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Erios... L'archipel aux climats variés a beau avoir l'air paradisiaque au premier coup d'oeil, la vérité est toute autre... tout n'est pas rose sous les cocotiers !
PROFILMessages : 115 Date d'inscription : 19/06/2016
RPGHey ! Moi c'est Isabeau Runefield et ici, je vais te parler un peu de Mon personnage Classe: Aucune Equipe:
Pokémon Sylphium
Sujet: Re: We must descard democraty [Combat + RP PV: Mitsuki] Ven 1 Juil - 18:54
Mitsuki déambulait hasardeusement dans le désert. Elle ne savait pas trop ce qu’il l’avait amené dans cet endroit en plein milieu de la nuit mais elle y était. Ce genre de détails ne l’importait peu. En réalité, il n’y avait pas grand-chose qui atteignait son cerveau à ce moment-là. Ce qui se passait à l’intérieur était une sorte de gloubilboulga d’émotions positives balancées à l’arrache, ce qui l’avait fait un peu dérailler. Mitsuki se sentait légère, aussi libre qu’un électron dans l’infini qu’était l’univers entier. Elle ressentait tout autour d’elle, même les choses imperceptibles. Les flux, les courants, les auras, les pensées du monde entier, tout se rejoignait dans le cosmos qui se dessinait dans son ciel à elle. Des lignes de toutes les couleurs s’entremêlaient, certaines étaient immenses et fortes, d’autres se faisaient très discrètes. Certaines brillaient, d’autres étaient fades. Mais toutes battaient à l’unisson, au même rythme que les battements du cœur de Mitsuki qui lui-même était au diapason avec l’univers, avec la nature. Mitsuki n’était plus Mitsuki. L’homme n’était plus l’homme. Et ainsi de suite. Tout était points et lignes dans l’espace imaginaire qui effectuait sa révolution autour de la fervente.
Mitsuki, pour quelqu’un de très sensible et d’omnipotent, serait comparable à une figure mythique représentant tous les éléments. Les pieds enterrés sous le sable représentaient sa connexion avec la terre. Ses bras grands ouverts à la légère brise de nuit du désert témoignaient de sa sensibilité au vent. Vent qui ne se privait pas de profiter de l’ouverture de la tenue de nuit de la Chancelière pour repousser autant que possible la nuisette orangée sur ses bras, dévoilant à tout regard la petite poitrine désormais dénudée de Mitsuki ainsi que le nautile qui brillait à la lueur de la lune, son ventre plat aux abdominaux légèrement saillants à l’instar de son petit nombril, ainsi que les courbures parfaites de ses hanches et de sa chute de reins rebondie, couvertes par une simple culotte blanche. La Foi ardente qu’abritait le cœur qui faisait vivre Mitsuki représentait le Feu, et le vide intersidéral qui résidait actuellement dans son crâne témoignait du concept du cycle du Néant et de l’Infini. Il ne manquerait plus que l’Eau pour compléter le symbole, mais utiliser le fait que l’humain est à 75% constitué d’eau est d’une facilité tellement absurde que je ne me le permettrais pas.
Enfin, Mitsuki, embarquée dans son propre délire, offrait son corps aux douceurs de la nature. Elle marchait très lentement, la pointe des pieds en avant, prenant inconsciemment soin de bien enfoncer ses pieds sous le sable froid. Ses bras, comme dit plus haut, étaient écartés afin d’accueillir le petit vent qui parcourait le désert, laissant son corps à demi-nu en proie à la fraîcheur mordante qui régnait sur le désert durant le cycle de la Lune.
Froid que son corps ignorait royalement pour le moment, tellement l’esprit de Mitsuki était à des années lumières de la réalité. Enfin, il n’était pas si insensible que ça. Sa peau était couverte de chair de poule, mais le froid avait laissé place à un plaisir non dissimulé. Car Mitsuki souriait. Déjà rien que ce fait était proprement inhabituel, mais de plus, elle souriait de façon très béate. Couplé à ses yeux vitreux et fatigués qui reflétaient les étoiles que la Nautilienne regardait, l’association rendait une image de Mitsuki beaucoup plus niaise que celle de l’apathique qu’on lui attribuait les rares fois où elle sortait en public. Mais en l’occurrence, elle était seule en plein milieu du désert en plein milieu de la nuit, donc personne ne la verrait comme ça.
J’ai dit seule ? C’était sans mentionner les cinq Pokémons qui la suivaient depuis son départ de sa maisonnée qui se situait sur la bordure de Bulacan. Ils avaient l’habitude de ce genre de balades nocturnes et des délires absurdes de leur dresseuse, mais ils profitaient surtout de cette occasion pour se balader librement et gaiement dans le désert. Charkos et Bastiodon étaient encore au coude à coude en queue de file. Ils se rentraient dedans et se poussaient mutuellement, ralentissant leur course. Il n’était même pas rare qu’ils perdent de vue Mitsuki dans leur compétition acharnée. Mais pour ça, il y avait Dragmara. La maman du groupe. Celle qui se préoccupait de la sécurité de Mitsuki avant tout. Celle qu’on ne pouvait pas perdre car les cristaux de glace qu’elle laissait derrière elle formaient une orgie de reflet multiples, ressemblant à une magnifique aurore polaire. Cette même aurore qui se reflétait sur le corps blanc et brillant du Pokémon chromatique, le faisant étinceler. Impossible de la louper donc pour les deux Pokémons qui continuaient leurs gamineries derrière. Carapagos lui, somnolait sur le dos de la maman du groupe. Son regard las balayait les environs, mais il ne voyait que le sable et les dunes qu’il formait. Il bailla. Le dernier du groupe, Ptera, n’avait pas le droit de sortir de sa Pokéball, qui était rangée dans une poche de la nuisette de la Chancelière.
Les longues minutes d’inspection de l’hoziron de Carapagos finirent par payer. Il vit enfin quelque chose d’intéressant. De l’eau. Une Oasis pour être précis. Mais l’unique palmier qui ornait le bassin d’eau n’était qu’accessoire aux yeux du Pokémon préhistorique. Tout ce qui l’importait, c’était qu’il pouvait enfin aller faire trempette. Il roula et se laissa tomber du dos de la Dragmara. Il dégourdit un peu ses nageoires avant de se ramper la carapace doucement vers l’oasis. Dragmara paniqua quelque peu. Carapagos n’était pas un Pokémon rapide et s’il s’éloignait de trop, c’est typiquement le Pokémon qui se perdrait à jamais dans le désert. Et pourtant, il se déplaçait joyeusement vers le point d’eau. Direction qui n’était pas du tout celle que prenait Mitsuki. Dragmara couina de dépit. La situation la dépassait un peu. Elle regarda alternativement Mitsuki qui continuait sa marche robotique et Carapagos ainsi que sa course à la flotte.
Dans un gémissement désolé, Dragmara colla brièvement son museau gelé au cou de sa dresseuse. Le corps de Mitsuki se raidit et se couvrit d’une chair de poule plus dense encore. Dragmara ferma les yeux, s’attendant à se faire engueuler comme pas possible pour avoir tiré sa maîtresse de sa béatitude.
- Oui Dragmara, qu’est-ce qu’il y a ?
Dragmara entrouvrit un œil. Mitsuki la regardait de son air inhabituellement niais et semblait attendre une réponse. Dragmara désigna du museau le Carapagos qui avait déjà fait son bout de chemin vers l’oasis. Le sourire de Mitsuki s’élargit.
- OoOoOoh mais c’est parfait ! On va pouvoir se baigner un peu !
Mitsuki commença à se diriger tranquillement vers l’Oasis, suivie de son Dragmara décontenancé. Décidemment, sa dresseuse était trop difficile à cerner pour elle. Elle passa devant une tente qu’elle ne vit même pas, omnibulée par l’envie soudaine de prendre un bain avec Carapagos. Arrivée au bord du point d’eau, Mitsuki planta de nouveau ses pieds au sol, s’agenouilla, et commença à faire clapoter l’eau la paume de sa main. Carapagos arriva peu après et éclaboussa Mitsuki avec ses nageoires qui battaient l’eau tandis qu’il plongeait dans le bassin dans une excitation débordante.
Dragmara les rejoint ensuite, apportant son lot de fraîcheur à celle ambiante.
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Sujet: Re: We must descard democraty [Combat + RP PV: Mitsuki] Mer 6 Juil - 17:52
Un bruit d’étoffe qu’on bouge, une voix humaine, il n’en faut pas plus pour attirer l’attention de Dragmara. Elle tourne la tête dans la direction de la nuisance sonore. Une jeune humaine était là, la tête sortie d’une tente qu’elle n’avait pas vue jusqu’à présent, dévisageant Mitsuki avec des yeux ronds. Ce pourrait-il que… Sans se poser plus de questions, Dragmara s’interposa de tout de son corps entre sa dresseuse et l’inconnue. Elle s’allongea sur le sol pour qu’on ne puisse pas voir entre ses pattes et tourna sa tête vers la jeune dresseuse, son visage étant figé dans une expression inhabituellement agressive pour le Pokémon préhistorique au demeurant bienveillant. Dès lors, elle ne quitta pas la campeuse des yeux, les naseaux expirant de la vapeur gelée, prête à agir pour protéger sa propre dresseuse délirante. Cette dernière avait une image à préserver, et se balader à moitié nue dans le désert en balbutiant des inepties, quand on s’appelle Mitsuki Iwako et qu’on est Chancelier d’un Ordre religieux qui peine à gagner de l’influence, et ben il valait mieux éviter que ça se sache. D’ailleurs, cette dernière ne semblait pas s’être rendu compte qu’on l’avait apostrophée.
Mitsuki elle riait aux éclats derrière Dragmara alors que Carapagos, animé par une vigueur soudaine, s’amusait à l’éclabousser de partout avec ses nageoires. Tantôt elle gardait le bras levés pour se protéger des jets de Cara, tantôt c’est elle qui balançait de timides vagues au visage de son Pokémon. Après avoir joué quelques minutes comme ça, Carapagos revint au bord de la rive et vint poser délicatement sa tête sur les genoux de Mitsuki. La chancelière déposa un baiser sur le front de sa tortue, avant de faire glisser ses mains sur sa tête pour le gratouiller. Carapagos gazouilla. En cet instant, agenouillée au bord d’un Oasis où la lune se reflétait à la surface de l’eau, Mitsuki se sentait tellement bien, heureuse. Elle ne savait pas trop ce qui se passait ni pourquoi elle était là, dans le désert, trempée dans une tenue aussi légère. Mais elle était sereine. Beaucoup de choses lui passaient au-dessus de la tête. Trop sûrement. Elle profitait simplement de l’instant présent.
C’est alors qu’elle remarqua le comportement étrange de Dragmara. Elle lui tournait le dos et elle regardait ailleurs. Est-ce qu’elle la boudait ? Aurait-elle fait quelque chose de mal ? Aussi inquiète que permettait son excès d’insouciance, Mitsuki prit son Carapagos en dessous des nageoires antérieures et vint le coller contre elle. Elle l’enserra ensuite avec ses bras. Carapagos lui passa ses nageoires avant autour du coup de Mitsuki sans serrer. Cette dernière fit le tour du Pokémon dinosaure pour chercher son regard.
- Ama qu’est-ce qui se passe ?
Ama… ça devait faire des années que Mitsuki ne l’avait pas appelée comme ça. Depuis que… enfin depuis qu’elle avait rejoint l’ordre, elle avait cessé d’appeler ses Pokémons par leur surnom. Cela rendait Dragmara qu’encore plus inquiète pour sa dresseuse. Ama se releva et vint encore protéger Mitsuki du regard de la dresseuse. Elle poussa la chancelière de son museau glacé pour l’éloigner de l’inconnue. Mitsuki frissonna quelque peu. Elle questionna d’une voix douce et paisible.
- Mais qu’est-ce que tu fais Ama ? Et qui est cette personne là-bas ?
Dragmara s’arrêta dans son geste et laissa sa tête se baisser de dépit. Elle couina en pensant à ce qui pourrait bien se passer par la suite alors que Mitsuki alla se pointer devant la jeune qui ne devait surement absolument rien comprendre à ce qui devait se passer.
Elle se pointa donc à moitié à poil, heureusement partiellement cachée par le gabarit du Cara qui était dans ses bras, trempée par ses gamineries avec la tortue, sa mèche en forme de fleur qui s’était affaissée sur son visage encore dégoulinant. Ses pieds étaient toujours plantés dans le sable froid. Une expression de curiosité parcourait son visage tandis qu’elle détaillait de son regard vide le visage de l’autre.
Quiconque aurait connu Amy Reeves aurait pu la reconnaître en cet instant, mais aucune personne qui aurait entendu parler de la froide et apathique Chancelière Mitsuki Iwako ne pouvait croire que la personne qui était là était bien la vraie Mitsuki.
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Sujet: Re: We must descard democraty [Combat + RP PV: Mitsuki] Ven 22 Juil - 23:56
Mitsuki n’avait jamais rencontré de personne aussi bizarre que cette fillette. Pourquoi lui parlait-elle comme si elle était importante ? Pourquoi s’était bloquée dans une révérence ? Mitsuki se sentait paumée. Quelque chose clochait avec cette fille. Ses yeux suivaient le mouvement du Nautile qui se balançait, pendu au coup de l’autre. Ce caillou n’était pas sans lui rappeler quelque chose. Elle reposa délicatement son Carapagos par terre, dévoilant ce que la tortue cachait lorsqu’elle était dans les bras de sa maîtresse. La débauche inconsciente de la Chancelière. Sa tenue complètement ouverte sur son corps. Mais ça, elle s’en fichait présentement, qu’importe ce que pouvait penser son interlocutrice. Ce qui l’intéressait, c’était qu’elle aussi, elle avait ce même caillou, qui lui s’était paisiblement lové dans le creux de sa poitrine. Elle prit son Nautile dans sa main, le regarda, puis reporta son regard sur celui de la fillette à l’échine courbée. Etait-ce là un code ? Sa tête commença à lui tourner, sa vue se brouiller. Elle vacilla un bref instant, mais Dragmara, alerte, vint la soutenir de son museau glacé. Le contact avec la fraîcheur soudaine la fit reprendre un peu conscience. Carapagos observait la scène de ses yeux fatigués, mais inquiets. Mitsuki s’avança vers Libra, et posa une de ses douces mains sur l’épaule de la fillette.
- Enchantée Libra. Je suis Mitsuki, la Chancelière. Enfin… je crois… En tout cas, redresse-toi, tu vas avoir mal au dos. Je…
Mitsuki se tut, sans finir sa phrase. Elle paraissait s’être figée d’un coup, comme si un sortilège l’avait pétrifié sur place. Ses yeux vitreux étaient posés sur Libra, mais ne semblaient même pas voir la jeune fille à l’échine toujours courbée. Ils trahissaient que la jeune Chancelière avait perdu le fil de ses pensées. Ce qui se passait dans sa tête demeurait un mystère total, mais les faits étaient là, Mitsuki avait fait un arrêt cérébral à l’instant même. Carapagos lui, regardait Mitsuki, le bec ouvert. Dragmara elle, poussa un couinement. Elle secoua la tête, ne sachant pas quoi faire face à ça.
Si Libra relevait la tête, elle se retrouverait déjà nez dans les seins de Mitsuki. Mais si elle parvenait à surmonter ce choc, elle pourrait remarquer que la poitrine de Mitsuki ne se soulevait plus de façon régulière. Oui, elle avait arrêté toute activité respiratoire. Quand Carapagos s’en rendit compte, il donna des petits coups de bec sur les chevilles de la Chancelière pour tenter de la sortir de sa transe. Sans succès. Mitsuki persistait dans son inaction totale. Dragmara posa son regard sur Libra. C’était sa faute si tout ça se passait. Ses naseaux soufflèrent de la brume glacée. Elle se retenait de tout geler sur place et de remballer Mitsuki avec elle. Elle frappa le sol de sa grosse patte dans un geste de colère. Celui-ci trembla sous le choc. La mère si calme perdait aussi peu à peu son sang-froid. Elle se détendit quelque peu quand Mitsuki recommença à bouger. La chancelière prit une grande et bruyante inspiration. Elle secoua sa tête et regarda autour d’elle. Enfin, elle remarqua Libra, toujours coincée dans sa courbette.
Soudainement, Mitsuki éternua. Elle venait de se rendre compte qu’elle était mouillée, à moitié à poil dans la nuit glacée du désert. Elle se mit à grelotter. Ses jambes se dérobèrent sous elle, et elle se retrouva sur les genoux devant Libra. Elle tentait malgré tout de se réchauffer en frottant ses bras avec ses mains, mais rien n’y faisait. Elle caillait. Elle parvint à peine à articuler tellement ses dents claquaient.
- Brrrr… je fais quoi là ? V-vous êtes q-qui v-vous ? Q-que m-me v-voulez v-vous ?
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Sujet: Re: We must descard democraty [Combat + RP PV: Mitsuki] Dim 7 Aoû - 17:30
Plus la fille te parlait, plus ton esprit s’embrouillait. Tu ne savais même plus si elle avait dit son nom, si tu avais dit le tien. Oh ta pauvre tête… si lourde. Et ton corps. Froid. Pourquoi ? Pourquoi tes vêtements étaient-ils trempés ? Plus tu essayais de te rappeler le pourquoi du comment, plus ta vue se grisait alors que tes oreilles sifflaient. Tu te sentis vaciller, un corps froid vint se mettre contre ton dos pour te soutenir. Le contact te fit frissonner. Tu restais toujours aussi confuse. Le visage enfoui dans tes mains, dos contre Dragmara, tu tentais de calmer ton cerveau qui s’alarmait comme un fou. La nausée te pendait au nez. Tu sentais les pulsations de ton cœur partout dans ton corps, comme si ce dernier était parcouru de mini-spasmes. Le pire étant celui qui frappait ta boîte crânienne. La douleur était telle qu’il t’empêchait de te concentrer. Les morceaux du puzzle que tu essayais de reconstitué ne s’imbriquaient jamais, comme si un chaînon était manquant. Notamment celui qui expliquait que tu te retrouvais transportée de ta chambrée en plein milieu de ce que tu supposais être un désert, trempée, partiellement dévêtue, en face d’une personne dont le visage ne lui rappelait rien. Tu ne savais pas… Tu… tu te sentais mal. Mais genre presque paniquée. Tu tremblais, tu gémissais… Tu ne reconnaissais rien de rien. Tu ne te reconnaissais plus. Tu avais… peur ?
A cette pensée, tout ton corps s’activa, réveillé comme jamais. Avec une agilité soudaine, tu grimpas sur le dos de Dragmara. Tu fis ensuite face à la gamine qui se tenait devant toi. Tu portas une main à ta ceinture et tiras la ball de ton plus fidèle. D’un geste brusque, tu la brandis en direction de l’enfant, menaçante. Tu la dévisageais de tes yeux vitreux, malgré tout. L’insouciance et la fragilité révélées précédemment avaient laissé place à une expression de colère. D’une voix forte et impérieuse, tu t’adressas à l’enfant. De l’autre main, tu maintenais ta tenue précédemment ouverte close. Il fallait garder un minimum de dignité. D’ailleurs, ton teint rouge pivoine n’était peut-être pas étranger à cet accès de pudeur.
« Qui es-tu ? Où sommes-nous et que me veux-tu ? Répond moi vite avant que je n’envoie mes Pokémons manger le corps frêle qui est le tien, au nom de l’Hélix. »