femme lui devait un café ou non. Il laissa échapper un soupir et retira ses lunettes, plantant son regard dorée dans les yeux de la brune.

- Je crois que vous n'avez pas compris. Aller boire un café avec un criminel, même si vous soutenez la Ligue Clandestine, ne vous fera pas du bien. Rester avec moi non plus d'ailleurs.

Il serrait les dents, sifflants presque ses mots. Sur sa tempe, sa peau se tendait, trahissant son agacement. Cette Léonie le décontenançait tellement qu'il... en arrivait à un point où il pouvait s'énerver très facilement. Ses mains, fermées sur elles-mêmes, serraient tellement qu'il s'en plantait presque les ongles dans la peaume. Ces poings qui pourraient rapidement finir dans la tronche de cette fille.

- Ecoutez-moi. Même si vous ne voulez pas m'arrêter, ce dont je me ravi, même si vous soutenez notre combat, jamais je ne serais quelqu'un de, ne serait ce que, fréquentable. Compris ?

 

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PV Heiki Risan

Quand Léonie s'attend à une réponse positive ( car le refus n'est absolument pas une option ), la miss se retrouve déconnectée de ses quelques neurones actives à la vue des orbes dorées que dévoile le clandestin. Tiraillée entre l'envie de souffler « oh no he's hot » et « t'as d'beaux yeux tu sais ? », elle se contente d'avaler nerveusement sa salive et de tirer le col de sa chemise. Note à elle-même : fouiller le dossier sur ce Heiki Risan en rentrant à la station.

▬ Je crois que vous n'avez pas compris. Aller boire un café avec un criminel, même si vous soutenez la Ligue Clandestine, ne vous fera pas du bien. Rester avec moi non plus d'ailleurs.

Avec son cerveau sur OFF, la demoiselle lit mal les informations que lui offrent la gestuelle et le corps de son interlocuteur en général. Là où l'on pourrait voir de l’énervement, la Ninon décèle de la restreinte, de la frustration, mais pas forcément comme si c'était une menace pour elle. Et le discours du blond ? Au lieu de le prendre à la lettre, elle cherche entre les lignes, la pintade. Et dans son incompréhension, elle fronce les sourcils pour aborder une moue inquiète et désolée envers cette âme qui se refuse à se faire une amie à cause ( selon elle ) de leurs métiers respectifs. On aurait mis la Ninette devant Bambi, ç'aurait eu le même effet.

▬ Ecoutez-moi. Même si vous ne voulez pas m'arrêter, ce dont je me ravi, même si vous soutenez notre combat, jamais je ne serais quelqu'un de, ne serait ce que, fréquentable. Compris ?

Elle secoue vivement la tête pour répondre que non, les gens sont toujours fréquentables. Mais après, l'on parle de la demoiselle qui pouvait lire des fables à des malfrats après les avoir menotté à une chaise pour être sûre qu'ils ne partent pas avant la fin. Ca serait con de louper la morale après tout. Alors la policière se résout à sortir son carnet prévu pour les amendes et de scribouiller quelques informations dessus avant d'attraper une des mains serrées du blondinet pour lui fourrer le papier du mieux qu'elle le peut. Cette action la remplit aussitôt de satisfaction et elle se remet à sourire.

▬ Vous dites n'importe quoi m'sieur Risan~! J'vous laisse mon numéro, mon instagram, mon skype eeet si vous êtes sur tinder, hésitez pas à glisser vers la droite !

Léonie rigole donc pour essuyer toute l'ambiance que l'autre a installé et tenter de détendre l'atmosphère. Oscar a abandonné d'avoir son attention pour rentrer faire la sieste et ronfle joyeusement au sol. Ceci dit, ils vont peut-être devoir se remettre à la tâche ou du moins faire semblant. Alors elle ajoute soigneusement une dernière phrase en rejouant avec son col de chemise.

▬ J'tiens à c'café, ou une bière comme vous voulez car ça pourrait être cool. Soyons potos~!

Et parce que la Ninette est niaise, elle tend les bras invitant son absolument pas nouvel ami à venir l'embrasser et sceller dans un échange de sueur ce nouveau statut qu'elle pense acquit.

Code by Dev Nerd Girl

blblbl:

Sorry not Sorry

Un flic rencontre un criminel, qui est dans la merde ?

... Comment ça non ? Le secouement de tête de la brune laissait de nouveau perplexe Heiki. Elle ne comprenait pas ce qu'il disait ou quoi. Il devait être un fucking criminel pour elle... Pourquoi ne s'en rendait t-elle pas compte ? Elle ne pouvait pas se comporter avec lui comme si... La logique de cette flic lui sortait par les yeux là. Trop d'illogisme... Et elle était policière. Bordel.

- Vous dites n'importe quoi m'sieur Risan~! J'vous laisse mon numéro, mon instagram, mon skype eeet si vous êtes sur tinder, hésitez pas à glisser vers la droite !

Comprenait elle sa langue au moins ? Trop de bizzarerie, Heiki en était mal à l'aise. Et pour mettre le Champion mal à l'aise il fallait y aller. Mais du coup, il en avait vraiment trop marre. Le papier que la demoiselle essayait de lui glisser dans sa mains fut broyés. Il ne l'écoutait plus. Il ne savait d'ailleurs même pas ce qu'était Instagram ou Tinder. Il se servit à peine de son téléphone pour ne pas dire pas du tout.

Et pendant que la Léonie continuait son petit discours, l'inviant pour une raison ou une autre à l'accompagner prendre un café, le Champion fit sortir d'un mouvement son Némélios qui apparut en grognant directement. Le paper dans la main du blond fut lâché puis carbonisé et réduit en cendre en deux secondes. Il n'avait plus la patience d'être poli, il allait lui faire comprendre d'une manière ou d'une autre.

Il aggrippa le col de la brune, la décollant du sol la plaçant face à son visage pour être sur qu'elle voit à quelle point elle l'avait énerver. Puis il la traina, littérallement, un peu plus en direction des quais, laissant Némélios s'occuper de l'Arcanin si celui-ci voulait intervenir. Et arrivé à destination, il la lâcha. Simplement. Dans l'eau. Sous le regard des gens qui n'avaient pas finit de décharger ou qui avait voulut discuté tranquillement au bord de la mer.

- Va falloir te remettre les idées en place ! Je t'ai dit que c'était impossible. DONC TU VA LA FERMER !

Et sur cette gueulante il fit demi-tour, fusillant au passage les gens qui le regardait, y compris l'Arcanin, leur faisant comprendre directement qu'elle ne serait pas la seul à l'eau s'ils continuaient de le dévisager. Puis il remit en place ses lunettes, sortit une nouvelle cigarette qu'il alluma, crachant un rond de fumée. Et il repartit, en direction du Centre Pokémon le plus proche. Soigner ses Pokémon et se défouler en faisant un entrainement. Voilà.

 

© ASHLING POUR EPICODE