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Erios... L'archipel aux climats variés a beau avoir l'air paradisiaque au premier coup d'oeil, la vérité est toute autre... tout n'est pas rose sous les cocotiers !
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Pokémon Sylphium
Sujet: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Lun 19 Oct - 19:53
C'était certainement une belle journée sur Miyerkules, une des rares qui bénéficiait d'une percée de soleil entre les nuages de neiges. Pour l'occasion, Pandore avait sortit quelques tables sur la terrasse, car malgré le climat qui restait froid, certains habitants de la ville aimait profiter du soleil en sirotant thé ou café au gré de leur humeur. Quand à la jeune femme, elle devait bien avouer que c'était plus agréable de sortir de temps à autres plutôt que de passer la journée en intérieur, bien qu'elle ait tenté de rendre le sien le plus agréable et confortable possible. La matinée c'était donc passée sans accroc aucun, aidée de ses compagnons et d'une serveuse qu'elle avait récemment engagé, elle servait ses clients avec le sourire, discutait avec ceux qui restaient au comptoir et préparait ses thés favoris. De temps à autres, elle sortait sur la terrasse pour vérifier que le temps ne se couvrait, que ses clients étaient satisfaits et pour en ramener quelques uns parmi les passants. A partir du déjeuner, son café commença à se vider car il était temps de manger, puis de reprendre ses activités, c'était en quelques sortes une heure creuse pour elle. Il fallait alors attendre les cinq heures de l'après midi pour que l'activité ne revienne, mais en attendant, elle profitait de la compagnie des habitués, et du calme que le moment apportait avec lui. C'était aussi l'occasion pour elle de vérifier ses stocks et peut être faire quelques courses pour les compléter, car outre les différentes boissons qu'elle servait, il lui arrivait également de préparer quelques plats simples et légers pour ceux préférant se sustenter chez elle qu'ailleurs. En outre, elle ne servait pas de plats de résistances, et généralement, il ne s'agissait que de quelques bouchés ou petits sandwich de sa composition qu'elle affublait de noms élégants pour faire oublier leur modeste origine – soit dit en passant, du pain –, et de petits gâteaux ou tartelettes subissant le même sort, sans oublier quelques aliments pour pokemon qu'elle ne préparait pas elle même car elle manquait cruellement de connaissance à ce sujet. C'est ainsi qu'elle remarqua qu'elle risquait de manquer de quelques baies, de quelques épices, et de quelques herbes, et qu'il fallait se ravitailler. Ce n'était rien de dramatique en soi, et elle tiendrait encore quelques jours sans faire de course à ce sujet, mais Pandore faisait parti de ce genre de personne à ne pas supporter d'attendre l'échéance, et confiant sa boutique à Carol, son assistante, elle enfila une veste et une écharpe chaude pour sortir faire ses emplettes. Comme à son habitude, Faust la suivait, autant pour la surveiller que pour la garder au chaud de par son statut de pokemon feu. Elle ne mit pas longtemps à trouver son bonheur, malgré la pauvreté de Miyerkules, et put donc rentrer au café relativement vite. En revanche, ce qu'elle n'avait pas prévu, c'était de trouver deux énergumènes devant son enseigne – fort jolie d'ailleurs – prêt à se battre étant donné leurs pokemons sortis devant eux. La panique aurait put emporter n'importe qui, d'ailleurs, Carol était entrée en panique et restait pétrifiée en l'entrée du café, mais panique n'est pas Pandore, et cette dernière se jeta sans hésiter dans la mêlée ! … Mêlée qui n'avait pas commencé en réalité, une chance pour la jeune femme ! Evidemment, Faust l'a suivie pour prendre sa défense et grogner sur un peu tout les gens qu'il voyait.
-Il suffit messieurs, clama t-elle d'un ton sec. Cette ville a suffisamment de problème pour que l'on y ajoute les combats inutiles et stériles !
Car oui, elle était convaincue que cette lutte n'avait pas lieu d'être, surtout que si elle ne connaissait pas l'un des principaux acteurs – certainement un étranger de la ville -, elle savait parfaitement qui était le deuxième, un pêcheur qui passait de temps à autres à la ville pour vendre ses poissons, et qu'elle savait assez susceptible par la même occasion. Finalement, et avec un regard critique et perçant, elle dévisagea les deux hommes avant de conclure tout aussi sèchement.
-Et puis messieurs, vos pokemons ne sont pas des outils pour vos mesquineries personnelles, rappelez-les, je ne veux pas de cela devant mon échoppe.
Oui, et mine de rien – même si elle ne l'avouerait jamais – c'était surtout ça qui la dérangeait : qu'on fasse du vague devant son café !
____________ [Hrp : En espérant que ça te convienne :,D Pour info, le nom de l'échoppe de Pando est "A Coeur Ouvert", l'enseigne est frappée du dessin d'un Nautile au début du nom :,D eeet.. Je crois que tout est dit? Je t'ai laissé de la marge pour dire quel pokemon tu utilises, pourquoi le combat toussa toussa :,D Par contre j'ai pas fait partir le monsieur, parce que Pando fait peur, mais faut pas abuser lol :,D]
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Lun 19 Oct - 20:20
Qu’est-ce qui m’amenait ici, déjà ? Qu’est-ce qui avait poussé mes pieds a venir jusque dans cette ville ? Ce n’était pas la végétation qui aurait pû me rappeler Cimetronelle, ni même la beauté de la ville qui aurait pu m’attiré, et je me demandais encore ce qui avait pu me mener ici, après tout je n’avais aucun but ici. J’avais juste sentis que j’avais quelque chose a y faire, mais quoi, qu’est-ce que je pourrais faire de plus, sauf errer au milieu des bâtiments qui manquaient de me tomber sur le nez… Je marchais d’ailleurs au milieu de ses bâtiments, laissant mon regard dériver au cœur de la végétation. Au fil de me pérégrination, je trouvais un vieux bâtiment en bois a moitié caché par des hauts murs qui me rappelaient ceux du Old Cowboy, et mon cœur se serra : est-ce qu’ils deviendront comme ça, les murs de ma ferme brûlée ? Couvert d’herbe et de lierre, méconnaissance, devant chercher sous la mousse pour ne serait-ce qu’apercevoir le nom de l’endroit voire m’empreinte d’Absol qui m’avait servis de modèle ? … Absol… J’aurai voulu qu’il y reste, il n’avait jamasi été plus heureux que depuis qu’il était a la ferme, en compagnie de la Pokémon que j’avais a mes cotés… J’aurai voulu que ma vie continue ainsi, après tout s’était le bonheur, et j’étais si heureux de pouvoir vivre mon rêve… Pourquoi avait-il fallu que tout soit détruit aussi violemment… J’aurai voulu… J’aurai voulu… A quo bon rêver, Rodrigue, tu n’as plus rien, penser a tout cela ne sert plus a rien d’autre que te faire du mal, et t’empêcher d’avancer. Je sais c’est dur, mais tu dois continuer a avancer, tu trouveras un jour ceux qui ont fait ça et alors… Alors… Alors quoi ? Tu leurs fera quoi, avec ton Gobou et ton Tarsal, hein ? Ah t’as l’air fin oui, avec ton Pyronille qui s’assome en utilisant une capacité et Galekid pas fichu de soulever des pierres… C’est bien mignon de vouloir vengeance, mais qu’est-ce que tu crois, sérieusement, qu’ils vont t’accueillir avec des chenipottes et des medhyena ? Ah, t’es bien mignon mon pauvre. Tout en marchant, je ne faisais pas attention a moi, ni au monde autour de moi. J’étais en train d’avancer, sans prendre la peine de remarquer l’échoppe a coté de moi, ni le type chargé d’une lourde caisse de poisson qui lui barrait la vue… Je ne faisais tellement pas attention, que je lui rentrait dedans, et le contenu de sa caisse, qu’il lacha, se répendit sur le sol. Sans se faire attendre, une avalanche d’insulte tomba sur moi, mais je m’en fichais, j’étais trop enfoncé profondément dans ma tourmente pour m’en rendre compte. C’est seulement quand il fit apparaitre un Bekipan, que je réalisais que j’étais dans la merde. Mais pas tant le Pokémon qui n’en emposait pas, mais parce qu’il m’envoya des souvenirs heureux en tête, m’enfoncant dans le désespoir encore : Bekipan était la première monture d’Akuzo, et même si ma monture a moi n’était pas non plus quelque chose de terrible : un Tropius, c’était bien plus digne de voler sur le dos d’un Tropius que dans le bec d’un Splooschbird, et le fou rire que j’avais eu ce jour la était mémorable. Sans que je me rende compte, Munja était sorti pour me proteger des attaques du Pokémon eau, qui n’avait pas attendu. Il encaissa donc sans aucun soucis les attaques Hydrocanon et Gicledo. Il resta Stoïque, attendant mes ordres, qui ne vinrent pas. Ce fut finalement la voix d’une demoiselle qui m’arracha a mes tourmentes. Je finis par lever la tête, et regarder la demoiselle de mes yeux cramoisis et ternes : Elle était très élégante et mignonne. Elle nous demanda de faire revenir nos Pokémons, quels Pokémon ? C’est alors que je réalisais Munja. Je lui souris, avant de lui tendre mes bras :
-Merci de m’avoir proteger.
La coquille vide se colla a moi, pendant que l’autre poisonnier vociferait des insultes a nouveau. Sans prendre plus d’attention a l’homme qui avait toutes les raisons d’être en colère, je caressais Munja tranquillement, sans le quitter des yeux, un pauvre sourire sur les traits, la tristesse brillant encore dans mes yeux. JE finis par lever les yeux, avant de regarder determiner l’homme en disant :
-Je n’ai pas d’argent a vous donner, plutôt que perdre votre temps avec moi, ramassez les poissons non souillés et essayez de sauver votre fond de commerce.
Evidemment l’homme n’apprécia pas, et c’est encore un fois Munja qui me sauva, et me faisant face, et montrant son dos a l’homme, qui réagis immédiatement, se cachant la vue pour éviter la rumeur du vol de son âme par un Munja. Nouvelle avalanche d’insulte, je me demandais si on allais s’en sortir un jour… Munja ne bougea pas, restant ainsi, face a moi, mais aussi face au poissonier. Quel était le Pokémon qui pouvait faire face a dans deux directions en même temps ? Vous l’avez devant vous il s’agit d’un Munja.
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Lun 19 Oct - 20:46
Prise entre deux feux, Pandore toisait la situation avec une froideur qui pouvait la surprendre elle même, cependant, entre le pêcheur qui vociférait, et l'étranger qui restait stoïque, elle se rendait compte que l'affrontement n'était pas forcément inévitable. Elle avisa l'homme à l'air hirsute accueillir son Munja dans ses bras pour le remercier, puis le pêcheur qui hésitait désormais à ordonner une nouvelle attaque. Il fallait dire que l'inconnu n'aidait pas, et même s'il ne comptait pas provoquer son adversaire, sa phrase eut le même effet, et sans la nouvelle intervention du Munja, nul doute que le Békipan aurait agit. Pandore décida donc qu'il fallait faire plus que s'interposer, et avant que le pêcheur ne reprenne sa ritournelle d'injures, elle s'approcha de lui pour lui prendre les mains en signe de paix. Un sourire calme aux lèvres, elle lui murmura quelques paroles avant de se diriger vers la pile de poisson échoués au sol et de demander à Carol – qui la fixait d'un air horrifié – de lui apporter un panier. Sa demande satisfaite, elle entreprit avec l'aide de son assistante de récupérer – comme l'avait judicieusement fait remarquer l'inconnu – de récupérer les poissons non souillés, et de les placer dans le panier. Elle fut rapidement rejoint par le pêcheur qui avait rappelé son Békipan et qui, penaud devant Pandore, n'osa plus rien dire qu'un remerciement marmonné dans sa barbe. Finalement, l'incident fut évité, et le pêcheur s'éloigna avec par chance, la grande majorité de ses poissons, le reste avait été laissé – à la suggestion de Pandore – aux pokemons sauvages vivants dans la ville. Ce problème réglé, elle confia ses courses à Carol, et se dirigea vers l'inconnu, perdant son air sévère d'un peu plus tôt. Loin de le réprimander pour avoir causé du vague devant chez elle, elle lui adressa la parole avec douceur et bienveillance.
-Vous n'avez pas l'air en très bonne forme, venez, il doit nous rester quelques cafés en attente...
C'était le principe de son café : certaines personnes généreuses payaient des boissons ou des petits plats d'avance pour ceux qui n'auraient pas de quoi se les offrir, et outre l'air de vagabond (pardon :,D) de ce monsieur, il avait lui même avoué n'avoir aucun sous sur lui. C'est donc avec une main sur l'épaule qu'elle l'entraîna doucement vers l'intérieur du café et le fit s'asseoir au comptoir avant de lui tendre une carte et de lui indiquer qu'il pouvait commander un café, un plat entre trois choix (campagnard, marin et traditionnel, pour plus de renseignements, me questionner :,D), et une gamelle pour pokemon, ce qui en soit était déjà pas mal. Puis, elle entreprit de se présenter pour pouvoir par la suite glaner plus d'informations sur cette personne, et peut être, la guider vers la lumière du Grand Helix.
-Je me prénomme, je suis Pandore Altmarine, gérante de ce café. A qui ai-je l'honneur ? Puis, elle prit une légère pause avant de continuer. Et, par simple curiosité, ne vous sentez pas obligé de répondre, quelle genre d'affaire vous amène dans une ville telle que la notre ?
Elle ne perdit pas son sourire alors que son regard dévia vers Faust qui tentait de renifler l'inconnu. Par soucis de politesse, elle fit claquer sa langue pour lui indiquer que cela ne se faisait pas, et comprenant le sous-entendu, l'Hélionceau se posta dans son panier à l'entrée du café... Après tout, il était un genre de gardien ! Dans le fond de la salle, Lore observait l'une des plantes du café, et au bout du comptoir. Walter sortait à peine de sa coquille pour se rendre compte de la situation et toiser le nouvel arrivant.
________ [Hrp : Wsh, j'attends qu'elle entende son nom pour que ça fasse tilt :,D]
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Lun 19 Oct - 23:10
La jeune femme qui nous avait demander de cessé le combat intervint a nouveau, et pris les mains de mon vis-à-vis dans un signe de douceur, qui insufla a l’homme un peu de calme dont il avait besoin. Moi je la regardait faire, notant mentalement quoi faire dans une situation future. Quoi que je me disais que si s’était moi qui faisait ça, je risquait de m’en prendre une avant même d’avoir pu prendre les mains de l’homme en face. De toute manière il y avait aussi de forte chance que mon geste soit mal interprêté et qu’on me balance encore une fois mon orientation sexuelle dans la face. Bah, ça a la limite je m’en foutais, ce qui me dérangeais plus, c’était la première idée que j’avais eu : celle de me prendre une rouste magistrale. Elle interpella ensuite quelqu’un, et je tournais la tête, pour enfin réalisé devant quoi j’étais. C’était un café, et le nombre de client présent dehors et dedans me regardaient tous avec des têtes de magicarpes fris. Je soupirais, avant de lever mon nez vers l’enseigne, m’évoquant immédiatement la vision que j’avais eu plus tôt de ma propre enseigne bientôt recouverte par la terre et le lierre, et je lu sans lire « A cœur ouvert » qui me fit légèrement sourire : quel beau nom pour un endroit si isolé. Car bien que je n’avais pas fais particulièrement attention, j’avais quand même eut le temps de remarqué qu’il n’y avait pas beaucoup de commerce ici, et je me demandais encore a quoi pourrait servir le poisson que l’homme trimbalait, si ce n’était pour nourrir la population que je n’avais pas non plus. C’est vrai ça, quelle était cette ville ? A moitié perdue dans la forêt, sans plus rien ni personne, je ne savais pas quoi en penser, et cela me perturbais pas mal a présent. Quel curieuse ville, je me demandais comment étaient les gens ici ? Etaient-ils tous comme mademoiselle, le cœur sur la main, ou bien étaient-ils comme monsieur, des bruyants barbare vociférant comme des vikings ? Je n’avais pas encore eu l’occasion de me faire mon propre avis, cependant je n’avais pas non plus particulièrement envie de parler aux autres, la mélancolie étant de retour dans mon cœur, j’avais du mal a m’ouvrir aux autres personnes. La petite voix de la demoiselle m’interrompis dans mes propos, et m’invita a entrer. Je secouais la tête en disant :
-Je vous remercie, mais je n’ai pas d’argent, je ne peux rien me payer chez vous, je suis désolé.
Mais elle ne l’écouta pas, et l’entraina d’une poigne sur l’épaule, et me fit entrer de force dans le café, sous le regard des autres badauds, qui avaient fini par retourner a leurs tasses/assiettes, quand ils avaient vu que le grabuge était terminé et que plus rien d’intéressant n’était a voir. Bande de touriste, va. Elle ne tarda pas a me fourrer une carte entre les mains, et d’un doigt agile se baladant sur les lignes noires avec assurance, elle m’indiqua ce que je pouvais prendre, mais, non content de ne pas aimer ça, je veux dire cette curieuse générosité envers un clochard, je n’avais pas particulièrement faim ou soif, bien qu’en réalité le dernier repas potable que j’aie pris datait de cette nuit avec Linus, a savoir trois jours derrière moi, et que la malnutrition devait se voir sur mes joues aussi facilement que la tristesse se lisait dans mes yeux ternes.
-… Un café et… une gamelle pour mes Pokémons, je vous prie.
Je ne savais pas si je devais lui confier mes Pokémons, car il était sur qu’un Pyrax apparaissant dans l’endroit mettrait le feu tout de suite a l’établissement et a toute la ville si elle était en bois et plantes. Mais je n’aimais pas non plus me séparer d’eux, de ce fait je ne fis aucun mouvement pour les lui présenter. Au contraire, je fis un mouvement de protection, rabattant ma cape sur ma cuisse, et en gardant la main dessus pour en couper l’accès a la demoiselle extérieure. Elle me demanda ensuite mon nom, puis ce que je foutais ici. Ça ma pauvre, si je le savais, je ne serais pas dans ton café a moisir comme ça… Un reniflement m’interpela, et je baissais la tête, pour voir un hélionceau, qui m’envoyant le flash de Simba et Nala dans l’esprit, les deux petits Hélionceaux de ma ferme, qui avaient beaucoup causé de grabuge autour, s’amusant a perturber les gardiens dans leurs « travaux » ou a mettre le feu ax herbes, faisant très souvent peur a Jacob… Jacob… La tristesse se fit plus présente dans mon être en repensant a mon fidèle assistant, et alors que je baissais la main pour qu’il puisse la renifler en bonne et due forme, une langue claquant congédia le Pokémon qui reparti s’allonger dans un petit panier a l’entrée du magasin. Je fis un pauvre sourire en voyant cela… Elle qui disait que les Pokémons n’étaient pas des outils, avait éduqué son hélionceau comme un ponchiot… Je craignais pour l’avenir de l’animal, pas qu’il soit malheureux, non c’est sur, mais s’il continuait a ce rythme, il finira par renier ses intincts pour ce qu’on lui a appris, et en général ça ne fait pas de bien a un Pokémon… Un profond soupir s’échappa de mes lévres, avant que je ne dise :
-Vous savez, vous devriez laisser votre Hélionceau chasser comme tout les félins de son acabit… C’est pour son bien que je dis ça… Quant a la raison de ma venue… Je n’en sais rien. Je me cherche, je suppose, ou disons que je chasse celui que j’étais avant.
C’était une bonne vision, sinon pourquoi continuer a marcher et continuer d’avancer, vu qu’excepté cela, je n’avais aucune raison d’user mes chaussures, j’aurai très bien pu rester dans une ville, chercher quelqu’un d’aimable qui m’aurait embauché, et recommencer ma vie dans la plus plate des platitude… Mais cela ne collait pas a celui que je cherchais.
-Je cherche Rodrigue Zwei. Celui que j’étais avant, et qui me fuit. Rodrigue Zwei est mon nom, mais de Zwei je n’ai plus rien sauf que les sonorités du nom…
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Lun 19 Oct - 23:48
Après un court instant où Pandore crut que l'inconnu ne passerait pas commande, il finit par réclamer d'une voix traînante un café et de quoi nourrir ses pokemons. Le regard de la jeune femme glissa sur lui automatiquement pour chercher des pokéballs, mais apparemment, cela ne lui convint pas et il rabattit sa cape sur sa cuisse. Message reçu, la nautilienne n'insista pas, elle espérait simplement que la gamelle qu'on avait payé d'avance serait suffisante pour son équipe. Finalement, et pendant qu'elle préparait le café, il lui adressa la parole.
-Vous savez, vous devriez laisser votre Hélionceau chasser comme tout les félins de son acabit… C’est pour son bien que je dis ça…
La remarque la fit tiquer, mais elle ne perdit pas son sourire pour autant. D'un certain point de vue, il n'avait pas tort, de l'autre, il n'en savait certainement pas assez pour juger de la situation, tout comme elle n'en savait pas assez pour parler de lui. Elle se contenta donc d'en prendre note pour plus tard et d'écouter poliment ce qu'il avait à dire.
-Quant a la raison de ma venue… Je n’en sais rien. Je me cherche, je suppose, ou disons que je chasse celui que j’étais avant.
La déclaration la laissa perplexe, tant et si bien qu'elle leva les yeux de son œuvre pour lui lancer un regard d'incompréhension. Malgré cela, elle ne prit pas la parole directement et attendit qu'il termine ce qu'il avait à dire, ce qu'il en concluait.
-Je cherche Rodrigue Zwei. Celui que j’étais avant, et qui me fuit. Rodrigue Zwei est mon nom, mais de Zwei je n’ai plus rien sauf que les sonorités du nom…
A la première entente du nom, elle tiqua, le son lui semblait familier. A la deuxième fois, ses sourcils se froncèrent sans qu'elle ne s'en rende compte, à la troisième fois, elle perdit son sourire et releva la tête pour fixer le plafond quelques secondes. L'étourderie ne dura que très peu de temps, et pendant qu'elle achevait le café, elle pensait que ce nom, elle l'avait déjà entendu quelques part, et les indices que lui avait donné ledit Rodrigue la menait sur une piste qui ne lui rappelait pas de bons souvenirs. Que faire ? Elle posa la tasse de café devant l'étranger et glissa la sucrière à côté. Cette idée lui semblait ridicule, qu'un bonhomme comme lui mette du sucre dans son café... D'un autre côté, son regard terne et triste lui disait qu'il aurait bien besoin d'un peu de douceur dans sa vie... Elle hésitait. Ce nom, désormais, elle était presque certaine de l'avoir déjà entendu, et pas dans les meilleurs termes. Elle avait entendu parler d'un raid sur une ferme à Kanto, région où elle avait grandi. Cet acte avait été perpétré par des membres de son Ordre, des fanatiques extrémistes, tout ça parce que le propriétaire c'était procuré tous les fossiles de la région sauf celui du grand Nautile. Elle n'osait pas lui poser la question alors qu'elle cherchait ce qui lui restait de nourriture pokemons. Finalement, elle s'éclipsa dans l'arrière boutique pour en ressortir quelques minutes plus tard avec ce que son client avait demandé. Elle posa le paquet de nourriture pokemons devant lui. C'était le plus gros qu'elle avait, et même si on lui avait payé la taille intermédiaire, elle se sentait le cœur suffisamment généreux pour payer le reste de sa poche. Ce n'était pas grand chose, mais c'était déjà ça... Et puis, finalement, elle osa, oublia toute envie de justifier l'obéissance de Faust.
-Excusez mon indiscrétion mais... Vous êtes le propriétaire de cette ferme qui a été brûlée par un groupe d'extrémistes fanatiques à Kanto, n'est ce pas ?
Le sourire n'était plus de mise, à la place, seul un regard mêlant compassion et tristesse se posait sur Rodrigue. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable, salie par les actes de ses prétendus confrère... Non, elle pouvait tolérer que le Grand Hélix ait put commander un tel acte de barbarie...
-Toutes mes sympathies...
_______________ [Hrp : Pandore qui sert à rien :,D Désolée, ça avance pas le schlimblik, mais ça peut faire réagir Rodrigue en mode "wait, tu sais qui a fait ça? Azy! Raconte moi tout"... Et pis, t'as ton café quoi :,D]
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Mar 20 Oct - 10:34
Je ne faisais pas attention a la demoiselle, mon regard étant fixé dans le vague, vivant et revivant cette nuit… Je ne parvenais plus a saisir ou était le présent dans lequel mon corps était, mon esprit était evenu durant l’été, ou le feu dévorant teintait les nuages d’une menacante couleur brulante, les cris des pokemons les plus terrifiés montaient dans la nuit, donna a ce spectacle un air de cauchemar qui, a ce moment, tournait en boucle devant mes yeux. Le mignon petit café et le hélionceau avait laissé place au bois brulant du Old Cowboy et mon rêve d’enfant brûlant comme un feu de paille. Si seulement j’étais resté la bas, plutôt que me laisser emporté, kidnappé par mes propres amis, j’aurai pu faire quelque chose, quitte a mourir là bas, cela m’aurait mieux allé, plutôt que trainer cette carcasse informe et inutile de nulle part a ailleurs… Si seulement j’étais resté là bas, j’aurai pu aider, j’aurai au moins pu savoir ce qu’était advenu de mes amis… Mais non, j’étais ici, pas assez riche pour me payer un voyage en bateau, pas assez intelligent pour m’infiltrer dans un bateau de cette taille, et Pyrax étant incapable de me porter aussi lui, aussi puissant soit-il… Mes pensées furent a nouveau coupée, et m’aida a revenir dans la réalité quand un café se posa devant moi accompagné d’un sachet énorme de nourriture. Ils allaient être heureux, j’en était sur, même si je gardais a l’esprit que je ne pouvais pas les servir ici, en raisons de leurs taille a a peu prêt tous. Quoi que, qu’il s’agisse de Munja ou Gobou, la différence de taille n’était pas si énorme, et l’un comme l’autre pouvait tenir dans la petite boutique, mais pas Pyrax. C’était surtout Pyrax qui me dérangeais, j’avais vraiment peur de mettre le feu au magasin. Et si j’avais su qui était a l’origine de tout cela, cela aurait été une douce ironie que de brûler ici : après tout, elle était une membre de l’Ordre, et elle devait payer le prix de ce qu’ils avaient fait. Une chance pour elle que j’ignorais ce détail. La voix de la jeune femme posa enfin la question, elle avait elle aussi entendu parlé de l’incident, comme je m’en doutais, tout le monde en avait entendu parlé, personne n’ignorait que Rodrigue Zwei avait été attaqué, et surement laissé pour mort dans les ruines de son commerce, alors je n’étais pas surpris, après tout c’était normal, vous allez me dire, qu’un événement de cette ampleur soit connu. D’une certaine manière, Thélos avait de la chance d’avoir eu l’occasion de se renfermer dans sa pension sans soucis. J’aurai surement dû le faire, aussi… Je finis par me lever en silence, et sorti tranquillement, tout en prenant le sac de nourriture. Une fois dehors, je fis apparaitre l’ensemble de mes pokemons, et leurs souris, avant de servir les mauvaises graines qui me servait d’équipe. Je restais debout quelque minutes a les regarder se remplir le ventre. Si moi je n’étais pas au mieux de ma forme, je ne tolerait pas que mes pokemons soient affamés, et c’est d’ailleurs là ou passait la plupart de mes économies : je ne voulais pas qu’ils souffrent de la faim, quitte, moi, a me privé. Et puis il parait que s’était bon pour le corps, de faire la diete… La demoiselle exprima sa compassion d’une phrase qui me laissa interrogateur. Pourquoi se sentait-elle concernée ? Et puis je n’avais pas parlé de fanatique, j’ignorais même totalement qui cela pouvait être. Je froncais les sourcils un instant, avant de retourner a la table et de me rasseooir, indiquant la place devant moi a la jeune femme :
-Comment ca « fanatique » ? Comment savez vous qu’il s’agissait de fanatique ?
Je plongeais pour la première fois mon regard dans celui de la demoiselle, ne la lachant plus. Elle avait surement une piste a me fournir, et des noms, peut être… Quoi que non pas des noms, ou alors s’était le sien qu’elle allait me donner. Elle avait parlé de fanatique, mais j’ignorait quel type de fanatique aurait pu faire ca.
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Mar 20 Oct - 16:43
En guise de réponse, Rodrigue se leva simplement avec le sachet de nourriture qu'elle lui avait procuré pour sortir. Pendant un instant, un court instant, elle crut qu'il ne prendrait même pas la peine de prendre le café qu'il avait commandé pour partir avec la nourriture pokemon, mais finalement, rien n'en fut. Il se posta simplement à l'entrée du café pour appeler son équipe et la nourrir convenablement. Par curiosité, elle s'appuya sur son comptoir pour glisser un regard dehors mais n'insista pas malgré le peu de vision qu'elle avait. Par courtoisie, Rodrigue n'avait pas l'air d'aimer que l'on observe son équipe. Faust, lui, n'hésita pas à mettre le museau dehors. Il aurait même put aller quémander quelques morceaux de nourriture si sa maîtresse ne l'avait pas rappelé à l'ordre : il avait déjà sa propre gamelle, quoiqu'en dise Rodrigue. Ce dernier finit d'ailleurs par revenir à sa place au comptoir pour s'asseoir à nouveau en face d'elle, et pour la première fois depuis leur rencontre, il sembla à la jeune femme qu'il lui accordait une réelle existence, et qu'il revenait enfin à la réalité. Il plongeait son regard dans le sien, à la recherche d'une réponse.
-Comment ca « fanatique » ? Comment savez vous qu’il s’agissait de fanatique ?
Tout d'abord, la question l'a surpris. Elle resta silencieuse un instant sans baisser ni détourner le regard. Droite, Pandore hésitait à répondre à cette question, elle n'aimait pas mentir, et même si ses confrères avaient commis un acte qu'elle n'approuvait pas, ils restaient ses confrères. D'un autre côté, l'homme en face d'elle méritait certainement de connaître la vérité... Alors, sans se départir de son calme, elle demanda plus pour débuter la conversation que pour avoir une réelle réponse :
-Alors, vous n'en connaissez pas les raisons...
A partir de là elle prit une grande inspiration. C'était ou toute la vérité, ou rien du tout. Avait-elle peur de la réaction de l'étranger ? Dire non serait mentir, mais Pandore était Pandore, et il fallait affronter tous les obstacles avec calme et dignité, elle commença donc en croisant ses mains sur le comptoir.
-Je dois vous prévenir que ce que vous allez entendre ne vous guérira certainement pas.... Ca, il devait le savoir, mais elle prévenait quand même. Mais... J'estime que c'est votre droit de connaître la vérité, et que c'est certainement mon devoir de vous la transmettre.
A partir de là, plus de retour arrière. A nouveau, elle prit une grande inspiration, et jamais elle ne dévia son regard de celui de Rodrigue.
-Cet acte, a été commis par une branche de fanatiques extrémistes de mon ordre, l'Ordre du Nautile. Il s'agit d'un ordre religieux vénérant le Grand Hélix, un Amonistar des temps anciens. Elle prit une pause, l'histoire du Nautile ne devait pas l'intéresser, autant faire bref. Je n'en sais pas grand chose sur ces personnes, elles ne sont pas appréciés par la branche principale de par leurs actes, mais... Elle se pencha vers lui comme pour lui parler sur le ton de la confidence. Votre ferme a été la proie des flammes car vous avez été considéré comme étant un hérétique, possédant deux des trois fossiles de Kanto, négligeant celui du Nautile... Elle se redressa et humecta ses lèvres en ramenant ses mains vers elle. Elle sentait une tension, mais venait-elle d'elle même, ou de son vis-à-vis ? Certainement des deux. Avec une certaine hésitation, elle tendit ses mains pour attraper celle de Rodrigue.
-Je suis navrée, articula t-elle consciente que cela ne servirait à rien. Notre ordre est pacifique, et ces criminels ont certainement dû être punis par nos Grandes Instances mais... Cela ne ramènera pas votre ferme. Cependant j'ai peut être une nouvelle qui vous rendra l'espoir : vos pokemons ne sont pas morts. La plupart ont été libérés, et les plus jeunes adoptés, ils vont bien...
Elle aurait rajouté un « Tout ira bien. » pour lui même, mais même si elle en était convaincue, elle savait que ce genre de phrase n'était pas la meilleure des idées, elle garda encore un instant les mains de Rodrigue dans les siennes avant de les relâcher. Il devait certainement être sous le choc, comment le blâmer ?
______________________ [Hrp : En espérant que cela te convienne. Pour l'histoire des pokemons, je me suis référé à l'un de tes mps où tu disais qu'ils avaient été relâchés, néanmoins, je peux changer cette partie si ça ne colle pas à ton histoire o/ Aussi, je peux changer une partie si ça ne colle pas, ou si ça dérange o/]
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Mar 20 Oct - 21:03
Alors que j’étais en train de nourrir mes trou noir a nourriture un petit invités surprise se glissa dans le lot, et s’approcha prudemment d’une gamelle, dans le but de quémander pour en avoir, et c’est tombé sur Marth, qui, généreux comme le monde, accepté de partager et utlisa es pouvoirs télékinesique pour faire flotter quelques croquettes vers le félin, mais avant que celui-ci ait eut le temps de s’en saisir, un « tch » de la part de sa propre propriétaire le ramena a la réalité, et il retourna dans sa niche. Je soupirais, avant de m’approcher de Marth, et de lui caresser la tête en lui disant avec un petite sourire :
-C’est quand même gentil a toi de vouloir partager.
Puis je revins auprès de la gérante, qui avait parlé d’n groupe de fanatique et, en quète de réponse, je la fixais. Alors que je posais ma question, je vis plusieurs émotions se retranscrire dans ses yeux : tout d’abord la surprise, discrète et rapide, puis le silence éloquent confirma le malaise que j’avais participé a mettre en place. Ensuite, furtif, l’hésitation, puis surtout la réfléxion. La demoiselle lui cachait quelque chose, et les 50cm qui séparaient le duo ne m’empêchait pas de lire dans les yeux de la jeune fille. Je la fixais intensément, toujours en quête de réponse, analysant chacune de ses émotions qui passaient très furtivement dans ses yeux. Elle commença avec une petite phrase timide, qui s’avancait plus comme une question rhétorique que comme une vraie question. Je pris tout de même la peine de secouer la tête de droite a gauche afin de lui signifier que je n’en savais rien, et dans l’espoir qu’elle continue. L’inspiration que la demoiselle prit ne m’échappa pas, loin de la, l’intensité de mon regard s’intensifia, et quand elle croisa les bras, je sentis une sorte de tension en moi. J’avais l’impression d’avoir la clef de voute dans les mains, que la demoiselle était la voute, mais que nous étions secoués par un violent tremblement de terre qui m’empêchait de mettre la clef correctement dans son trou. J’attendais le cœur tendu la suite, tout en elle m’indiquant qu’elle savait. Elle commença donc par une phrase qui piqua ma curiosité mais aussi attrapa l’ensemble de mon attention. Tout en moi était focalisé sur la demoiselle. Dire que ce n’était qu’un ensemble de sonorité qui pourtant m’empêchaient presque de respirer… Elle continua en disant clairement qu’elle avait la vérité, et un froncement de sourcil répondit a cette deuxième phrase, sans pour autant que mon visage ne change d’expression. Nouvelle inspiration, et la vérité m’étais servie sur un plateau. Une branche fanatique de l’Ordre du Nautile. Vénérant un pseudo dieu. Elle n’en savait rien de ces gens, qui ne sont pourtant pas aimés de la branche principale. J’ai été considéré comme un hérétique.
-C’est une blague. Vous déconnez, j’espère. J’espère, parce que sachez que ce n’est pas drole. J’allais m’en procurer, un Amonita ! J’allais en acheter un dans le mois, avant que vous ne brûliez tout ce que j’avais !!
La jeune femme se saisis de mes mains, et me coupa dans l’élan. Je ne m’étais pas rendu compte que les larmes avaient commencé a rouler sur les joues. Mes mains tremblaient, je ne lui rendais qu’a peine son étreinte, plus par spasme que par réel désir de lui tenir les mains. La rage et la colère s’étaient allumés dans mes yeux, mais je faisais un effort royal pour me contenir. Elle continua. Elle était navrée. Un ordre pacifique. Punis par les grandes instances. Ne ramènera pas la ferme. Mes Pokémons ne sont pas mort. Les plus jeunes adoptés…
-SUFFIT ! N’EN DITES PAS PLUS.
J’arrachais mes mains a sa poigne, et me levais, tournant le dos a la demoiselle, les épaules crispée, les poings fermés, la rage bouillonnant a moi. J’étais conscient que ce n’était pas sa faute, que j’avais cherché la merde, mais maintenant le volcan était en éruption, et toute la colère qui s’amoncelait en moi depuis tout ce temps devait explosé. JE me tournais lentement vers la demoiselle, posant mon regard dangereux sur la demoiselle. Je ne fis pas un mouvement agressif, je restais dans ma position, avant de dire, la voix basse et dangereuse :
-Vous avez foutu ma vie en l’air. Tous ce que j’avais, tout mon cœur. J’avais tout mis dans ma ferme. Vous avez tout foutu en l’air. Des pacifiques, vous vous foutez bien du monde. Je veux savoir. COMBIEN. Combien de Pokémon vous avez dû tués pour parvenir a rouler sur la ferme. Quelle tête ils avaient, quand vous leurs marchiez dessus, alors qu’ils protégeaient leurs maison. Les plus jeunes adoptés ? C’est du KIDNAPPING, madame ! Vous les avez arrachés a leurs parents, a leurs frères et sœur. J’avais pas demander, moi, a me faire cramer la gueule. Je demandais seulement du temps. Vous imaginez le temps que ça prends, de prendre SOIN de SOIXANTE-DIX Pokémon ? De s’en occuper ? Vous imaginez la FORTUNE que j’avais investi dans ma ferme ? Tss. Dire que j’ai eu la courtoisie de faire sortir Pyrax. J’aurai dû le faire apparaitre ici tiens, tout aurait cramer et j’aurai eu ma vengeance.
Je me tournais alors violemment vers la sortie, et quitta la pièce rageusement, sans effleurer rien ni personne malgré la rage qui circulait dans mes veines. Le paquet de nourriture Pokémon, a moitié entamé était posé sur le comptoir, a coté du café intact. Une fois dehors, je m’approchais d’un mur et y donna un grand coup de poing. Quelque chose craqua, les doigts ou le poignet, je n’en savais rien, je n’avais pas envie de savoir. Un nouveau coup, de l’autre poing, puis un troisième. Une trace rouge sur le mur, un quatrième, un cinquième, la trace s’étend. Ça y est, j’ai mal. La colère fait place a la tristesse, je tombe a genou, les coudes contre le mur, le poing droit en sang. JE pleure toutes les larmes de mon corps, sanglotant bruyamment sans faire attention a l’ensemble de mes Pokémons qui s’est massé autour de moi, ni au Hélionceau qui était en train de tirer sur ma botte ou la demoiselle qui regardait au loin.
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Mar 20 Oct - 22:06
La réaction de Rodrigue ne la surprit pas outre mesure. Il passa d'un être brisé et silencieux, à un volcan en éruption. Fou de rage, il tremblait, mais Pandore ne regrettait pas son geste, l'impact de la vérité était toujours douloureux, mais c'était un pas de plus vers... Vers un possible futur paisible. Enfin, cette potentialité était encore loin pour Rodrigue, et alors qu'il s'insurgeait devant elle, elle restait de marbre, droite et digne. Elle n'était pas fière ceci dit, des criminels avaient sali le nom de son ordre, et qu'elle le veuille ou non, elle avait été entachée elle aussi. Elle ne s'indigna pas non plus lorsqu'il émit l'hypothèse de faire brûler cet endroit, car elle savait qu'il ne le ferait pas, lui n'était pas un terroriste. En revanche, sa nervosité – car oui, cette homme enragé devant elle la rendait nerveuse, quoi de plus normal ? - commençait à se faire sortir alors qu'elle serrait et desserrait son poignet gauche de sa main droite. Elle écouta le plaidoyer de Rodrigue sans oser lui dire qu'elle n'était même pas au courant de ce qui allait lui arriver, de toute façon, le faire remarquer n'aurait servi à rien de plus qu'à jeter de l'huile sur le feu, alors elle resta silencieuse tout le long de sa tirade, jusqu'à ce qu'il ne finisse par sortir de la boutique. Il ne toucha rien ni personne, mais la tension qui l'accompagnait faisait vibrer l'air autour de lui, et Pandore le suivit plus par devoir que par envie : elle ne pouvait décemment le laisser seul après une telle révélation. Ce qu'elle vit alors lui donna presque la nausée. Peu habituée à la violence, le craquement qu'elle entendit venant de Rodrigue la paralysa, et elle ne put rien faire d'autre que l'observer se détruire les phalanges et le poignet sur son mur. Il ne s'arrêta pas aux premières tâches de sang, ne comprenant certainement pas que le mur de béton était certainement plus dur que lui... Finalement, et alors qu'il venait d'achever sa main, il tomba à genoux et commença à pleurer. Les lamentations de l'homme finirent par ramener Pandore à la réalité, et elle détacha enfin son regard du sang qui s'étalait sur son mur... Il allait falloir nettoyer et repeindre cet endroit, mais pour l'heure, il y avait un autre problème : Rodrigue. Hésitante, elle s'approcha, suivit de Lore, curieuse et affolée par le grabuge. Il y avait là quelques passants dans la rue qui s'était approché pour en connaître les raisons, mais Pandore les congédia rapidement : il n'y avait rien à voir ! Sans être réellement certaine de ce qu'elle faisait, elle s'agenouilla aux côtés de l'homme et attrapa Faust dans ses bras pour qu'il cesse de maltraiter sa botte. Elle resta encore silencieuse un instant, consciente que tout ce qu'elle pourrait dire n'enfoncerait que plus profondément le couteau dans la plaie. Elle dissimulait sa nervosité sous un air digne, mais était trahie par ses mains tremblantes qui caressaient Faust pour le calmer. En petit gardien qu'il était, il avait voulut défendre la propriété de sa maîtresse, et il faudrait le récompenser pour cela, en attendant, elle posait son regard céleste sur Rodrigue, tentant de choisir avec soin ses mots.
-Vous vous êtes brisé la main.
Bravo, il n'avait certainement pas remarqué.
-Je conçois votre haine... Malheureusement, comme je vous l'ai déjà dit, je ne sais rien de ces personnes, et défouler votre colère ici ne vous apportera rien, encore moins le plaisir de la vengeance.
Bravo, ça lui avait certainement remonté le moral, il devait se sentir tout de suite beaucoup mieux... Décidément, elle parlait certainement beaucoup trop, mais elle était proche de la conclusion...
-Je suis disposée à vous aider, mais je comprendrai que vous ne vouliez plus avoir à faire à moi... Il y a un médecin à l'autre bout de cette rue, et il intervient sans demander de rétribution... Les gens d'ici tentent de se serrer les coudes.
Elle soupira pour terminer sa phrase et se releva, laissant Faust à ses pieds pour qu'il la suive. Elle n'en dit pas plus et rentra simplement dans le café. Là, elle récupéra le sac de nourriture entamé avant de le placer dehors. Que Rodrigue le récupère ou pas, c'était son choix, au pire, elle le laisserait à l'attention des pokemons sauvages. Elle repassa donc derrière le comptoir sous le regard effaré des rares clients qui se pressaient à cette heure là. Carol n'osait pas approcher, et elle, accoudée au comptoir, tenait sa tête entre ses mains. Elle était soudainement prise de nausées et de migraine... Elle ne pensait pas avoir accumulé tant de tension. Pour un peu, elle en aurait pleuré, mais il ne fallait pas exagérer. Walter se glissa alors vers elle pour la réconforter, alors que Faust et Lore restait à ses pieds pour la câline d'en bas (#Unpeudedouceurdanscemondecruel)
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Sujet: Re: Une vague dans le café [PV : Rodrigue] Mer 21 Oct - 9:52
J’étais en train de pleurer lamentablement, faisant sortir toutes la peine que je gardais ourageusement en moi. J’avais voulu la savoir, cette vérité, j’avais voulu être au courant. J’avais voulu me venger, mais maintenant je me rendais compte contre qui ou quoi je m’opposais. Jamais je ne serais assez fort pour me venger, jamais nous ne serons assez nombreux pour m’opposer a tout un ordre, les grandes instances, hein… Surement que ceux qui avait fais ca étaient retournés a la terre, aussi anonymes et intouchable que jamais… Mes mains étaient fermées et crispéées contre le mur, était-je vraiment capable de m’opposer a tout un ordre ? Je chef de l’ordre était-il vraiment mon ennemi… La voix de la demoiselle m’arracha a mes pensées, et mis un terme a la tornade qui perturbait mes pensées, les parasitant. Elle sembla les briser, non, il n’y avait plus rien a briser, quelque chose en moi s’était briser en même temps que ma main, elle y mis un terme, tranchant en deux camps mes pensées qui ne purent plus communiquer. Je me redressais, sans tarir mes larmes, qui coulaient toutes seules, avant de regarder ma main, qui tremblaient et répendait enfin maintenant la douleur dans mon bras. Décidément, être droitier était dangereux.
-Vous voulez rire ? Ma main droit est plus souvent immobilisée que le reste de mon corps. Jusqu’à il y a peu de temps elle était paralysée, puis je me suis fait mordre par un absol sauvage, et maintenant ca… Je suis vraiment incapable de prendre soin de moi… Comment pourrais-je prendre soin des autres…
Gobou se fraya un chemin entre moi et la demiselle, et posa ses pattes sur mes genoux, et fit son petit bruit, me faisant baisser le regard. Je lui souris, avant de le caresser malhabilement de la main gauche, alors que la demoiselle reprenait avec cette fois un voix calme et douce. Elle compatissait a ma douleur. Elle avait surement prévu que je chercherais a me venger, mais elle avait raison : tout d’abord me venger ne ferait pas revenir le Old Cowboy, ni les pokemons qui y vivait. Mais… Mais… Mes larmes redoublèrent a cette idée : alors je devais laisser comme ca, des présumés fanatiques punis par des potentielles grandes instances, qui au final n’existeraient que dans l’esprit d’une tenacière de bar… Je devais donc pardonner…
-Je… NE suis pas prêt ni a pardonner, ni a oublier, ni a rester passif… Pas encore…
Je me redressais, et la demoiselle m’expliqua qu’il y avait un medecin prêt de d’ici. Non. Je ne voulais pas dépendre des autres. La demosielle avait déjà beauoup fait, et je ne voulais pas encore dépendre d’elle. La demoiselle se leva, et s’en alla, avant de reparaitre, pour déposer le sac de nourriture. Le message est clair… Je soupirais, avant de la voir a nouveau disparaitre, me forcant a tarir mes larmes et a me calmer a l’aide de grandes respirations. Elles me permirent aussi de mettre au calme ma tête, et je pris la décision que je devais partir. Marcher m’avait toujours aidé a réfléchir, je n’allais pas moisir plus longtemps ici, mais avant je devais lui montrer ma gratitude. JE me remis sur mes pieds, avant de frémir sous la douleur de ma main, qui pour l’instant resterait ainsi. Je regardais mes compagnons pokemons, avant de dire, un peu amère :
-Je crois que notre voyage est en stand by pour le moment. Gardez mes affaires, je reviens.
Je m’approchais de mon sac, qui était toujours dans le safé, sans prendre garde au sang qui me coulait sur les doigts, que j’avais replié pour essayer de ne pas souiller le sol du petit bar, et j’attrapais dans mon sac de randonné les trois cd que je possédaient. Une fois ceci fait, je passais prudemment devant le bureau, avant de poser ma main gauche sur l’épaule de la tenacière, en m’excusant rapidement, avant de me baisser pour attraper son regard, et davancer les trois CT sur le comptoir, en disant dans un murmure de ma voix brisées :
-Je suis désolé de ma réaction de plus tôt. JE vous remercie pour votre honnêteté. Je… M’excuse. Je ne peux rien faie pour vous, sauf vous inviter a apprendre a vos pokemons ces trois Ct que j’ai pu amasser durant mon périple. Ce n’est pas énorme, mais c’est tout ce qui en ma hauteur.
Devant la jeune femme s’amassais ces trois t suivantes : Tunnel, Lance-flamme et Retour. Ce n’était pas énorme, mais cela avait au moins le mérite d’être de bonne Ct, bien utilisées. Une fois que la jeune femme eut utilisé mes ct, ou qu’elle ait réfusé, je les récupérais : c’était ma seule richesse, j’allais pas non plus les lui abandonner, namého. Une fois les ct en main, je me retournais, récupérais mon sac, avant de m’incliner légèrement.
-Merci pour tout, et désolé pour le grabuge…
Je m’inclinais un peu plus bas, avant de sortir, et c’est a ce moment que je remarquais ma main, que j’avais réussi a oublié. Le sang coulait non pas a flot, mais quelques goutes souillait mes doigts, et bien que cela fasse mal, j’allais devoir faire quelque chose, sans pour autant savoir quoi. J’aurai du demander conseil a Soren, tiens… Je rappelais mes pokemons, pris le paquet de nourriture, et parti tranquillement, le vent se levant doucement, faisant claquer ma cape dans mon dos, et flotter mes cheveux, dans une couleur de rouge et noir
[Sortie, sauf si tu as quelque chose a réagir au départ de Rod o/ et si c'est le cas, tu me mp ou m'attrape sur la cb et je change la fin o/]