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Erios... L'archipel aux climats variés a beau avoir l'air paradisiaque au premier coup d'oeil, la vérité est toute autre... tout n'est pas rose sous les cocotiers !
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Pokémon Sylphium
Sujet: Acte I Scène II Ven 14 Aoû - 17:18
Quand je m’veillais a nouveau, je me sentais requinqué. J’ignorais combien de temps j’avais dormi, mais j’allais mieux. Je me sentais reposé et motivé pour commencer mes recherches. Mais avant cela, Je devais remercier la mamie. Donc je pris la précaution de me lever, puis la cherchais dans la maison, avant de me présenter a elle, humblement. La main sur la poitrine, je m’inclinais respectueusement devant elle, avant de dire, solanellement, le visage encadré de mes cheveux qui en faisait des rideaux sombres et opaque de chaque coté :
-Je vous remercie pour votre hospitalité. Je n’ai pas l’argent pour vous payer quoi que ce soit, cependant laissez moi vous offrir ce Pokémon. Ils ‘agit d’un Flabébé, que j’ai capturé un peu plus tôt dans la journée. Il sera bien plus heureux avec vous qu’avec moi, prenez en aussi soin que vous avez pris soin de moi. Je vais partir maintenant.
Je me redressais, saisi ma cape, mes chaussures, avant de tout enfillé et de sortir. En ouvrant la porte je m’étais attendu a une petite ville de campagne aussi tranquille que vide. Je ne m’attendais pas a trouver une ville vibrante de vie, avec des voitures, des building et tout les trucs d’une ville. Je me retrouvais un peu déboussolé, je ne m’attendais vraiment pas a cela. Je restais planté comme unc on sur le parvis de la maison, encore plus perdu que dans ma forêt. Ou aller, que faire, par ou commencer a chercher ? Ou pourrais-je trouver un centre Pokémon… J’en avais le tournis… Finalement, une fois le choc passé, je partis vadrouiller dans la ville. Je cherchais quoi ? Un centre Pokémon ?Des maisons au toit rouge y’en avait des centaines, un Pokémon sauvage ? Il y en avait des milliers en ville, des gens a qui parler ? Je m’en fichais d’eux. De ce fait, je me retrouvais tout simplement a marcher, marcher sans but, errer, et retrouver sa mine sombre triste et inaccessible…
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Sujet: Re: Acte I Scène II Ven 14 Aoû - 22:32
Rodrigue & Sören
Acte I Scène II
On lui avait demandé d’aller chercher le déjeuner pour toute l’équipe dans la pizzéria la plus proche. Sören avait bien protesté, d’ailleurs, ce n’était pas à lui d’aller faire ce genre de choses d’habitudes. Mais là, une bonne partie de l’équipe avait décidé de charrier le nouveau venu, un jeune infirmier encore très peu sûr de lui, d’aller chercher les pizzas et menus commandés un peu plus tôt à la pizzeria. Mais, comme le tout nouveau ne connaissait pas très bien le quartier, il avait été décidé que quelqu’un l’accompagnerait et c’était tombé sur le blond. Blond qui préférait davantage s’occuper de patient pokémon que de rapporter à manger.
Gardant sa blouse blanche significative du métier qu’il exerçait, il avait commencé à arpenter les rues avec le tout nouveau du Centre Pokémon. Psystigri qui avait beaucoup trop de mal à rester seul s’était fourré dans la poche de sa blouse, celle de devant où les stylos ont plus souvent leur place ici. Le reste de sa troupe était resté au Centre Pokémon. Sauf Rapace, toujours dans les airs.
C’était, plutôt glaciale comme ambiance. Le nouveau était nerveux face à cet homme d’une trentaine d’années. Et Sören ne fait pas beaucoup d’efforts pour engager la conversation. Finalement, le nouvel infirmier commença à engager la conversation pour parler des derniers soins fait dans la matinée, demandant timidement les cas les plus graves et les plus idiots dont le blond avait pu avoir affaire. L’infirmier se mit à dire les cas, souvent en grinçant des dents. Parfois, il se demande ce qui peut se passer dans la tête des dresseurs pour faire autant de mal aux pokémons, qu’ils leurs appartiennent ou non.
- Parfois je me demande comment on peut oublier de nourrir son pokémon et encore s’étonner de le voir s’effondré à peine sortie de sa pokéball… On en voit de toutes sortes au Centre, j’espère que vous avez le cœur bien accroché.
Ils s’arrêtèrent devant la pizzéria, devant le comptoir extérieur. Il laissa le jeune payer avec l’argent fournit par chacun, puis tâta sa poche pour chercher aussi sa part à payer. La même poche où se trouvait Miraj. Autant le porte-monnaie était toujours dedans, autant le Psystigri lui, n’était plus là. Sören laissa son collègue en plan, alors que celui-ci se retourna pour lui demander le restant, le blond était déjà dans une autre rue à chercher son poké-chat. Il n’était pas bien grand en plus et tellement peureux. Il devait être terrifié, peut-être même blesser s’il était tombé directement de sa poche au sol.
- MIRAJ ? MIRAJ ?!
Le petit pokémon était deux rues plus loin, totalement perdu, cherchant l’odeur de son dresseur avec difficulté tant elle se mêlait aux autres. Il miaulait, pleurait en cherchant Sören, courant sans trop regarder où il allait.
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Sujet: Re: Acte I Scène II Ven 14 Aoû - 23:56
Je machais, le regard bas, mes cheveux me coupant du reste du monde, ne fixant ien d’autre que le pavé. Parfois, voire même souvent, les chaussures des gens qui passaient rapidement devant moi, mais je ne tirais aucune conclusion de ces constatation, ce n’était que des chaussures, en quoi cela pouvait être représentatif de la population ? Si on regardait mes chaussures, elles étaient couvertes de boue, usées jusqu’à la semelle, et c’était un modèle de botte qu’on ne créait plus ces années. Alors que pouvait-on en déduire ? Que le grand dadet que j’étais était quelqu’un qui aimait l’aventure, farfouiller dans les hautes herbes boueuse pour trouver un Pokémon ? Que j’étais aussi du genre conservateur et que je donnais une certaine importance dans les choses ? Ces conclusions étaient complètement a l’opposé de celui que je suis actuellement. Seulement je n’avais ni envie ni le désir de m’acheter de nouvelles chaussures, car celles-ci me convenaient a merveille, point barre. Pourtant, excepté cela, je portais plutôt bien mon visage : j’étais pas moche, les traits tirés par la fatigue et la déprime, mes yeux rouges au par avant étaient maintenant ternes et éteints, Mon teint était plus pale qu’avant. Ma cape était dans un piteux état, a force de marcher avec partout, mais je m’en fichais. J’avais les joues creusées par la mal nutrition, et… A bien y réfléchir j’étais un fantôme sur patte, un cadavre, une loque. On aurait bien pu me prendre pour un droguer, tiens, c’était pareil… Tout en marchant, je ne faisais pas attention aux bruits alentours, je me fichais bien des papotis des gens, des enfants qui hurlaient, des Ponchiens qui aboyaient, cependant, dans tout ce capharnaüm de bruit, il y en avait un qui m’attira. J’étais, avant d’être un commercant, un éleveur, ceux qui étaient là pour aider les Pokémons, les soulager de leurs peine, et quand j’entendit la voix de ce Pokémon si triste et paniquée, je ne pu pas l’ignorer. Je levais la tête des pavés de la rue, et cherchais du regard le Pokémon qui semblait si apeuré. Finalement, dans toute la foule, je parvins a localiser un Pokémon qui se faisait maltraité par des passants qui ne faisaient pas attention ou ils marchaient, trop pressé d’aller prendre le boulot. Je virais donc brusquement, et fendit la foule d’un mouvement sur et direct, et m’approchais du Pokémon qui était en train de pleurer de tout son soûl dans la foule. Au vue de sa terreur, il était certain qu’il avait perdu son dresseur, et qu’il ne savait ni comment rentrer chez son dresseur, ni ou il était. Une fois a sa hauteur, je mis un genou au sol, créant par ma présence un cercle de protection autour du Pokémon, un peu a la manière d’un caillou protège d’une avalanche, et je tendis ma main au Pokémon. Ma voix, éraillée par le silence, s’adressa alors au Pokémon :
-Ne pleure plus, veux-tu ? Si tu es perdu, alors je t’aiderai a retrouver le chemin, si tu as perdu ton dresseur alors nous allons le chercher ensemble, d’accord ? Es-tu blessé ?
JE m’attendais a ce que le Pokémon psy, que j’avais naturellement identifié comme un Espurr me réponde télépathiquement, afin de faciliter la discussion, mais je garder tout de même Tarsal dans ma manche afin qu’il puisse nous servir d’intermédiaire, car je me doutais que les Pokémons psy n’aiment pas vraiment ouvrir leurs esprits aux inconnus. Comme je me doutais que mes paroles étaient complètement mal venues et qu’elles pouvaient être mal interprêtées, et que je ne désirais pas effrayer le Pokémon en face de moi, je lui fit un pale sourire, avant de continuer :
-Je comprends que tu n’ais pas confiance en moi, tout ce que je peux te laisser faire, c’est de sonder mes intentions, tu verras qu’il n’y a aucune animosité en moi.
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Sujet: Re: Acte I Scène II Sam 15 Aoû - 16:19
Rodrigue & Sören
Acte I Scène II
Mais où était-il passé ? Il devait être tellement terrorisé, seul dans la rue. Malgré le fait qu’il soit sorti de sa pokéball et de l’œuf il y a un peu plus de deux ans déjà, le pokémon agissait encore comme un nouveau-né totalement perdu sans son dresseur. Autant dire que cela inquiétait Sören, il savait très bien à quel point Miraj était peureux, même au Centre Pokémon, il se cachait dans la poche de l’infirmier et ne montrait qu’une partie de sa bouille.
De son côté, le Psystigri avait couru entre les jambes des passants, cognant même contre l’une d’entre elle qui le fit voler de plusieurs centimètres. Il pleura de plus belle, sa fourrure toute poussiéreuse désormais. Le poké-chat se releva, tremblant comme une feuille. Il allait reprendre sa course lorsqu’il vit une ombre noire et rouge s’accroupir devant lui et mettre un genou sur le sol. Par reflexe, le pokémon fit un pas en arrière. Il releva sa tête pour le regarder et trembler d’avantage. Ce n’était pas Sören. Les larmes coulèrent à nouveau sur ses joues, il ne recula pas plus transit par la peur de cette inconnu qui venait de s’adresser à lui. Bien sûr, le Psystigri connaissait le langage des humains, depuis le temps qu’il était sorti de sa pokéball et restait dans la poche de son dresseur, voir sur son épaule, il comprenait ses paroles. Mais cela ne l’empêchait pas d’être inquiet, même si les paroles ressemblaient à celle de l’infirmier, celles qui lui disaient lorsqu’il était effrayé par quelque chose ou se réveillait en pleine nuit en pleurant après avoir fait un cauchemar.
Il essuya les larmes qui continuaient de couler sur ses joues, regardant de nouveau l’homme qui était devant lui. Les larmes continuaient de mouiller ses joues, mais il s’était un petit peu calmé. Miraj secoua la tête en réponse au jeune homme face à lui. Il n’était pas blesser, peut-être un peu égratigné, mais surtout poussiéreux.
Puis de nouvelles paroles pour lui dire de le sonder s’il avait peur de lui. Miraj ne comprenais pas, c’était la première fois qu’on lui demandait ça. Il avait déjà vu Sören échanger avec un pokémon aux pouvoirs psychiques sans rien entendre. Mais lui en maîtrisait pas du tout cela. Il déplia ses oreilles pour essayer, mais sans succès. Il y avait un petit aura bleuté autour des yeux de ses oreilles, alors que lui plissait ses yeux pour se concentrer. S’il savait s’en servir, il aurait peut-être pu retrouver l’infirmier plus rapidement. Alors forcément, ce fut un échec qui le fit pleurer. Il ne savait pas communiquer autrement qu’avec des gesticulations et de petits cris, comme un pokémon classique, sans pouvoir psychique. Après avoir pleuré de nouveau comme une madeleine, il se calma un peu.
L’homme ne semblait pas lui vouloir de mal, il aurait pu lui en faire dès le départ alors, il commença à s’agiter en essayant de décrire comment il était arrivé ici, qui était son dresseur et où habitait-il. Ainsi, avec ses petites pattes avant, il commença à dessiner dans le vide pour essayer de se faire comprendre, émettant quelques petits cris, quelques miaulements.
Pendant ce temps, son propriétaire s’affolé, faire le chemin en sens inverse pour le retrouver. Il continuait de l’appeler en espérant qu’un dresseur malintentionné ne l’ai pas trouvé, il serait terrifier. Il était essoufflé à force de courir et ce n’est pas la brique vitaminé qu’il avait avalé à la pause du matin, qui allait lui être utile, d’autant plus qu’il était l’heure de manger le repas de midi plutôt.
- MIRAJ !
Enfin, il vit la boule de poil gris devant un jeune homme vêtu de noir et de rouge. Il avait l’air dans un piteux état, pire que Sören après avoir enchaîner les gardes de nuit. Il avait lui-même des cernes quasi-constant en dessous de ses yeux. Mais n’avait jamais les vêtements aussi sale, l’hygiène était important dans l’établissement. Les vestiaires avaient des douches pour leur permettre de se laver dans les cas les plus extrême ou, lorsqu’ils enchaînent des gardes, comme le fait le blond.
En entendant crier son prénom à quelques mètres de lui, le Psystigri releva une nouvelle fois ses oreilles, se tournant vers l’infirmier et se mit à sortir en cherchant à aller à sa rencontre. Sören s’agenouilla pour le recueillir dans ses bras où le poké-chat se recroquevilla. Malgré la saleté, le blond lui caressa la tête et gratouilla ses oreilles pour le rassurer. L’infirmier regarda Miraj qu’il caressait avant de regarder l’homme aux cheveux long et noir. Il avait le visage encore plus creuser qu’il ne le pensait. Ce n’était pas spécialement quelqu’un à qui le blond accorderait sa confiance. Ses vêtements étaient aussi dans un sale état. Que faisait-il dans ce quartier loin d’être malfamé ? Psystigri ne semblait pas avoir de blessure, juste le poil poussiéreux et mouiller. Miraj n’avait pas été dans ses bras, bon, vu son caractère rien d’étonnant, mais il n’avait pas été pris de force dans les bras. Il n’aperçut pas au premier coup d’œil des pokéballs, donc pas d’envie de le capturer non plus visiblement.
- Merci d’avoir trouvé Miraj.
Sören ne savait quoi dire d’autre, pourtant, il devait bien dire quelques choses. Le remercier c’était fait, mais pas suffisant. Mais le blond restait toujours aussi méfiant malgré l’aide apporté.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit, demandez-m…
- Monsieur Holstein ! Je vous cherche depuis un quart d’heure ! Pourquoi vous m’avez laissé tout seul là-bas sans payer ?
L’infirmier manqua de sursauter. Avec ce qui venait de se passer, il en avait totalement oublié les pizzas et son collègue qui l’attendait là-bas à la base. Le blond se tourna vers lui alors que le nouveau arrivait les bras chargés par les cartons à pizza, une main tenant plusieurs sacs en plastique remplit sans doute par les menus. Sören s’approcha de lui, mais l’autre fut plus rapide pour que lui pour arriver jusqu’à eux. Le trentenaire soupire, se grattant l’arrière de la tête, tenant toujours Miraj d’une main.
- Je ne pouvais pas laisser Miraj perdu dans la ville sans rien faire. Excuse-moi, j’aurais dû te prévenir avant de partir. Mais il va bien grâce à ce jeune homme, merci de demander…
Le collègue gonfla les joues, n’ayant pas spécialement bien apprécié la dernière remarque de l’infirmier. Puis les dégonfla et regarda le jeune homme à la chevelure jais. A son tour, il vit l’état dans lequel il était et cela l’interpella. Il s’approcha de lui, toujours autant chargé.
- Monsieur Holstein, vous l’avez récompensé au moins ?
Il ne laissa pas pour autant le blond répondre, bien que celui-ci vienne d’ouvrir la bouche pour s’apprêter à répondre, mais le jeune collègue fut plus rapide, s’adressant ainsi au jeune homme face à eux.
- Vous voulez manger quelque chose ?
[Hrp : Désolée, j'étais tellement inspirée que j'ai posté un post à rallonge ><, j'espère que ça ne te fera pas trop peur.]
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Sujet: Re: Acte I Scène II Dim 16 Aoû - 10:55
En réponse a mes premières paroles, le Pokémon secoua la tête pour me dire qu’il n’était pas blessé : c’était une bonne chose, et heureusement, car je n’étais pas sur que ce Pokémon se serait laissé faire si j’avais dû lui faire les premiers soins… Avais-je de quoi prodiguer les premiers soin, de base ? Je n’en était même pas sur, je ne savais même plus ce que contenait mon sac, c’était pour dire. Puis, voyant qu’il n’était pas a l’aise avec moi, je lui donnais l’occasion de sonder mon être, afin d’en apprendre plus sur mes intentions qui étaient des plus pacifiques, mais le Pokémon ne semblait pas en état de pouvoir le faire. En effet, je le vis essayer de déplier ses oreilles, et je pris cela pour un grand privilège, car les Pokémon de son espèce cachaient bien leurs secret sous leurs oreilles, et le fait qu’il me le montre était quelque chose d’inestimable, même si je ne dis rien. Je fermais donc les yeux, et attendit que le Pokémon s’insinue dans mon esprit, cependant je ne sentis rien, a part un léger effleurement, rien de plus, sûrement que le Pokémon n’était pas assez vieux ou qu’il ne controlait pas encore suffisement ses pouvoirs pour pouvoir faire cela. C’est vrai qu’a bien y réfléchir, je me demandais si Tarsal était dans la mesure de communiquer avec moi, lui qui venait a peine de sortir de sa pokéball… Je rouvris les yeux quand j’entendis les sanglots du Pokémon revenir. Je lui fis un sourire de réconfort, avant de dire, en lui adressant un regard doux :
-Ne t’inquiète pas, ce n’est pas grave, un jour tu y arriveras, je le sais.
Le petit Pokémon sembla se calmer a ces paroles, et il fit alors quelque chose d’assez surprenant : il convertit sa peine en énergie pour m’expliquer la situation. Je fis de mon mieux pour la saisir, mais c’était assez compliqué, et mon regard attentif ne quitta pas une seule seconde le Pokémon qui s’évertuait a me faire comprendre. Ma tête dodelinait au fil de ses mouvement, sans pour autant comprendre la moitié de ce que le Pokémon m’expliquait. De ce que je compris, c’est que son proprietaire était avec quelqu’un, qu’il était tombé, et qu’il était perdu. Voila, c’était peu de chose, et pouvait être analysé de diverse facons. Enfin, c’était déjà énorme de pouvoir comprendre ça alors que le Pokémon en question n’a pas de doigt pour faire des dessins plus précis, et qu’il avait peu d’élément pour expliquer. Enfin, quoi qu’il en soit, si le dresseur du Pokémon était en rendez vous galant, et qu’il ignorait que son Pokémon l’avait suivit, on allait mettre un temps inimaginable pour le ramener chez lui… Alors que je m’apprêtais a prendre la pokéball de Tarsal pour le faire apparaitre, un « Mirage ! » fut hurlé au travers de la rue, pensant qu’il ne s’agissait de rien en rapport avec mon business, je ne pris pas la peine de tourner la tête, sauf quand le Pokémon détala. Alors ma tête fit le mouvement stupide de suivre le Pokémon jusque dans les bras d’un séduisant jeune homme blond. Mon regard glissa alors sur le visage de ce dernier, et a la mine inquiète qu’il avait, j’avais énormément de chance que ce soit le dresseur qui nous ait trouvé plutôt que l’inverse. Je me redressais donc, et laissais le duo se faire des mamours de retrouvaille, me sentant alors de trop dans la scène. JE me tournais de moitié, m’apprêtant a partir, quand la voix du blondinet retentit, me remerciant d’avoir retrouver son Pokémon. JE ne répondis rien, je n’avais rien fais que tenter de l’aider, c’était lui qui avait retrouvé son propre Pokémon, pas moi. M’enfin, j’haussais les épaules, indifférent, je m’en fichais qu’il me prenne pour celui qui avait retrouver son Pokémon, si ça lui mettait du baume au cœur, alors je n’allais pas aller a l’encontre. L’homme commença a me demander s’il existait une manière d’effacer la dette qu’il s’était mit tout seul en tête quand un troisième homme arriva, avec des cartons de pizza empilés les uns sur les autres dans une équilibre des plus instables. Il appela la premier « Monsieur » donc je supposais que l’homme en face était un influent en ville, et que j’avais en face de moi son assistant, pour ne pas dire son valet… ?Quoi qu’il en soit, ils échangèrent quelques paroles, a propos de pizza non payées, et d’abandon dans la pizzeria. Visiblement cela devait être une habitude de l’homme que d’abandonner les choses autour de lui. Un fils de riche, peu être ? Quoi qu’il en soit, le duo échangea quelques paroles, alors que je cherchais un moyen de m’échapper en douce, n’ayant ni envie d’être pris dans une dispute de couple, ni d’avoir des problemes. Cependant alors que je m’attendais a être passé a tabac pour avoir ne serait-ce que regardé le Pokémon du ‘’Monsieur Holstein’’ le valet demanda a son maître s’il m’avait récompensé, puis enchaina sans laisser le temps a personne de répondre, en me demandant si j’avais faim. Ce qui n’était pas particulièrement le cas. Ou disons que je ne m’en rendais pas compte, je n’éprouvais pas, dans le moment présent, la sensation de faim, donc ces pizza ne m’allèchaient pas particulièrement. Je secouais la tête, avant de dire, en pointant le petit Pokémon de la main ouverte :
-Assurez moi seulement de prendre soin du petit bonhomme. Il deviendra un redoutable compagnon a l’avenir, donc ce serait dommage de ne pas s’en occuper comme il faut.
Ce que je ne m’étais pas rendu compte, c’était qu’en tendant la main comme je l’avais fais, j’avais écarté les pans de ma cape, laissant donc mes fringues visibles, mais aussi mes pokéballs, qui rougeoyaient a ma ceinture tranquillement.
[Je ne vois pas trop comment lancer le combat, alors... Je te laisse faire :D On avait dis un match 1v1 en trois manche non ? Ps : Je n'ai plus peur des longs post depuis le jour ou j'en fais moi-même des longs, haha n_n]
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Sujet: Re: Acte I Scène II Dim 23 Aoû - 20:28
Rodrigue & Sören
Acte I Scène II
Le jeune homme à la chevelure de jais ne semblait pas avoir fait de mal à Miraj et semblait vraiment très calme, même effacer lorsque son collègue se mit à le sermonner. Mais reprit la parole après que le nouvel infirmier demanda à l’inconnu s’il souhaitait manger un peu, ayant totalement empêché Sören de répondre ou de proposer de lui-même. Bon, ce n’était pas un très bon hôte, la faute de ne pas vouloir s’attacher à d’autres personnes que ses anciennes connaissances ou bien sa famille. Bon la plupart de ses anciennes connaissances étaient de très bons dresseurs, il n’avait pas d’inquiétude à se faire pour eux et se permettait de garder contact. Mais lorsqu’il connaissait que très peu quelqu’un, c’était loin d’être facile pour lui de ne pas paraitre aussi froid qu’un iceberg.
Mais le jeune homme refusa justement l’offre, pointant du doigt le poké-chat lové contre la blouse de Sören. L’infirmier le regarda, Miraj remua les oreilles, releva sa petite tête. Le blond regarda l’homme à la chevelure jais et secoua légèrement la tête.
- Malheureusement, j’ai arrêté les combat il y a bien longtemps et ce petit chat n’a quasiment jamais combattu depuis sa naissance.
Naissance qui avait dû avoir lieu pas loin de dix ans auparavant, mais qui n’avait connu que sa pokéball jusqu’à ses trois dernières années. C’est vrai que Miraj avait combattu, mais un Lovdisc. Ce fut bien difficile pour lui qui était maladroit et qui ne connaissait pas bien ses attaques de bases.
Puis, les vêtements de l’inconnu virevoltèrent, laissant apparaitre un peu plus ses vêtements usés, mais aussi ses pokéballs. C’était un dresseur. Le blond ne prit pas le temps de regarder le nombre de pokémons possédés, mais plus de deux au moins. Il aurait pu combattre son Psystigri si l’envie lui disait, voir même de le capturer. Mais il ne l’avait pas fait. Son collègue resta de nouveau silencieux, se trouvant avec le refus de la pizza, pourtant, cette homme ne semblait pas spécialement très en forme et son accoutrement laisser à penser qu’il devait vivre un peu comme un ermite ou un nomade, mais bon, les dresseurs le sont aussi et certains ont des vêtements impeccables. Sören aurait pu finir comme cet homme, à errer pour se cacher. A la différence qu’il ignorait s’il s’agissait bien de cela, d’une fuite.
- Si vous avez besoin de soigner vos pokémons au Centre Pokémon de la ville, demandez « Monsieur Holstein » à l’accueil. Je m’en occuperais.
Son collègue lui donna un coup de coude pour le décoincer un peu. Si l’inconnu lui avait demandé de bien s’occuper de lui, il imaginait bien que cela voulait dire, le faire combattre afin qu’il devienne un magnifique Mistigrix. Il regarda le jeune homme face à lui, s’apprêtant à lui demander quel était le niveau de ses pokémons, mais son collègue fut une nouvelle fois plus rapide que lui pour parler.
- Mais vous voudrez peut-être prendre une douche ou vous reposer ? Le Centre propose aussi ce genre de services pour les dresseurs qui ne rentrent pas souvent chez eux.
Sören fit rouler ses yeux. Ce n’était pas spécialement une mauvaise question, mais cela l’avait coupé dans son élan. Il toussa un peu en regardant son collègue qui sourit, ne comprenant pas le regard du blond. L’infirmier regarda une nouvelle fois son Psystigri qui le regardait avec un regard attendrissant, il manqua de sourire, mai se pinça la lèvre, lui gratouillant les oreilles. Puis, releva sa tête vers l’inconnu.
- Pour que Miraj devienne fort, il faudrait qu’il monte de niveau et qu’il évolue… C’est peut-être indiscret, mais quels sont les niveaux de vos pokémons et combien en possédez-vous ? Je suis sans doute un peu rouiller pour ça, mais si cela peut aider Miraj à prendre un peu d’assurance et permettre à vos pokémons un peu d’expériences, si cela vous intéresses ?
[Hrp => C'est plus petit, mais j'espère que ça ira ><]
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Sujet: Re: Acte I Scène II Mar 25 Aoû - 23:27
Le jeune homme sembla plus ou moins aimable, et demanda a rodrigue ce qu’il pouvait faire. Ininteressé, le jeune homme refusa poliment la faveur, et conseilla a son dresseur de faire preuve de courage afin d’amener « Mirage » jusqu’au plus haut sommet. Cependant son vis-à-vis ne tarda pas a lui expliquer, en secouant la tête, faisant alors voltiger ses mèches blondes éclatantes sous le soleil, que « Mirage » n’avait jamais combattu depuis sa naissance, car le dresseur avait raccroché. Oui, c’était une idée, une chose a faire, pourquoi ne l’avait-il pas fait ? Pourquoi n’avait-il pas fait, tout simplement ? Remettre Abbygaëlle dans la nature, laisser les deux petits Pokémons au soin d’Abby’, et relacher Galekid dans une montagne ? Ils auraient bien moins souffert tous ensemble, et ils seraient sûrement plus heureux. Car il était sur que si Rodrigue se retrouvait sans Pokémon, il serait sûrement mort a l’heure qu’il était. Puis l’autre homme lui proposa la pizza et Rodrigue refusa a nouveau, n’ayant pas la sensation ni de faim ni de fatigue, il n’avait pas envie d’être redevable a ces gens qu’il ne connaissait pas. D’autant plus que si quelqu’un lui voulait du mal, il y avait de forte chance qu’ils se retrouvent melés a cette histoire, si ce quelqu’un se mettait en tête de faire du mal a toutes les connaissances de Rodrigue. Donc c’était non, et le jeune homme ne reviendrait pas sur sa décision. Mais le blondinet insista, en disant que s’il voulait venir soigner ses Pokémons, il n’avait qu’a demander un certain « Holstein ». Le vagabond secoua a nouveau la tête et répliqua, d’une voix brisée :
-Vous ne devriez pas donner votre nom a n’importe qui dans la rue, monsieur Stein. Cela pourrait vous retomber dessus un jour, vous savez ?
Même Rodrigue qui s’était évertué a aider le plus de monde, s’était retrouvé la cible de gens qui en avaient voulus a sa vie, et qui avait voulu le detruire. Au final, les deux hommes étaient dans une situation similaire : l’un sauvait des vies humaines et sûrement Pokémon, quant a l’autre il n’était plus qu’un déchet de l’humanité, trainant dans la boue et rampant jusqu’à ce que son corps lui dise « stop » et s’endorme ad vitam aeternam. Un pale sourire triste se dessina sur les lèvres de Rodrigue, qui répondit d’un voix brisée par la detresse :
-Je me nomme Rodrigue Zwei.
Cette detresse s’accentua d’autant plus quand le collègue lui proposa, ayant pitié de lui, de prendre une douche et de se reposer au centre. La gorge de Rodrigue se serra et les yeux de celui-ci se voilèrent, alors qu’il se tournait a moitié, afin de cacher sa detresse a ses vis-à-vis. Il mit quelques seconde a pouvoir répondre, tant la douleur qui lui serrait la gorge était grande :
-Je n’ai plus de chez moi.
La scène attendrissante entre le dresseur et le Pokémon échappa donc a Rodrigue, qui avait trouvé plus interessant de fixer une boutique quelconque qui semblait vendre des choses a manger, et dont une bonne odeur de sucré s’échappait, se mélant alors avec l’odeur salée des pizzas. Finalement le jeune homme reprit le contrôle de lui-même, dans un raclement de gorge, avant de regarder determiné le collègue, sans pour autant prononcer un mot. Après quelques secondes, le blondin lui demanda alors s’il était partant pour un combat afin d’entrainer Mirage. Ce n’était pas dans les projets de Rodrigue, mais ce n’était pas une mauvaise idée, après tout toutes les occasions étaient bonnes. Après quelques seconde, Rodrigue écarta cette fois volontairement sa cape, afin de montrer sa ceinture, qui comportait cinq pokéball. Après quelques secondes, le jeune homme dit alors, d’une voix blanche et monotone :
-J’ai cinq Pokémon. Mon plus faible est niveau 9. Il s’agit d’un galekid. Est-ce que cela vous convient. Ensuite le niveau de mes Pokémons est croissant jusqu’au niveau 16. Enfin mon Pokémon leplus fort est niveau 42, mais il est évident que je ne l’utiliserais pas contre vous.
Et, joignant le geste a la parole, Rodrigue fit volte-face, et s’écarta de plusieurs pas, mettant une distance raisonnable entre eux, puis fit apparaitre Galekid, qui regarda autour de lui, impressioné par l’immensité autour de lui, avant de… Partir essayer de dévorer une poubelle… D’un léger raclement de gorge, Rodrigue lui rappela a l’ordre, et le Pokémon revint guillert devant le dresseur, ses traces rouges luisant d’une faible puissance, battant doucement au rythme du Pokémon.