Du coup, tout baigne ?

Ah la vache. J'ai rien compris.

La situation, pas besoin de l'expliquer. Vous avez surement déjà lu et entendu parlé de ce qui se passait sur cette fameuse plage en ce jour de Saint-Valentin ou presque. Le problème étant que... Morgann lui n'en a pas entendu parler en revanche. Bah pour déplacer le blond dans son sommeil, fallait l'assommer faut dire. Ou le drogué. Et quel que soit la méthode utilisé par le taré au manie shipo-explosive, le résultat était que le dresseur avait carrément tout zappé du discours introductif.

Les explosions des environs furent sonnèrent le réveil pour le gamin. Qui se réveilla donc, vêtu de son simple short en guise de tout vêtement, comprendre qu'il n'a rien en dessous, et cherchant les feux d'artifices dans le ciel. Sans prendre en compte que un, sa main bougeait pas librement et deux, y avait des cris de douleur qui venaient d'un peu partout. Déçu de ne pas voir de spectacle, Morgann décida donc de... non pas regarder autour de lui, mais de foncer dans l'eau.

- Yahoooo !

Y avait des explosions ? Feu d'artifice. Il était en short sur la plage ? Il devait s'être endormi avant d'aller se baigner. Pas de Pokémons ? Ils devaient jouer dans un coin. Des cris de partout ? Surement une fête nautique à laquelle il fallait participer ! Un flic que tu traînes littéralement à bout de bras ? Et pourquoi pas ? Une menotte avec un fonctionnement probablement électrique ? Première chose à faire, la mettre dans l'eau !

Pauvre Alvin...

 

© ASHLING POUR EPICODE

Après cette épreuve au volcan , j'avais décidé de rester un peu plus longtemps sur l'ile afin que moi et pokémon puisse nous détendre. J'avais donc loué un joli petit bungalow prés de la plage. Ce n'était pas le grand luxe mais c'était très agréable d'être aussi prêt de cette plage. C'était après un joli coucher du soleil accompagné de snippy que j'allais me coucher.Tien…

C'est étrange.. J'avais comme l'impression que .. j'étais en train de bouger… Ça.. Ça râpe sous mon corps... C'était pas tout à fait normal tout ça… Je commença à ouvrir doucement les yeux… troublé par ce remue ménage. Je fus surpris d'entendre la mer aussi proche de moi. C'était décidément pas normal.

Je finis par réussir à ouvrir convenablement les yeux, mais la situation m'échapper complètement. J'étais traîné par terre par quelque chose qui me tirais par le poignet et visiblement, on se dirigés à grand pas vers la mer, si je n'arrivais pas à me redressais, j'allais finir noyé.

Héééé Arrêtez vous !

Je remarqua que ce qui me tirait été un type qui m'était totalement inconnu, nous étions tout deux attaché par des menottes. Tien ? Je me rappelais pas d'avoir arrêter quelqu'un moi ! Je portais le caleçon de bain que m'avait offert mon collègue… Celui avec écris police sur les fesses.. Qu'elle bonne blague ! A bieny regarder, cette menotte ne m'appartenait pas, c'était pas une menotte standard comme on en donner au policier.

Il y avait beaucoup de bruit autour de nous et le soleil était plutôt haut dans le ciel… Visiblement depuis-hier soir, un bon moment était passé, mais la question que je me posais, c'était : Que s'était il passé exactement… L'ignorer était assez effrayant.

Du coup, tout baigne ?

Ah la vache. J'ai rien compris.

Quelle belle journée vraiment. Celui qui avait conçu ce rêve était un idéaliste pour sûr. Une chaleur estivale parfaite, un seul nuage qu'on appelle lune... Comment est-ce qu'un idiot comme Morgann pouvait ne pas céder à la tentation de plonger une tête en ignorant totalement les menottes au bout de son bras ? Il ne pouvait pas, voilà le problème. Parce qu'un risque pour sa vie n'était pas une raison suffisante pour l'empêcher de chercher du fun.

- Héééé Arrêtez vous !

Pendant une seconde, Morgann ne prit pas l'interjection en compte. Pourquoi on lui demanderait de s'arrêter après tout ? Qui pourrait lui interdire de plonger ? La voix ne devait pas lui être adresser. Puis... il comprit quand même que la voix était trop proche pour l'ignorer, il se retourna donc. Prêt de lui, un brun qui semblait à peine réveillé et en panique. Surement à cause des menottes explosives que le blond n'avait toujours pas aperçu.

- Oui ? Tu veux faire une course avec moi ? OK ! A trois ! Un... deux ..

Le plus triste dans tout ça, c'était que Morgann avait le crâne dur, faute de protéger quoi que ce soit d'intéressant. En quoi est-ce triste ? Bah la meilleur solution qui se présentait était de l’assommer pour qu'il arrête ses conneries. Ce qui n'était pas près d'arriver. Mais bon... l'autre avait tout son temps pour trouver une solution à ce possible homicide-suicide involontaire. Ah non, juste trois secondes...

 

© ASHLING POUR EPICODE

le type s'arrêta quelques secondes pour me demander si je voulais faire la course avec lui, juste le temps de me redresser en faite.. Je faillis bien retombé quand il reparti en courant comme un dératé, ce type semblait avoir de la bouilli dans son cerveau. Heureusement pour moi, je courrais plutôt vite et j'arrivais à le suivre.. Le problème, c'est que je ne pouvais pas courir et réfléchir…. Il fallait donc que je l'arrête. Je mis quelques secondes à me souvenir de mes leçons de flic avant de lui sauter dessus pour qu'on tombe au sol.

On atterri sur le sable, je toussota légèrement, j'en avais probablement avalé un peu, je profita de ce moment de confusion pour l'immobiliser au sol avec une clé de bras pour être certains qu'il ne bouge pas, lui pliant le bras dans le dos quitte à lui faire un peu mal… J'étais de très mauvaise humeur et sans mes lunettes… Je n'y voyais pratiquement rien.

MAINTENANT tu vas m'écouter attentivement ! Je suis attacher à toi par une menotte … j'ai pas ENVIE de faire une course avec toi, ou encore me noyer… Alors tu vas te tenir sagement ok ? J'ai pas très envie de rester longtemps avec toi..

Je réfléchi rapidement à ce qu'il fallait faire... Le plus urgent pour moi était de récupérer la vue, si je voyais mieux ces menottes, je pourrais faire un truc, mais pas avant.

Bon… ce qu'on va faire… C'est qu'on va chercher mon bungalow, comme ça je pourrais récupérer mes lunettes et peut-être des clés de menottes…

On sais jamais, ça pouvais marcher, même je doutais réellement d'avoir arrêté ce type hier soir. J'accentua la clé de bras, tordant très légèrement plus son bras pour lui faire légérement mal et pour resserrer ma prise sur lui.

As tu bien compris ce que je t'ai dis… Je refuse que t'aille vers l'eau, je ne veux pas que tu cours… On va aller DOUCEMENT là ou je l'ai demandé et on va s'en sortir tous les deux ok ?

Je le relâcherais pas avant d'être certains qu'il obéisse à mon ordre, il était hors de question que je me remette à courir attaché à ce frappa-dingue.