Sweet water...

Laisse moi me reposer...

On pouvait dire ce qu'on voulait, la détente tait une étape importante qu'elle que soit la vie que l'on mène. Après tant de temps passé sur l'île glaciale de Borealis, Heiki ne pouvait qu'approuver cette pause aux sources chaudes. Bon sang ce que ça faisait du bien d'avoir chaud. Il fallait dire que la saison ne s'y prêtait guère... mais ça restait agréable... Et au vu du silence de Drascore et Coatox, leur avis était correspondant.

Il n'avait pas arrêter de bougé, jusqu'à la semaine dernière. Et puis y avait eu cette "discussion" avec Meloetta. Evidemment, ça avait plus pour la protéger des chasseurs que pour l'avoir en trophée qu'elle était devenue son Pokémon. Et du coup, elle jouait les filles de l'air quand bien lui prenait. Ca ne le dérangeais pas, au contraire. Elle faisait bien ce qu'elle voulait, tant qu'elle restait prudente. Il avait un devoir de protection quand même.

Et dans tout ce bordel, une pause. Lui dans un bain, la saison le laissant seul du coté des hommes. Dans un autre bain, les deux Pokémons Poison qui avait voulut se relaxait aussi. Nostenfer et Brutalibré n'avait pas voulut, évidemment, et Nemelios n'avait pas besoin de ça. Quant à Tentacruel... Evidemment... Tient, Meloetta apprécierait-elle ce genre de bain ? Bah, active comme elle était, elle aurais commencer à faire de la peinture sur palissade en deux minutes...

Le bruit de pas d'une autre personne laissa un soupir d'Heiki. Sa solitude n'était plus présente, s'en était un peu décevant. Surtout qu'il ne devait pas fumer dans les bains. Seul il se donnait l'autorisation, mais pour le coup, il retira la tige fumante de sa bouche, l'éteignant tranquillement dans l'eau, et la fit voler d'un pichenette. Puis il leva le bras, simple signe de salutation au nouvel arrivant. Les sources chaudes le détendait, aucune raison que ça tourne mal... non ?

 

© ASHLING POUR EPICODE

Alors que nous revenions après deux jours de fuite si on pouvait l’appeler ainsi au labo, notre supérieur direct nous tomba directement afin d’avoir un rapport détaillé de ce que nous avions fait si longtemps là où rien ne pouvait nous localiser, en effet nous avions laissé notre téléphone au labo sans avoir pensé une minute à le prendre, et après deux jours très loin, il était normal qu’ils s’inquiètent. Alors, à l’image d’un enfant puni, assis sur une chaise et la tête basse nous racontâmes ce que nous avions vu, en omettant évidemment de mentionner la présence du Meloetta afin de ne pas provoquer une catastrophe écologique dans cette forêt.
En effet un Pokémon de cet acabit, même appartenant à un dresseur, seul dans une forêt et vulnérable, il y avait de quoi provoquer une curée rien que pour s’en saisir, et nous ne voulions pas cela, car cela nuirait forcément aux autres Pokémons et à la forêt elle-même, car nous avions déjà vu ce genre de procédé : un lance-flamme plus tard et la forêt n’était plus qu’un lointain souvenir. Nous parlâmes aussi des différents prélèvement que nous avions menés dans cette forêt et des différentes hypothèses et autres recherches menées. Cela provoqua évidemment la colère de notre protecteur qui était contre le fait que nous nous dispersions dans d’autre sujet que celui pour lequel nous étions payés. Même, dans un accès de colère, il nous pris l’ensemble des tubes à essais, et cassa l’ensemble, avant de demander à l’agent d’entretien de venir s’occuper de tout débarrasser.
Déprimé nous retournâmes à notre sujet d’étude, sans en avoir la motivation. N’ayant pas le cœur à recommencer une nouvelle erreur de sortir, nous passâmes une semaine penché sur nos différents microscopes, à étudier travailler et se surmener, un peu comme un enfant puni qui fait la tête. A la différence prêt était que nous ne mangions pas, ni rien. Si bien qu’a moment donné Dimitri fini par s’épuiser, aussi bien physiquement que mentalement, et il craqua, laissant sa place à Seth.
Immédiatement le grand enfant trouva les calculs et les recherches de Dimitri barbantes et nous décidions de partir s’amuser aux sources chaudes. Ducoup nous abandonnâmes notre blouse sur la chaise, laissant tout en plan, puis on parti là ou la première rame de métro nous amena. Elle nous amena en bordure de ville, puis on passa dans un bus sans en savoir ou nous allions, recommençant la cavale de la semaine passée, mais pour une autre raison. Finalement le bus s’arrêta aux Dents de la Puna, que nous trouvâmes magnifiques, et la vapeur qui s’échappait des bains nous fascina, au point que nous n’hésitâmes pas à y aller, sans se soucier du prix que nous avions à payer : de toute façon c’était la Team qui payait, alors bon. Une fois en serviette on s’approcha des bassins, et la fumée était si épaisse qu’on ne vit pas l’autre personne, et nous prîmes notre élan et…

-Attention à la boooombeeeeee-euh !!

SPLASH ! De l’eau partout, des bulles qui courent sur le corps s’était agréable, le problème c’était qu’il n’y avait pas autant d’eau que prévu, et que, bien que nous ne nous soyons pas éclaté contre le sol, nous avions quand même heurté le fond du bassins et c’était les fesses qui avaient pris. En remontant,les cheveux en mode méduse sur le haut de la tête, n’ayant toujours pas vu l’autre personne, nous nous frottâmes les fesses en marmonnant :

-Aieuh. S’il y avait eu plus d’eau j’aurai pu… En mettre encore plus partout !

Un petit rire plus tard, nous nous retrouvâmes debout sur le bord du bassin, prêt à replonger malgré le peu d’eau, n’ayant pas compris la différence entre une piscine et des sources chaudes.

Sweet water...

Laisse moi me reposer...

Sous les lunettes de soleil d'Heiki se lisait toutes les expressions nécessaires à comprendre le blond. De la surprise à la colère en passant apr la joie où la tristesse... Bon d'accords, la démonstration de ces deux dernières était inexistante chez lui. Mais en attendant, pour la surprise et la colère, ça marche. Encore que, à cause de ses lunettes, déchiffrer son regard était un poil plus compliqué.

Quand un idiot se pointait dans une source chaude pour faire juste du bruit et des jeux, quand cet idiot revendiquait fièrement cet acte avec une pointe de déception de ne pas avoir put plus déranger le calme ambiant... celui d'Heiki commençait à s'évaporer à la chaleur des eaux restantes dans le bassin. Et c'est qu'il allait recommencer ce crétin en plus.

Derrière les lunettes... les yeux du blond s'étaient d'abords agrossi. Croyant vainement à une erreur, un accident, quoi que ce soit autre qu'un hurluberlu qui prenait un lieu de détente pour une piscine grand public. Et puis la veine sur son front était apparue en l'entendant gémir de ne pas avoir faire trop de vague. Et ça s'accumulait en voyant l'autre prendre position et son élan.

- ToI... Tu tE CroIS oU A fAIrE LE CON ComME çA ?

Sa rage naissante venait déformée sa voix. Chanceux était ce nouveau venu que la détente d'Heiki laisse en lui un désir de calme. Mais malchanceux qu'il ait décidé de faire le borde ici et maintenant. S'il décidait de continuer de briser le silence de l'espace de détente, le poing dans la tête et le nez cassé ne serait que les prémices de la fureur du blond.

Tu te CALMES ou tu te BARRES !

Dit-il en appuyant les mots avec plus de force qu'il n'en fallait pour se faire entendre depuis les autres bains. Facile d'être raccord avec ses mots, hein ?

 

© ASHLING POUR EPICODE

Alors que nous étions debout sur le bord de la source, prêt à replonger joyeusement dedans, une vois émergea d’on ne su ou, et nous interpella. Nous suspendîmes alors notre mouvement, à la recherche de l’auteur de ce propos, et la fumée, s’étant légèrement désépaissie à cause de l’eau sortie, nous vîmes vaguement apparaître dans la source un jeune homme. Ses Pokémons n’étaient pas encore visible, et tout ce que nous en vîmes était une touffasse blonde et des lunettes de soleil. Avant que nous ne puisâmes faire quoi que ce soit, il reprit la parole, nous laissant un choix cornélien : d’un coté, nous avions payé pour être ici, et même si ce n’était pas notre argent, il était dommage de partir si tôt. D’un autre coté, si c’était pour s’asseoir tranquillement dans l’eau, ce n’était pas drôle…
Après quelques seconde de réflexions, nous laissâmes échapper un :

-Oh je sais !

Avant de détaler rapidement vers les vestiaires. Je rappelle que nous n’avions toujours pas vu les Pokémons du jeune homme, nous ignorions donc totalement si ce que nous faisions était autorisé, et si le jeune homme était d’accord avec cela. Après quelques seconde nous revînmes à coté du bassin, et entra dans l’eau normalement, sans la faire clapoter, avant de faire apparaître le Pokémon que nous étions allés cherché. Le majestueux mais imposant Millobelus apparu dans l’eau, heureusement le bassin était plutôt large, et le Pokémon eut largement la place de s’étendre sans écraser le pauvre blondinet qui n’avait rien demandé. Une fois le Pokémon eau dans son élément, nous lui sourîmes, et le regarda faire. Les écailles du Pokémon luisaient sous la chaleur et il semblait apprécier la chaleur autant que nous.
Silencieux, nous restâmes une petite dizaine de minutes à regarder le Pokémon aquatique nager silencieusement dans l’eau, créant un petit remous agréable à chacun de ses mouvements, puis il se laissa aller dans le fond du bassin, sa queue faisant un petit mouvement en éventail. Le silence n’était pas amusant, si bien qu’avec notre index émergé de l’eau nous nous amusâmes à frapper la surface pour créer un bruit répétitif « clop clop clop clop ». Bientôt notre intérêt se détourna du bruit lui-même pour se tourner vers les gouttes que nous créions à chaque fois que l’eau était frappée, sans nous rendre compte que notre bruit de métronome pouvait être dérangeant.

Sweet water...

Laisse moi me reposer...

L'autre type regarda un instant Heiki, comme étonné de sa présence. Il n'avait pas compris le concept de bain public ou quoi ? Même si la vapeur empêchait le contact visuel direct, le regard du blond et son visage tendu n'indiquait aucune autre option que celle qu'il avait indiqué. Puis il sembla choisir et repartit aussi sec dans les vestiaires. Le blond eut un soupir de soulagement, qui ne dura qu'une poignée de secondes puisque l'autre revint à la charge.

Le blanc rentra dans l'eau, et, sans se poser de question, libéra un Milobellus dans le bain. Le serpent marin sembla content de cet environnement et il s'installa paisiblement et en silence. Le Champion n'avait fondamentalement rien contre, bien que l'envie de frapper son voisin pour lui faire comprendre qu'il aurait du demander ne disparaisse pas, et se laissa retourner à sa relaxation. Au moins, l'autre c'était calmé et son Pokémon était silencieux.

... Ais-je mentionné le calme du nouveau-venu ? Sans doute fallait-il parler trop vite pour ce constat. Après quoi, cinq minutes de silence ? l'autre recommençait. En tapotant l'eau comme un gamin cette fois-ci. Régulièrement. La veine réapparut sur la tempe du blond. Ne pouvait-il pas rester silencieux pendant cinq minutes ? Comment pouvait-il profiter des sources chaudes s'il s'amusait comme dans une piscine municipale de ville ?

Heiki se leva, lentement, et fusilla du regard l'autre. Les dents serrées, il sortit de l'eau, enroulant sa serviette autour de sa taille. Il n'était plus d'humeur à se baigner grâce à cet idiot aux atitudes de gamins. Il se dirigea vers la porte menant aux bains d'à côtés, récupéra ses Pokéballs et fit revenirent Coatox et Drascore sans un mot. Puis il se dirigea vers la sortie, non sans laisser un message exaspéré à l'homme aux cheveux blancs.

- Toi. Si tu veux t'amuser, tu va à la piscine où à la plage et tu ne remets plus les pieds ici. Si je te recroise dans ces sources et avec le même comportement, jene sortirais pas. Je te ferais sortir.

Et il repartit aux vestiaires, sans ajouter un mot.

 

© ASHLING POUR EPICODE

Gomen, pour le retard >_< Et aussi pour la fin précipitée, j'aime pas faire attendre et faut vraiment que je réduise ma quantité de RP en cours.

Alors que nous étions en train de regarder l’eau qui montait et redescendait sous l’impulsion de notre doigt, sans faire grand cas du type en face, celui-ci ne sembla pas apprécier plus que cela notre petit jeu, car il se leva tout d’un coup. Ou disons qu’il se leva si doucement, que nous crûmes qu’il venait se joindre à notre jeu, ou qu’il s’en allait sans que son départ ait de lien avec notre bruit. Cependant il ne tarda pas à quitter l’eau, et enroula sa serviette autour de lui, envoyant quelques gouttelettes d’eau dans nos yeux,nous faisant les cligner pour en chasser le surplus chaud. Alors que nous étions en train de nous frotter l’œil, plus concentré à retirer le liquide de nos yeux, nous n’écoutâmes qu’à moitié les propos de l’homme.
Puis quand il s’en alla, sans prendre grand cas de ses menaces, nous étions quand même conscient de la puissance de nos Pokémon, nous lui fit un grand geste « d’au revoir », bougeant tout le bras, et affichant un air ravi. Une fois seul dans l’eau, nous retournâmes à notre contemplation, qui n’était soudainement plus aussi intéressant. Finalement, nous ne tardèrent pas à faire apparaître l’ensemble de nos Pokémon, qui s’installèrent plus ou moins tous dans la pièce. Autant Caramel et Noctis restèrent en retrait vis-à-vis de l’eau, préférant s’allonger sur les pierres sèches et chaudes, autant Alastor trempa le bout d’un de ses ruban dans l’eau, alors que KFC était parti se percher sur le haut des barrières de bois, qui vacillèrent sous son poids, alors que Cellulite ne trouvait rien de mieux que de passer de sa bulle verte à une bulle bleue qu’il avait créer à son effigie.
Une… Dizaine de minutes s’écoulèrent alors que nous restâmes tranquille dans le bassin, quand des bruits de pas se firent entendre. Alors que nous étions dos à la porte, un escadron de soldat armés pénétrèrent dans la zone, et nous ordonnèrent de sortir de l’eau. Nous soupirâmes longuement, avant d’obéir, tout en disant :

-Vous faites chier.

On nous ordonna de lever les mains, ce que nous fîmes, ne voulant pas attirer l'attention du bassin voisin. Une fois nu comme un ver, les mains en l'air, les dresseurs rappelèrent notre équipe grondante dans leurs pokeballs, alors que d'autre venait nous couvrir de la serviette. Une fois étroitement serré dans des rangs trop de cuir pour nous, nous partîmes vers l'extérieur des sources chaudes, sans prendre la peine de faire un crocher par les vestiaires, vu que les soldats avaient pris les devants. Puis nous revoilà en route vers notre prison, à devoir nous habiller dans le camion froid et mal isolé de l’équipe.