Centralis, Centralis est une grande ville, tellement grande qu'il est facile pour un pokémon aussi petit que moi de me cacher et les bas quartiers sont un coin parfait pour ce genre de choses. Les humains passent à côtès de ma cachette sans vraiment la voir, ce qui me permet de les attaquer quand ils s'avancent un peu trop sur mon territoire. C'était pour moi, l'endroit parfait et plus jamais je ne laisserais un de ces stupides humains me capturer ! Ils étaient tous minables, je le voyais bien de la où j'étais. Rien qu'aujourd'hui j'avais vue défilé 3 types bourrés, un enfant perdu qui pleurait et que je m'étais amusé à terroriser, il avait détaller à une vitesse folle, il y avait pas à dire, j'étais mieux sans eux !

Ma maison, mon petit nid douillet était fait de choses que j'avais pu voler aux humains, des tonnes de draps et d'objet dont je ne comprenais pas l'utilité. Un véritable petit trésor que j'avais fini par accumuler.

Ce jour-là, j'étais partie me cherchais à manger, quand je dis chercher, je parle bien entendu de voler de la nourriture dans un magasin ou dans un restaurant, j'étais de plus en plus douée pour ce genre de choses. Ma bible aujourd'hui était un petit restaurant aux air miteux que j'avais déjà volé à plusieurs reprises. L'humain qui était le propriétaire de l'endroit était obèse et avait le plus grand mal à se déplacer, ce qui en faisait un proie assez facile et j'adorais le voir tenter de me rattraper avec son visage rouge de fatigue, il était si pitoyable !

Je m'approcha discrètement et vola quelque saucisse avec un grand sourire. Je ne pu m'empêché de le narguer, l'homme se leva, je le regardais avec un air narquois. Je m'attendais par contre pas à ce qu'il ne me court pas après pour une fois, mais envoie à la place un pokémon. Un fafuret, un pokémon qui avait un avantage de type sur moi. Je grimaça et commença à fuir. Le pokémon plus rapide que moi, réussi a me donné un coup de griffe, mais je réussi finalement à fuir, j'étais légèrement blessée, mais je m'en était sorti.

Une fois hors de ma vue, je me mis à marcher tranquillement vers mon chez moi, grignotant mes saucisse, un véritable délice. Alors que j'arrivais sur mon territoire, je me figea... Il y avait quelqu'un chez moi... M'approchant, je me mis à grogner férocement, prête à attaquer dés que je verrais l'intrus. Mes oreilles se dressèrent, dévoila les autres yeux que j'avais et qui ne me servait qu'a attaque. J'avançais, féroce cherchant du regard celui/celle qui avait osé entrer dans mon territoire. Je finis par apercevoir un humain qui traîné par là. Cet étrange humain était habillé d'une façon vraiment étrange, différant des autres humains qui s'était aventurer chez moi. D'ailleur, c'était une femelle ou un mâle ? Je n'en étais pas sûr, d'un cotès, j'en avait plutôt rien à faire. M'approchant toujours, je fis léviter une ordure qui traîner à cotés de moi pour l'envoyer à pleine vitesse vers l'inconnue.

Quel étrange mur. Comment ce faisait-il qu’en deux jours, il ait pu ainsi pousser du sol, transformant cette petite ruelle sympathique en une impasse qui l’obligeait à rebrousser le chemin ? Et ce n’est pas comme si ce mur paraissait neuf. Les pierres étaient usées et de vieilles inscriptions à peines lisibles les recouvraient déjà. Il n’était là que pure sorcellerie. La solution la plus rationnelle serait également que Mitsuki se soit trompé de rue, mais comment la Chancelière d’un aussi grand ordre religieux, l’Elue du Nautile, pouvait se perdre dans la ville qu’elle se targuait de connaître par cœur ? C’était impossible. Non, l’explication logique était qu’une puissance inconnue s’était amusée à faire pousser un mur. Voilà.

Quoi qu’il en fût, Mitsuki devait faire demi-tour. Elle ne se sentait pas d’humeur à faire de l’escalade. Elle avait juste erré au hasard dans la ville de Centralis après ses ablutions et prières matinales. Enfin, au hasard… Apres ses rites, Mitsuki avait eu envie d’une pomme. Une grosse pomme bien rouge et juteuse. Elle était donc sortie à la recherche d’un épicier ou d’un marchand qui pourrait lui vendre l’objet de sa convoitise. Pour totalement passer incognito, Mitsuki avait rabattu sur sa tête la capuche de sa célèbre robe traditionnelle orange. Elle était donc certaine que les gens qu’elle croiserait ne reconnaitraient pas son visage. Le reste par contre… Incognito ouais…

Bref, après plusieurs dizaines de minutes à avoir traîné dans les rues, Mitsuki avait enfin trouvé LA pomme. Elle l’avait très vite acheté au marchand dodu qui possédait l’étalage et était repartie. Pour rentrer le plus vite possible, elle avait décidé de prendre les petits raccourcis qu’elle connaissait si bien. Qu’elle croyait connaitre finalement. Car maintenant, il y avait ce mur.

Mitsuki croqua dans sa pomme. Elle se délectait de chaque instant que passait chaque morceau de pomme dans sa bouche. Le jus sublime qu’il relâchait quand ses dents venaient l’écraser  était juste Nautillien. La chancelière ne regrettait pas du tout son achat. Elle se décida tout de même à faire volte-face. Après tout, c’était une perte de temps de contempler un mur, aussi beau qu’il soit. Même si pour le coup, celui-là n’était clairement pas à ranger dans la catégorie des Arts. C’est alors qu’elle vint s’écraser sur son visage. La tomate. Arrivée de nulle part. Splash ! Sous le choc, la peau de la tomate ne put retenir ce qu’elle contenait. Le jus, les pépins, tout vint se déverser sur le visage de la fervente et sur le haut de sa tenue. Mitsuki reçut des éclaboussures dans les yeux, qui piquaient bien comme il fallait maintenant. Du jus coula dans sa bouche qui s’était ouverte sous le coup de la surprise. Un gout de tomate pourrie vint gâcher l’empreinte si délicieusement subtile que la pomme avait laissé auparavant.

Mitsuki recula de quelques petits pas, se frottant les yeux et crachotant. Tournant sa tête pour le moment aveugle vers la direction supposée du malandrin qui lui avait balancé une tomate à la figure.

- Peuh Peuh ! Qui est là ? Qui a fait ça ? Vous ne savez pas qui je suis ! Peuh !

[ Je pense pas qu'elle soit   entrainné à  ce point,  et c'est surtout qu'elle ne sera pas assez attentive de remarquer ça :P]

Un petit  rire  se  fit entendre dans la ruelle qui semblait pourtant  vide, voir cette étrange personne qui venait de prendre   la tomate que j'avais  lancé en pleine   tronche et tousser parce qu'elle avait réussi par mégarde à avaler un peu de jus de tomate  pourris s'était vraiment très drôle, surtout qu'elle s'énervait et que  son visage furieux était encore plus comique.  Cet humain était vraiment à  mourir de rire et je décida  de m'amuser un peu avec bien que cette dernière ne risquait pas d'apprécier  mon petit  jeu. Elle ne  reviendrais pas  de si tôt sur  mon territoire.  Elle semblait avoir apprécié  la vieille tomate, je lui  envoya  donc d'autre truc pourris,  il y avait  des peaux de bananes, ce qui  ressemblais à  une ancienne  purée  ainsi qu'un  poffin qui avait pris une  teinte  verte assez  louche.

Après quelques minutes, je décida de passer aux choses sérieuse, je fis voleter un sac poubelle entier dans sa direction avec la ferme attention de lui renverser dessus. Les humains étaient si faible, j'étais persuadé que celui-là ne fairais pas exception, qu'il s'en irais en pleurant à chaude larme , couvert de détritus et qu'il ne reviendrait plus jamais m'embêter.

La scène se promettais d'être désopilante et je décida de grimper discrètement à un endroit ou je pourrais contempler la scène dans toute sa splendeur. C'est avec précaution que je grimpa, il ne fallait pas qu'elle me voit. Je ne quittais pas des yeux le sac poubelle.

Mon caractère n'était pas la seule chose qui avait changé après mon abandon, mon apparence aussi, tout d'abord car j'avais évolué et aussi, parce que je n'avais plus personne pour s'occupait de moi. Mon pelage autrefois doux et bien soigné était devenue sale et emmêler, certains endroits censé être blanc était gris, certains endroits était collant car, il m'arrivais de fouiller dans les poubelles que les humains venaient de jeter, j'avais aussi un peu de sang, à cause de la griffure de farfuret, bref j'étais un vrai chat de gouttière.  

De la ou j'étais, je voyais mieux l'humain avec sa robe orange et son visage furax, on aurait vraiment dit un colosinge. Je me demandais qu'elle effet ça devait faire à la demoiselle , car vue la voix suraigus, c'était une femme ; de voir ce sac poubelle voler littéralement vers elle.

Il y avait de type de réaction typique de l'homme dans ce genre de situation :

• Soit il pensait avoir à faire à un fantôme et détaler
  
  
• Soit il se rendait compte qu'un pokémon lui jouer des tours
  

J'avoue que j'avais un petit faible pour la 1er solution, ce serait si drôle et puis, ça m'éviterais un combat fatiguant, je ne supporterais pas de devoir fuir devant un humain stupide. J'avais pas pensé à une troisième option, l'humain pouvait très bien m'avoir repéré, mais je préférais ne pas y penser.

Et ça continuait. Quelqu’un balançait sur elle flots de choses immondes qui puaient la mort. Détritus en tout genre, des restes de fruits et légumes pourris ou même des os sur lesquels il reste encore de la viande. Même des vieux bouts de ferraille vinrent entailler la peau des bras levés devant le visage de la religieuse. Et au fur et à mesure qu’elle sentait son sang couler sur ses bras, il lui montait également à la tête. La Chancelière s’énervait très vite, et là, elle atteignait le stade ou le câble était à la limite de se péter.

Qui putain ? Qui osait jeter sur elle des ordures ? Des hérétiques qui l’auraient reconnu malgré son parfait déguisement ? Des jeunes pour s’amuser ? Un Pokémon spectre ou un farceur ? Sa fureur était telle qu’elle commençait à en trembler. Elle garda un bras devant son visage et tira une de ses pokéball. Elle la jeta au sol.

- Carapagos ! Trouve-moi l’ordure qui fait ça.

Dans un « ponf », Carapagos sorti de sa pokéball. Le spectacle qu’il vit le fit hésiter entre l’amusement et la colère. Sa maîtresse était couverte de pleins de choses dégoutantes. Ses habits orange étaient ornés de taches de différentes couleurs. Sans parler de l’odeur répugnante du mélange aléatoire de déchets qui avaient bien macérés dans leurs sacs. Mais il n’avait pas le temps. L’ordre reçu était clair la tortue et cherchait maintenant de ses yeux fatigués le ou les coupables de cette immonde mascarade. A part deux curieux qui avaient entendu le fracas des déchets qui s’écrasaient, la rue était déserte. Enfin, ces deux personnes semblaient regarder quelque chose au-dessus de la tête de Carapagos. Ce dernier, nonchalant, leva les yeux au ciel. Un Pokémon s’y trouvait. Un Pokémon chat au pelage aussi dégueulasse que les ordures qui couvraient désormais sa pauvre maîtresse. Ses yeux luisaient de manière étrange. Etait-il celui qui provoquait tout ce ramdam ? Carapagos allait bientôt le savoir. Il rampa un peu en inspirant pour préparer une attaque Hydrocanon. Lorsqu’elle fut prête, il balança la sauce sur l’autre Pokémon. Un puissant et impressionnant jet sortit de sa bouche grande ouverte et se dirigea droit vers le Chat.

Au pire des cas, si ce n’était pas l’auteur de cette fourberie, le Pokémon apprécierait surement une petite douche au vu de sa couleur grisâtre.

Il faut l'avouer, j'arrêta de rire quand l'intru sorti un énorme pokémon de sa pokeball. Ce pokémon était tout simplement un monstre ! Il était gigantesque et il avait une armure tel que jamais mes griffes ne l'a traverserais et j'étais persuadé que quelque soit l'attaque que je lance, je ne lui fairais aucun dégât. Mes poils s'hérissèrent face à ce bulldozer et je me me mis à espérer fortement qu'il ne me repaire pas ! Soudainement, le pokémon se mis en position d'attaque, cela me fairais bien rire s'il s'en prenait à tort aux deux passants qui étaient là juste par curiosité, ça me servirais pour la protection de MON territoire !

Je ne compris que trop tard qu'il m'avait repéré et que l'attaque se dirigeais vers moi. Je sauta pour tenter d'esquiver le puissant jet d'eau, mais je me le pris de plein fouet. Je retomba sur le sol, ko... Ce pokémon avait réussi à me mettre au tapis avec une seule attaque. Tout les objet en lévitation tombèrent sur le coup, prouvant par la même occasion que c'était bel et bien moi qui était l'auteur de ces méfaits. Je savais que cette fois-ci, j'allais passer un très mauvais quart d'heure et il fallait l'avouer, j'étais morte de trouille.

Je voyais trouble, sous le choc de l'attaque. J'apercevais au-dessus de moi l'énorme tortue, géante et menaçante. Je devinais un peu plus loin, la silhouette de la femme furieuse. Je ferma les yeux, fatigué après une telle attaque, je crois que 10 minutes au moins était passé sans que je m'en rende compte... J'avais vraiment était mis ko par un pokémon en un seul coup ! Qui allait me craindre maintenant ? Je poussa un grognement de colère, feulant à moitié et ouvris doucement les yeux, la peur au ventre, me demandant ce que j'allais trouver au réveille et avec une seule idée en tête : m'enfuir au plus vite !