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Erios... L'archipel aux climats variés a beau avoir l'air paradisiaque au premier coup d'oeil, la vérité est toute autre... tout n'est pas rose sous les cocotiers !
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Pokémon Sylphium
Sujet: Re: Perdue en forêt, mais où est le prince charmant ! [Pv Duncan] Dim 31 Jan - 10:08
Perdue dans la forêt, mais où est le prince charmant ! Featuring Florinella Von Wasser ~
Il te fallait retourner en ville. Jusqu'à Australis, on entendait parler d'une affaire policière des plus délicates. Une mafia organisée supervisait un trafic de Pokémons en Centralis, et l'affaire avait semble-t-il pris des lustres à se régler. Néanmoins, le problème étant désormais résolu; la police avait elle-même décider d'organiser une sorte de pension provisoire où chacun est invité à aller chercher une victime de ce trafic, afin de lui offrir une vie plus convenable. Et si ceci s'avère être la réalité de la chose, toi, dans ton élan d'engouement surjoué, tu n'avais littéralement lu que deux termes au bas de l'affiche. "Tournoi" et "Combat". Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir imprimé l'article de presse concernant le sujet sur la face avant de l'affiche que tu avais alors arraché à un poteau auparavant.
Mais non. Sur tout le paragraphe qui était affiché, tu n'as vraiment lu que ces deux mots. Ces uniques notions auxquelles un Dresseur se doit de répondre. Enfin, bon... Tu avais lu ça, et les règles. Et tu décidais donc de t'y rendre pour entraîner tes Pokémons abandonnés dans ton PC. Quitte à les garder pour le moment, autant les traiter au même titre que les autres. Mais en y repensant, tu ne sais strictement pas ce que tu feras d'eux, alors bon... Pour en revenir à ton sujet, tu étais donc parti en direction de la Capitale, lieu manifestement indiqué sur le prospectus soigneusement rangé dans ta poche. Tu es déjà dans les Bois d'Hiiaka, alors où ceci est narré, et tu marches sans pression jusqu'à la fameuse cité.
Le temps aujourd'hui se faisait tranquille. Paisible, et pourtant frappant. Le Soleil caniculaire de Maluae avait-il décidé de te poursuivre jusqu'ici ? Le contraste ombragé qui se créait avec le feuillage rougeoyant de la forêt était de toute beauté, en tout cas. Et le vent n'était qu'une brise passagère, à l'état passive; un semblant de caresse que le ciel vous accordait de son divin soupir. Tu étais si facilement bercé par ces bois... Pour l'occasion, tu n'avais pas sorti tes Pokémons. Vous ressortiez d'un très long périple, et l'idée de les épuiser à la marche a tout de suite été réfutée. On veut bien croire que tu aies des choses à apprendre, mais franchement, ce serait le comble...
... Enfin bon. Tu reconnais ici et là, les quelques repères concrets que tu t'étais fait au travers de tes anciens passages ici. Ce buisson, pas plus haut que tes genoux, et qui côtoie le flanc de cet arbre légèrement penché en direction de l'Est. Les racines d'un autre, qui tendent à l'opposé. À ta plus grande surprise, tu y retrouvais même le lieu de rencontre avec Elysia. Tu élargis alors un fin sourire amusé à la remémoration de cet instant, visionnant la scène une fois de plus sans en avoir oublié le moindre détail... Mais aussitôt que tes pas t'ont éloignés de la place, tu te retournes en avant, la mine à nouveau tranquille.
Tu continuais donc de tracer ta route, sans te soucier du temps qui passe. Ni même de l'Astre Diurne qui cognait toujours plus fort. Ou même de la faune environnante, un peu excitée par la chaleureuse activité dudit Soleil. En vérité, tout semblait assez normal pour toi. Tu avais bien du traverser tout un éco-système, ne serait-ce que pour rejoindre le ferry qui allait par la suite te conduire en ces terres. Ce n'est qu'une situation cohérente pour une personne encore étrangère à ces landes. Et paradoxalement, tu t'y es déjà bien habitué. Tu connais quelques lieux exacts, et tu sais trouver tes repères. Tu arrives à maintenir ta ridicule économie pour te rationner, toi et tes compagnons, de temps à autre... Tu fais ta vie, en somme.
Mais visiblement, ce n'est pas le cas du reste du monde... Tu t'arrêtes un instant, en renfrognant un air mauvais, lorsque tu entends un appel à l'aide. Tu en discernes parfaitement chaque mot, malgré les quelques Chenipan et Coconfort qui s'amusent à brider le SOS. Ces sales bêtes auront par contre réussies à t'empêcher de reconnaître la voix qui te sonnait familièrement... Tu en retraces toutefois la localisation, et t'y diriges d'un pas pressé. Cela te rappelle vaguement une autre scène, de près ou de loin.. Mais peu importe. Quelqu'un avait besoin d'aide, et tu allais assurément lui porter secours. Hors de question de laisser une demoiselle dans le besoin. Un pas ici, une fougère surmontée par là; tu te faufiles lestement et furtivement entre chaque arbre de ton leste corps, et rejoins alors la déboussolée sans grande peine.
Le Soleil était en plongée dans ton dos. Il te permettait d'observer une fille, achevée par sa propre perdition contre un arbre parmi tant d'autres, les bras croisés et la tête enfouie. D'ici, tu peux l'entendre encore gémir silencieusement. Elle n'allait tout de même pas pleurer, si... ? Tu soupires discrètement, avant de venir arracher une fleur à tes pieds, et tu t'approches alors tout aussi subtilement de la demoiselle. Tu la détailles toujours un peu plus, et tes yeux n'en reviennent pas. Tu y reconnais des caractéristiques propres à une certaine personne... Tu savais qu'elle viendrait ici; elle te l'avait bien dit après tout, mais tu ne pouvais pas te douter de quand tu la reverrais... Non. Ce n'est pas possible. Ce doit être quelqu'un d'autre. Tu ne vois même pas encore son visage, à vrai dire. Et dans tous les cas, tu ne devrais pas lui paraître bizarre. Tu contiens alors tes impressions...
... Et tu t'abaisses au dessus d'elle, pour venir caler soigneusement la fleur cueillie préalablement entre deux mèches de ses cheveux azurés. Tu te redresses aussitôt, usant de l'Astre Lumineux comme d'un voile; car positionné comme tu es, elle ne pourrait distinguer que peu de choses. Et tu te questionnes alors. Si c'était vraiment elle, pourquoi viendrait-elle se perdre ici ? Tu connaissais bien ses activités; en admettant qu'il s'agisse bien de la même personne; mais... Tu ne saisis tout simplement pas encore sa présence ici. Elle... Elle est juste là ? Face à toi ? Mais... Mais... ? Bon, bon, reprenons-nous... Il y a bien un moyen très simple de savoir de qui il s'agit. Après tout, elle reconnaîtra bien ta voix, non... ? Tu plisses un regard attristé toutefois, à la vue d'un spectacle si désolant, et tu relèves un timbre de voix implorant...
-... Ne pleurez pas, s'il vous plaît...
... Parce que non, tu refuses de voir des larmes de tristesse. Particulièrement sur ses joues.
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Sujet: Re: Perdue en forêt, mais où est le prince charmant ! [Pv Duncan] Jeu 4 Fév - 16:48
Perdue en forêt, mais où est le Prince Charmant ! Featuring Florinella Von Wasser
Ce frêle contact de la pulpe de ses doigts contre toi. Cette main féminine qui remontait avec désarroi, à mesure qu'elle regagnait la volonté de se dresser face à toi... Le Soleil ne faisait plus de contre-plongée, et plus rien ne te dévoilait à Florinella. Tu entrepris de joindre ta propre paume par dessus celle qui se dirigeait alors vers ta joue, et tu l'aidais à l'y appuyer légèrement. Tu penchais timidement ta tête sur ce côté-là, et tu fermais instinctivement tes yeux, alors qu'une légère rougeur s'éprenait de ton visage. Sentir à nouveau cette main contre toi était une utopie devenue réalité... La femme de laquelle on t'avait séparé voilà des mois se tenait en pleurs face à toi. Tu te réconfortais de sa présence par le biais de cet éphémère toucher. Il ne te fallait rien de plus pour replonger dans ta bulle. Chaque instant te revenait en tête. Chaque mémoire, tous les moments passés à mieux la connaître...
... Tu n'en revenais pas, au fond de toi. Tu ne laissais paraître qu'une façade heureuse et souriante, mais tu n'y croyais pas. Tout cela était bien trop vrai. Bien trop rapide. Est-ce vraiment possible, au détour d'un buisson, de rencontrer à nouveau son amour d'antan ? Est-ce que la Vie était-elle assez tordue pour offrir de tels instants ? Tu ne pouvais tout simplement pas t'y faire. Tu rouvris alors les yeux, plissés en amande d'un air légèrement rêveur et charmé, et tu lui adressais un doux rictus comme tu en avais l'habitude. Tu reconnais alors le moindre de ses traits. Ses yeux tendres, embués de sentiments contradictoires; son petit nez adorable et ses lèvres enivrantes.. Ses joues à croquer, sa chevelure océane... Tout était là pour te rappeler sûrement les meilleurs jours de ton existence. Peu à peu, la tension s'abaissait et la joie reprenait discrètement le dessus. Et toi, tu ne disais toujours rien.
Ta main suivait les courbes de son bras, sans un mot, alors qu'elle venait pourtant bien te poser une question... Tu rejoins cette fois-ci sa joue, en y essuyant les larmes d'une caresse de ton pouce, que tu entreprenais sagement. Et tu finissais par y plaquer pleinement ta main. Sentir sa peau, rendue moite de tristesse et de bonheur, chaleureuse par habitude te secouait toujours plus intérieurement. Mais tu gardais la face. Il n'était pas là question de s'écrouler en larmes, même si tu pleurerais sûrement de joie actuellement. Soigneusement, tu venais ranger ta main contre son cou, avant de la diriger jusqu'à sa nuque pour tâter curieusement cette fameuse cicatrice qu'elle conservait; tout comme toi, d'ailleurs. Tu portais, avec ton autre main, un index lestement additionné à ton majeur contre ta propre trace. En te montrant face à elle ainsi, vos morsures figuraient à l'opposé. Comme si elles se complétaient, en apparaissant chacune de leur propre côté.
Si on venait à les joindre, alors le tout serait parfaitement symétrique... Et pour te prouver cette idée ridiculement belle, tu appuyais délicatement contre son cou pour rapporter Florinella contre toi. Tu joignais un bras dans son dos, avant d'appuyer son bassin contre le tien, et tu maintenais là une confortable étreinte comme tu n'avais plus l'habitude d'en vivre... Tu rangeais ta tête dans le creux de son épaule, où tu n'hésitais pas à venir apposer tes lèvres, et tu restais alors ainsi. Sans une seule parole. Uniquement pour le bonheur de sentir cette puissante illusion revivre en toi... Tu étais heureux à la simple idée de pouvoir exister à ses côtés.
Les paupières closes, tu t'abandonnes à l'idée de serrer de nouveau cet être si cher et sublime à tes yeux une fois de plus. Si tu divaguais tout bêtement, tu ne regretterais pas de te souvenir d'elle. Et dans le cas contraire... Tu ne sais pas ce qui se passera. Personne, en réalité. Quoique le scénario d'un tel imprévu est assez cliché et prévisible... Mais peu importe. Tant que tu t'y sens bien, alors il n'y a aucun souci à se faire. Enfin; tant qu'elle et toi vous y sentiez bien... Cette vague de joie qui parcourt ton corps longuement te rend assez égoïste : C'est comme si tu tenais à garder ce trésor rien que pour toi...
... Parce que c'est la seule chose capable de faire battre fort ton cœur.